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Chapitre 2
Après cette épouvantable après-midi, Pauline se jure bien de ne plus jamais revivre une telle humiliation. Elle est persuadée que Monsieur Némard a outrepassé les bornes. Sans doute avait-il reçu le feu vert de la direction et de ses parents pour la menacer d’une fessée déculottée mais certainement pas pour passer à l’acte et encore moins d’une façon aussi honteuse car elle est certaine qu’il était conscient qu’ils étaient épiés au travers des éclats dans la peinture des vitres. Il lui faut coûte que coûte changer d’école ou au moins de professeur. Cette fois, elle se dit qu’il est préférable d’en parler à ses deux parents à la fois et elle choisit un moment où ses frères et sœur sont au cinéma pour leur confier toute l’histoire. Elle voit son père pâlir à son récit et se dit qu’elle a partie gagnée, il va certainement exploser de rage devant l’indécence de ce prof. Mais ses espoirs s’écroulent quand son père l’accable de reproches. Il lui assène qu’elle devrait avoir honte de ses échecs répétés, qu’elle devrait se classer parmi les premières puisqu’elle redouble, qu’elle ne trouvera aucun emploi digne sans diplôme et patati et patata. Et pas un mot sur la façon impudique dont on l’a traitée, comme s’il était tout naturel qu’un prof dénude une jeune fille pour la fesser, qui plus est en se sachant espionné par des garçons. Sa mère n’est pas en reste. Quand sa fille insiste sur sa gêne d’avoir été exposée à cet homme et à ses camarades, elle refuse d’engager une quelconque discussion sur ce terrain et lui répond comme précédemment qu’elle fait entièrement confiance aux corps professoral. Elle lui lâche même que son cas a été évoqué en conseil de discipline et que son professeur n’agit pas sans l’aval de sa direction et de ses collègues. Cette dernière révélation sape définitivement le moral de Pauline : ainsi donc tout le corps professoral est au courant et complice de cette ignominie. Elle tente une dernière fois de leur faire prendre conscience du péril de sa situation :
- Mais enfin rendez-vous compte, il m’a promis que si je ne travaillais pas plus, il serait obligé de me fesser la prochaine fois devant toute la classe. Jupe relevée et culotte baissée ! Il m’a même dit que si j’étais en jean, je devrais l’enlever sur l’estrade avant qu’il ne baisse ma culotte. Fessée avec toute la classe derrière moi, vous imaginez ! Et vous savez bien, il n’y a pas que des filles, il y a presqu’une majorité de garçons.
– Ecoute-moi bien, ma fille, s’emporte son père, primo tu viens de nous le répéter la fessée c’est « si tu ne travailles pas davantage. » Il ne tient donc qu’à toi de ne jamais plus en recevoir. Secundo, sache que pour nous, la seule chose indécente dans toute cette histoire, ce sont les points que tu récoltes en redoublant. La discussion sur ce chapitre est définitivement close pour ta mère comme pour moi. En ce qui nous concerne, la direction peut même te faire assister toute nue à tes cours, cela nous est égal pourvu que ce soit la bonne méthode pour que tu décroches ton diplôme.
– Ils sont sans doute dans le bon, puisque visiblement, il n’y a que cela qui te fait peur, rajoute aigrement sa mère. »
Pauline en entendant cela ne peut contenir sa rage et son désarroi et elle court se réfugier dans sa chambre en claquant violement la porte du salon. Mais son père furieux la rappelle et exige qu’elle redescende et leur présente des excuses.
– Je n’en ai pas fini avec toi.»
Il lui tend un stylo et une feuille volante.
- Assieds-toi et écris.»
Sa fille s’installe interloquée et il explique :
- Je veux que ton professeur comprenne qu’il a notre entier soutien et je veux aussi que chacun sache que tu as parfaitement conscience de ce qui t’attend si tu ne t’amendes pas. Tu vas écrire un mot à destination de tes camarades. Ecris : « J’ai reçu une fessée déculottée dans cette classe mais Monsieur Némard a eu la bonté de m’épargner la honte d’être punie devant vous. Je sais que si je ne m’améliore pas, je serai cette fois fessée devant vous tous et que votre présence n’empêchera pas mon professeur de me baisser ma culotte. »
Voilà, tu remettras cette feuille à ton professeur et tu lui demanderas de notre part de l’afficher à la place de l’ancien texte.»
Pauline estomaquée se lève, ses lèvres tremblent de dépit mais elle ne réplique rien et souhaite le bonsoir à ses parents. Son père la retient :
- Attends. Tu as dit l’autre jour à ta mère que ton prof regrettait de ne pas avoir de photo de toi à afficher, n’est-ce pas ? »
Pauline acquiesce de la tête en se demandant ce qui va encore lui tomber dessus.
– Et bien nous allons arranger cela. »
Monsieur Guéret ouvre le tiroir où sont conservées pêle-mêle les photos imprimées et après une fouille de quelques instants, il trouve ce qu’il cherchait :
- Voilà, celle-ci est parfaite. »
Et il tend un cliché à sa fille. En le découvrant, elle rougit. La photo n’a pas été choisie au hasard, elle a été prise alors que Pauline portait une robe bustier de soirée, mais le gros plan ne fait apparaître que ses épaules nues et la naissance de ses seins comme si elle était dans le plus simple appareil, ses seins pigeonnant outrageusement.
Au cours suivant, Pauline est au comble de l’embarras. Elle rougit chaque fois qu’elle croise le regard du prof en se disant qu’il ne peut que penser à ce qu’il a vu d’elle et elle a l’impression que les autres la regardent comme une bête curieuse. Les nouvelles vont vite à l’école, elle ne le sait que trop bien.
Après la sonnerie, elle traîne en rangeant ses affaires pour pouvoir parler à Monsieur Némard sans que ses camarades ne le remarquent. A demi-assis sur son bureau et bras croisés dans une attitude qui lui est familière, il la regarde faire, le sourire aux lèvres et attend patiemment que la jeune fille s’adresse à lui, sans chercher à la mettre à l’aise. Elle se décide enfin à lui expliquer ce que son père souhaite et lui tend feuillet et photo.
La photo a l’air de lui plaire et il l’interroge sur les circonstances de la prise de vue. Il a l’air déçu d’apprendre qu’elle portait une robe de soirée et ne se prive pas d’en faire la réflexion :
- Oh vous étiez habillée ! J’aurais jurée que vous étiez nue ou en tout cas seins nus sur cette photo. Dommage, en voyant ce décor de salon que l’on devine derrière vous, je trouvais cela particulièrement érotique. Et bien dites donc, vous avez dû avoir du succès avec une pareille robe ! »
Puis il lit à haute voix le texte dicté et approuve pleinement l’initiative de Monsieur Guéret.
- Nous allons placer tout ceci bien en vue. Je suis certain que vos camarades apprécieront. Quant à vous vous savez ce qui vous reste à faire. »
Le cœur gros, Pauline le regarde faire. Elle ne doute pas un seul instant de l’agitation que ces nouveaux éléments vont susciter. Et effectivement dans les jours qui suivent, elle est interpellée à tout bout de champ et pas seulement par ceux de sa classe. C’est surtout la photo qui est commentée. On ne cesse de la charrier sur sa tenue. Est-elle naturiste ? C’est son petit copain qui a pris cette photo ? Quel tarif demande-t-elle pour poser nue ? On fait mine de ne pas croire à son histoire de robe de soirée et on plaisante que cela ne devrait pas trop la gêner de montrer ses fesses en classe puisqu’elle se ballade nue dans les soirées.
En but à ces lazzis, elle fait le gros dos et hausse les épaules. Une seule chose lui importe désormais : améliorer ses résultats en math.
A force de travail, elle parvient dorénavant à assimiler le « par cœur » mais elle est toujours aussi hermétiquement fermée à tout esprit mathématique.
C’est alors qu’elle se résout de demander de l’aide à Brieuc. Ce n’est certes pas de gaité de cœur. Ce gars la drague désespérément depuis le début de l’année. Il n’est pas mal mais elle le trouve trop jeune pour elle et puis il a un côté prétentieux et infatué de sa personne qui lui déplaît. Par contre, il a deux qualités qui lui conviennent au plus haut point : d’abord, c’est un matheux de premier ordre et surtout c’est son voisin en classe.
Bien entendu, Brieuc accepte avec enthousiasme de lui donner des cours particuliers. Ils se voient régulièrement chez lui. Comme c’est un bon répétiteur et qu’il ne ménage pas son temps, elle finit par, de temps à autre, percer l’un ou l’autre mystère de la mathématique.
Mais ce qui améliorent le plus ses cotes, ce sont les méthodes de triche qu’ils ont mis au point. Il lui passe des billets sous la table, place sa copie en évidence quand le prof regarde ailleurs et en se touchant chaussure contre chaussure, ils ont même mis au point pour les QCM, un système de communication qui s’apparente à un morse silencieux.
Toujours est-il que de l’effet combiné d’un surcroit d’étude et de la complicité de Brieuc, Pauline remonte singulièrement sa moyenne du mois suivant et que son professeur n’y voit que du feu, persuadé que sa fessée-démonstration a porté ses fruits.
Bien sûr, il y a pour Pauline un prix à payer. Brieuc la serre de près quand ils sont seuls dans sa chambre et elle doit bien accepter de lui accorder quelques privautés. Le garçon n’est pas naïf ; il a compris que Pauline ne sera jamais amoureuse de lui et qu’elle ne lui cède quelques baisers, quelques mains baladeuses qu’avec réticence et par pur intérêt. Mais cette relation inhabituelle de négociation-chantage finit par l’exciter énormément. En fin de compte, il trouve beaucoup de plaisir dans ce rapport pervers de domination d’une jolie fille plus âgée que lui. Il profite de la préparation de chaque test de math pour lui en demander davantage et Pauline se convainc qu’il vaut mieux se laisser un peu peloter par ce garçon que de risquer une fessée publique.
Une veille d’interrogation, alors que les parents de Brieuc sont absents, ils s’apprêtent à réviser dans le living mais pour la première fois, il lui impose une condition : il ne lui expliquera la matière que si elle se met en petite tenue. Après avoir longuement discuté, elle cède à son chantage, mais refuse de se dévêtir devant lui. Elle va ôter jeans et pullover à la salle de bain, et le rejoint toute intimidée au rez de chaussée. Attablée chez ces inconnus, en string assez échancré et soutien pigeonnant, Pauline se sent mal à l’aise, elle se dit qu’elle aurait dû garder ses vêtements à portée de main, que se passerait-il si ces gens rentraient à l’improviste ? La contempler penchée sur sa feuille d’exercice dans ses sous-vêtements blancs, admirer ses jeunes seins si peu couverts se soulever au gré de sa respiration, la voir jeter des coups d’œil craintifs vers la porte d’entrée au moindre bruit est un délice absolu pour Brieuc. Après les exercices, il lui demande de se placer à califourchon sur l’accoudoir du canapé pour réciter une dernière fois la leçon. Surprise et embarrassée par sa tenue et la posture qu’il lui impose, Pauline cède à ce nouveau caprice et se met à débiter le théorème. Brieuc lui tourne autour et elle se doute qu’il l’a fait poser ainsi pour mater ses fesses. Troublée, elle se trompe dans un raisonnement et il en profite pour lui dire qu’elle mérite une punition. S’affalant sur le canapé, il cherche à l’attirer sur ses genoux mais elle résiste. Pas question pour elle, d’échapper aux fessées de Monsieur Némard, si c’est pour subir celles de cet imbécile. Ils finissent par se disputer, des noms d’oiseaux sont échangés et Pauline finit par lui lâcher tout ce qu’elle a sur le cœur. Ils se quittent décidemment fâchés.
En arrivant le lendemain au lycée, Pauline regrette de s’être laissé aller à ses impulsions. La matière de l’interro est difficile et elle a absolument besoin de l’aide de Brieuc. Dès qu’elle le voit, elle l’entraîne dans un coin et ravalant toute fierté, elle lui présente ses excuses, elle regrette ses paroles blessantes, ses mots ont dépassé sa pensée et elle le supplie de continuer à l’aider. Brieuc boit du petit lait et finit par lâcher qu’il est d’accord pour continuer ses cours mais qu’elle devra subir une punition, sans autres précisions.
Rassurée pour l’immédiat, Pauline se dit que l’interro se passera sans difficultés comme à l’accoutumé. Mais quand le sujet est distribué, elle s’aperçoit vite que son voisin ne joue pas le jeu. Brieuc travaille sans s’occuper d’elle et ne lui communique rien. Désespérée, Pauline lui fait des signes, toussote, se rapproche de lui, l’accroche sous la table, se hausse pour tenter de lire sur sa feuille, si bien que son manège finit par attirer l’attention de Monsieur Némard. Un soupçon lui traverse à l’esprit : et s’il venait de découvrir le pot aux roses !
–Pauline, qu’est-ce que vous faites ? Il me semble que vous essayez de copier sur Monsieur Pasquet. Prenez donc vos affaires et venez-vous installer à ma place, je veux être certain que vous réussissez aussi bien quand vous êtes seule. »
La pauvre ! Toute la classe a suspendu son activité et la regarde. Elle est toute pâle et ses mains tremblent en rassemblant ses affaires. Brieuc, lui, feint la surprise et l’indignation et retourne sa copie comme s’il craignait qu’elle y jette un dernier coup d’œil en se levant. Le professeur s’est levé pour la laisser s’installer à sa table et il va se placer tout au fond de la pièce, derrière ses élèves qui ont repris leur travail. Il a besoin de réfléchir. Ainsi, il se serait fait rouler par cette gamine, ses progrès ne seraient que le résultat d’une triche systématique avec ce Brieuc. Il regarde la nuque épaisse du garçon penché sur sa copie. Comment n’y a-t-il pas songé plus tôt ? Cela lui semble à présent évident que ce lourdaud s’est laissé acheter par cette fille. Mais au fait, comment s’y est-elle prise pour que ce bon élève accepte de prendre de tels risques, dans un établissement où la triche est un motif d’exclusion ? Il jette un coup d’œil à Pauline et la réponse lui semble manifeste tant cette fille est jolie. Il se rend compte avec étonnement qu’il en ressent une aigreur qui s’apparente à de la jalousie. Il la voit de face, assise à son bureau. Elle agite nerveusement ses longues jambes, sa main ne cesse de relever ses mèches, sa bouche forme une moue dubitative, elle n’écrit que très peu et rature souvent. Visiblement, elle est en panne sur sa copie. Il est clair que son résultat sera catastrophique et il imagine déjà la façon la plus adéquate de réagir. Il sourit en prenant conscience que ses réflexions durcissent son pénis. Il ne s’occupera pas de Brieuc, comment lui en vouloir de s’être laissé corrompre par cette fille, belle à damner un saint, sa seule sanction sera de ne plus partager sa table avec Pauline. Pour elle par contre, ce sera la fessée publique promise et le scénario s’ébauche déjà dans sa tête.
A la fin du contrôle, il collecte les copies et jette un premier coup d’œil à celle que lui tend Pauline. Pas besoin d’une longue analyse pour confirmer le désastre. Il soupire de manière éloquente et lui dit de rester en place à son bureau jusqu’à la fin du cours. Tandis qu’il va et vient dans la salle en expliquant une nouvelle théorie.
Pauline se rend compte qu’à présent qu’ils sont désœuvrés, ses camarades, filles et garçons, passent plus de temps à la regarder qu’à écouter le prof. Elle n’apprécie guère d’être si bien en vue sur cette estrade. Les sourires, les regards insistants, les mines réjouies qui lui font face en disent long sur ce que la plupart espère.
Le cours va bientôt se terminer quand Monsieur Némard donne un dernier exercice à ses élèves, puis s’installe à une table libre avec le paquet de copies. Pauline le regarde lire, soupirer, hausser les épaules, manier abondamment le stylo rouge sur la première copie et elle est persuadée qu’il s’agit de la sienne. Elle en a la confirmation quand il vient à elle et lui colle sous le nez son travail décoré d’un grand 3/20 rageur.
-Pouvez-vous m'expliquer une telle différence avec vos derniers tests ? »
Il a chuchoté et pourtant bien des têtes se sont levées.
Pauline baisse la sienne et explique timidement qu'elle n'a pas très bien compris le dernier chapitre.
-Je pense que ce n'est pas la seule raison, Pauline ! Voulez-vous que je vous fasse refaire au tableau l’interro précédente où vous avez obtenu, malhonnêtement je pense, 15 sur 20 ? Je suis convaincu que vous n'auriez pas la même note sans le secours de Brieuc... »
Elle ne répond pas. Elle se recroqueville davantage encore sous l’orage, ses bras sont pressés entre ses cuisses.
-Avouez donc que vous trichez et copiez sur votre voisin depuis des semaines ! »
Pauline secoue la tête et assure sans conviction qu'elle ne triche pas. Il la fixe sévèrement dans les yeux et assène :
-Votre cas ne s'arrangera pas si vous osez maintenir votre mensonge, Pauline ! »
Elle sent ses yeux s'embuer. Tant pis ! Elle reconnait qu’elle a systématiquement copié sur Brieuc, au moment même où retentit la sonnerie de fin du cours. Le prof soupire longuement, il est réellement exaspéré mais feint de l’être encore plus. Il congédie la classe et tandis que les élèves commencent à ranger leurs affaires et à sortir, il se plante bras croisés face à une Pauline terrorisée.
-J'avais trop peur de recevoir la fessée, il fallait que je trouve une solution, je vous promets que j'ai essayé de faire des efforts... »
Elle tente de le convaincre de sa sincérité mais il ne l'écoute plus et lui coupe la parole :
-Aujourd’hui vous avez été sauvée par la sonnerie de fin de journée mais à mon prochain cours, vous serez impitoyablement fessée puisque c’est ce que je vous avais promis. Sur vos fesses. Vos fesses nues naturellement et devant tout le monde. »
Pauline accuse visiblement le coup.
- Je vous avais prévenue qu’au moindre écart vous y auriez le droit. Habillez-vous en jupe comme la dernière fois, ce sera plus commode pour vous que de devoir enlever votre jean devant la classe... »
Elle reste sans voix et le fixe d’un air hagard.
- Je ne supporte pas que l'on me berne comme vous l'avez fait. Préparez-vous à une punition très sévère, un point, c’est tout...Bonsoir, Mademoiselle. »
Sur ce, il rassemble ses affaires sans plus s’occuper d’elle et quitte la classe en colère.
Pauline dévastée, reste quelques instants interdite, oubliant même de lui rendre son bonsoir, puis elle attrape en catastrophe ses effets et court à sa poursuite. Elle le rattrape dans le grand hall, bouscule quelques élèves au passage, le hèle, finit par l’accrocher par la manche et sans se préoccuper du monde autour d’eux se met à supplier :
-Monsieur Némard, je vous en prie...je ferai des efforts, je vous promets...vous n’avez pas le droit, pas comme ça, pas devant les autres... »
Mais il ne veut pas l'écouter, il lui attrape le bras, lui fait faire un demi-tour et sans la lâcher, lui donne une claque sèche par dessus son jeans.
- Maintenant Mademoiselle, vous allez vous calmer ! Si vous ne voulez pas qu'une deuxième claque arrive sur vos fesses nues, ici, devant tout le monde, je vous conseille d'arrêter vos jérémiades. »
Et il abandonne Pauline, qui reste plantée au milieu du couloir, complètement chamboulée. Les rires qui éclatent autour d'elle la font revenir sur terre. Elle croise le regard d'un des garçons de sa classe et lit dans ses yeux son regret que le prof n’ait pas mis sa menace à exécution. Un frisson lui parcoure tout le corps et elle s’enfuit vers les toilettes pour cacher les larmes qui coulent sur ses joues.