Le blog de histoires-erotiques-de-soumission-feminine
Chapitre 3
Quand elle arrive chez elle, sa mère voit bien qu’elle n’est pas dans son assiette mais heureusement elle ne l’embête pas et ne lui pose aucune question. Pauline a tôt fait de se réfugier dans sa chambre. Elle a besoin de se concentrer, le prochain cours de math est pour le surlendemain, cela ne lui laisse que peu de temps pour trouver un moyen d’échapper ou au moins d’atténuer sa terrible punition. Elle est convaincue qu'elle ne peut rien attendre de ses parents et elle est décidée à leur taire ses angoisses. Pas d’espoir non plus de faire fléchir Monsieur Némard, il avait l’air réellement en colère, plus encore que lorsqu’il l’a fessée une première fois. Se porter malade n’est pas non plus une solution, cela ne ferait que reporter son supplice. Il lui reste à tenter sa chance auprès du directeur. Elle se promet d’aller le voir dès demain matin. Après tout la sanction normale pour la fraude aux épreuves est l’exclusion et surtout si la triche a été aussi répétée. Elle se dit qu’en s’accusant auprès du dirlo, il ne pourra que la renvoyer. Ce sera évidemment très grave pour son avenir mais tout vaut mieux que l’humiliation qui lui est promise.
Elle descend diner un peu réconfortée par cette résolution et décidée à faire bonne figure devant ses frères et sa sœur. Mais à peine sont-ils à table que sa mère annonce à son père :
-Le lycée m’a appelée. Ta fille va être une nouvelle fois punie, vendredi ! »
Pauline a l’impression que le sang se retire instantanément de ses veines. Son père lui demande ce qu'elle a encore fait, mais c’est sa mère qui répond à sa place :
-La secrétaire m’a prévenue que non seulement elle ne travaille toujours pas mais qu’à présent, elle se permet de tricher. Figure-toi qu’elle est parvenue à circonvenir un certain Brieuc Pasquet, un brave garçon qui a tout avoué au directeur. Il lui a aussi raconté tout ce que cette dévergondée lui a fait pour obtenir sa complicité. »
En entendant cela, Pauline sursaute :
-Quoi ? Mais c’est faux ! Qu’est-ce que cet infâme salaud a pu raconter au directeur sur moi ?
-C’est bien chez cet infâme salaud comme tu dis que tu passais toutes tes soirées quand tu nous racontais que tu allais réviser chez Léa-Lynne ? Ne mens pas, moi-aussi j’ai mené ma petite enquête. Les parents de Léa-Lyne et ceux de ce Brieuc m’ont confirmé la chose. Et quant à la façon dont tu as acheté ce garçon, figure-toi qu’il a montré au directeur une photo prise à ton insu avec sa webcam où l’on te voit en petite tenue, perchée sur l’accoudoir de son divan, en train de te faire aller pour l’aguicher. »
Le coup est trop dur pour Pauline, c’est vraiment trop injuste, tout se ligue contre elle.
Mais sa mère poursuit impitoyablement son réquisitoire :
-Toutes tes bonnes côtes depuis un mois sont le résultat d’une fraude systématique.
La secrétaire m’a passé le directeur lui-même, il voulait t’exclure. En discutant beaucoup, je suis parvenue à le faire changer d’avis mais il est déterminé à faire un exemple et je lui ai dit que quoi qu’il fasse, il aurait notre soutien. »
Monsieur Guéret abonde dans le sens de sa femme, Pauline n’en peut plus, devant son dernier espoir qui s’envole, elle éclate en sanglots, tandis que ses frères et sœur se demandent ce qui se passe.
-Mais vous ne comprenez pas... Le prof veut baisser ma culotte devant toute la classe ! »
Sa mère s'emporte :
-Et alors, tu crois qu’on va te plaindre alors que tu te conduits comme une trainée avec le premier garçon venu ! Il fallait y penser plus tôt. Tu as été suffisamment prévenue.
Tu seras sévèrement punie comme tu l’as mérité ! Et tant pis, si pour cela, tu dois montrer tes fesses à tout le monde ! »
Le silence s'installe tandis que Pauline et sa mère essayent de se calmer.
-Je crois que ton professeur t'a conseillé de venir en jupe, vendredi prochain ? »
Pauline, ravalant ses larmes, acquiesce d’un signe de tête.
-Alors pense à préparer tes vêtements, ils ne sont pas prêts. »
Sa fille ne peut plus supporter cette conversation et brusquement se lève de table pour regagner sa chambre.