Chapitre 6
Cette troisième classe de terminale est celle des techniques. Beaucoup ont redoublé et la moyenne d’âge est élevée. Il n’y a que des garçons et ils sont plus turbulents que les précédents. Ils sont stupéfaits de découvrir dans leur classe, une fille à moitié nue, le nez collée au tableau, mais bien vite les rires et les commentaires fusent.
Monsieur Némard laisse faire, il sait qu’avec ceux-là, il doit se montrer plus tolérant.
Le fait que la punie soit une « péteuse » des cours généraux attise la cruauté des lazzis dont bon nombre concernent les fesses rougies.
Cette fois, le prof ne prend pas la peine de présenter lui-même Pauline. C’est à elle de venir sur le bord de l’estrade expliquer qui elle est et pourquoi elle est dans cette tenue. Il lui faut aussi évoquer sa double fessée. Monsieur Némard ne lui pas relevé le chemisier mais avant qu’elle se retourne, il lui a ordonné de le déboutonner de haut en bas. Elle n’essaye pas de le maintenir fermé, préférant garder ses deux mains pour couvrir le bas de son ventre et la vision de son soutien blanc et de ses seins généreux qui apparaissent dans l’échancrure enflamme les esprits.
Monsieur Némard a longuement hésité avant de faire participer les techniques à la punition de Pauline. Ces garçons sont difficiles à tenir et il craint des débordements mais les priver du spectacle alors que tout le lycée sera au courant de ce qui s’est passé ce matin aurait accru le sentiment de discrimination qu’ils ressentent déjà dans cet établissement. En outre, il voit dans la rudesse de ces élèves et dans leur franc parler, une opportunité pour humilier un peu plus sa petite tricheuse. Après en avoir devisé avec le directeur, il a finalement choisi de couper la poire en deux : Pauline n’échappera pas à une troisième heure d’exhibition mais il lui épargnera d’être fessée devant eux si du moins elle se comporte comme il le souhaite.
Il laisse Pauline confesser tant bien que mal ces malheurs, face aux garçons qui la dévorent des yeux puis quand elle semble n’avoir plus rien à dire, il les encourage à lui poser des questions. Les premiers qui osent se lancer sont assez intimidés mais bien vite on s’enhardit, les questions deviennent très personnelles et c’est à celui qui trouvera l’interrogation la plus embarrassante. Le prof ne rejette aucun sujet et exige des réponses précises et explicites même quand on en vient à lui demander platement si être nue au milieu de garçons l’excite. Elle nie bien entendu mais en l’entendant s’exprimer, timide et rougissante, le prof ne peut s’empêcher de sourire. Ses élèves n’en croient rien non plus, la traitent de menteuse et insistent dans un langage de plus en plus cru. Ils veulent vérifier, qu’elle leur montre l’état de ses mamelons, qu’elle se mette à poil devant eux, certains lui crient qu’elle bande des nichons, un audacieux lui demande de se passer les doigts dans la chatte, il est sûr qu’ils en ressortiront gluants de sa mouille. La malheureuse est terrorisée et du regard appelle au secours le professeur. Après l’avoir laissée dans le doute sur ses intentions, il finit par intervenir :
- Allons du calme. Pauline nous dit peut-être la vérité. L’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’une jeune fille réagisse quand elle doit s’exposer devant tant de garçons mais ce que votre camarade essaye sans doute de vous dire, c’est qu’elle s’est déjà accoutumée à cette situation, n’oubliez pas qu’elle est nue depuis près de deux heures. Nous allons la laisser tranquille, il est temps que nous passions à notre cours.
- Vous n’allez pas lui flanquer une fessée devant nous ? C’est pas juste, les deux autres classes y ont eu droit ! Pourquoi pas nous ? » râle un téméraire.
- Pauline a suffisamment été fessée comme ça. Par contre vous aurez droit à une compensation, elle va rester parmi nous pendant toute l’heure de cours. Vous devez être fatiguée de rester debout, Pauline, allez donc vous asseoir dans la classe. »
Elle descend la marche à regret. A choisir entre deux maux, elle aurait sans doute préféré fuir les regards comme tout à l’heure en sortant dans le couloir. Une main maintient fermé les pans de son chemisier, l’autre protège sa vulve, tandis qu’elle se dirige vers les places restées libres à l’arrière. Mais le prof n’entend pas lui permettre une telle discrétion :
- Non, non, Mademoiselle, n’allez pas vous cacher au fond de la classe. Je ne tiens pas à voir vos compagnons se retourner sans cesse. Prenez une chaise et venez vous installer au premier rang. »
Pauline hésite, elle s’empare d’une chaise et on la voit essayer dans un premier temps de la porter d’une seule main en continuant à se couvrir de l’autre mais elle trébuche et doit se résigner à tenir l’assise du siège des deux mains. Malgré ses efforts pour tenter de se cacher derrière son fardeau, chacun peut savourer de jolies vues de sa fente et de sa toison. Les quatre tables du premier rang sont occupées chacune par deux garçons, elle ne sait où déposer sa chaise. Monsieur Némard se divertit à la laisser quelques instant à son embarras, la vulve à hauteur des yeux exorbités de son plus proche voisin.
- En vous serrant un peu vous tiendrez bien à trois sur cette table. Monsieur Buison, Monsieur Guerlain ayez donc la galanterie d’aider cette jeune fille à placer sa chaise, elle s’installera entre vous deux. »
Sans hésitation les deux gars s’empressent de jouer le rôle que leur accorde la bonne fortune et Pauline se retrouve assise et encadrée de près. La froideur de la chaise métallique sous ses fesses, les épaules qui la frôlent, le tissu des pantalons contre ses cuisses nues ravivent son malaise. Elle a rapproché les pans de son chemisier et cuisses serrées, elle garde ses mains jointes sur le bas de son ventre. Le prof entame son cours, conscient qu’il s’agira d’une heure perdue : personne, même pas lui, n’a la tête à faire des maths ce matin. Alors qu’il écrit au tableau, il est surpris par un cri suraigu. Se retournant vivement, il voit Pauline recroquevillée sur sa chaise, son poing enserre fermement les pans de son chemisier. Ses voisins jouent l’étonnement et l’innocence mais leur implication se remarque comme le nez au milieu de la figure.
- Que se passe-t-il là-bas ? Vous avez un problème, Mademoiselle ?
- Non . . . non . . . »
Pourtant à voir comme elle accroche son chemisier, il devine que les garçons ont essayé de l’ouvrir. Une idée lui vient, cet incident lui servira de prétexte pour faire quelque chose dont il meurt d’envie depuis deux heures. Il descend sans un mot. Chacun retient son souffle, on se demande ce qui se trame. Il se glisse derrière le trio et du plat de la main, il frappe mais sans violence la nuque des deux malotrus.
- Bas les pattes, vous autres ! »
Il se penche alors sur sa « protégée » et la force à lâcher son vêtement.
- Vous vouliez voir ce que cache ce chemisier ? On va faire un marché : Pauline va vous le montrer mais en contrepartie, vous gardez vos mains chez vous. »
Et à la stupéfaction générale, il écarte largement les pans du chemisier. Pauline rougit, tétanisée quand ses seins apparaissent dans leur soutien. Le sous-vêtement est ravissant, d’un blanc éclatant, il valorise le bronzage de sa propriétaire. En coton plein, il n’est agrémenté ni de transparences, ni de dentelles mais il présente admirablement les jeunes seins. Le spectacle est d’autant plus touchant que ceux-ci se soulèvent au gré d’une respiration qui trahit une intense émotion. Le décolleté couvre à peine les tétons roses et la vue plongeante dont bénéficie Monsieur Némard lui fait craindre de perdre son sang-froid. La tentation est forte de poser la main sur ces merveilles. Ravalant sa salive, il poursuit son déshabillage en dégageant délicatement les épaules de la jeune fille et laisse le chemisier posé sur les avant-bras.
- Vous les garçons, vous êtes priés de garder vos mains sur la table. Gare à vous, si je vous prends à les égarer sur votre voisine et vous, Pauline posez aussi vos mains sur la table ainsi je serai certain que personne ne touchera personne. »
L’allusion fait ricaner autour d’eux. Il saisit les poignets de Pauline et les lui met sur la table. Il contemple un moment le léger duvet et troublé plus qu’il ne le voudrait, il regagne rapidement son siège derrière son bureau. Plus question pour l’instant de se tenir debout devant ses élèves ! Il préfère leur donner un exercice à réaliser. Pauline en est dispensée et reste figée, entravée dans son chemisier à demi-retiré, coincée entre les deux garçons qui noircissent leur copie sans conviction, en jetant de fréquents coups d’œil concupiscents sur la chair fraîche si complaisamment exposée. Pendant qu’il expose le corrigé de l’exercice, Monsieur Némard remarque l’agitation de sa punie. Ses jambes se tortillent, ses pieds ne restent pas en place, une moue déforme ses lèvres. Il est clair qu’elle souffre d’un besoin urgent et n’ose rien en dire. Il calcule qu’il y a plus de deux heures qu’elle est dans sa classe, si elle n’a pas pris ses précautions ce matin, le besoin est assez normal. Voilà un nouvel incident qu’il n’avait pas prévu et dont il se demande comment il pourrait tirer le meilleur parti. Elle est charmante dans sa nouvelle gêne. Il imagine l’embarras que la jeune fille doit ressentir, torturée par sa vessie pleine alors qu’elle est quasiment nue entre ces deux garçons. Va-t-elle finir par craquer et oser lui demander l’autorisation de sortir ? Un instant, il caresse un scénario très hard : il pourrait lui refuser le droit de sortir et attendre qu’elle perde le contrôle de sa vessie sur sa chaise. Mais l’idée de l’envoyer se balader nue dans les couloirs du lycée, à la merci de toutes les rencontres, lui plaît davantage et il prend lui-même l’initiative :
- Mademoiselle Guéret, levez-vous.
Elle obéit et ses mains retrouvent automatiquement leur rôle de gardiennes de ses trésors. Il la regarde longuement, la laissant, selon sa cruelle habitude, dans l’incertitude de ses intentions. Le besoin semble pressant. Elle ne peut plus se maîtriser et se dandine d’une jambe à l’autre.
- Que se passe-t-il, jeune fille ? Vous semblez bien agitée, finit-il enfin par lâcher.
- Je . . . je dois me rendre aux toilettes, Monsieur.
- Vous auriez pu prendre vos précautions. Vous ne pouvez pas attendre la fin du cours ?
- Non . . . non, Monsieur. S’il vous plaît. »
Un « elle va se pisser dessus » surgit du fond de la classe et déclenche des huées. Le prof prend un air excédé.
- Et bien, allez-y alors mais dépêchez-vous. On vous attendra. »
Guerlain se lève pour la laisser passer. Elle remonte son chemisier sur ses épaules et le reboutonne. L’opération est délicate car elle prend la précaution de n’utiliser qu’une main à la fois. Monsieur Némard remarque que le garçon en profite pour lui caresser longuement les fesses, elle frémit mais n’ose pas protester. Le prof n’intervient pas non plus, après tout, elle n’a que ce qu’elle mérite, elle n’a pas sollicité son autorisation pour se rhabiller. Il hésite à lui confisquer carrément son chemisier mais il la voit revenir vers lui au lieu de se diriger vers la porte.
- Que voulez-vous, encore ?
- Mais . . . mes vêtements, Monsieur. S’il vous plaît.
- Ne dites pas de bêtises. Vous savez bien que vos vêtements sont confisqués jusqu’à la fin de la matinée. Vous sortez comme ça, c’est déjà bien que je vous laisse votre chemisier et votre soutien, vous mériteriez que je vous mette toute nue. »
Elle le regarde interdite.
- Si vous préférez vous pouvez utiliser le seau du tableau. »
Des rires, des cris d’enthousiasme et même quelques applaudissements accueillent cette suggestion. Tout mais pas ça, Pauline, horrifiée, se sauve sans demander son reste. Mais dès qu’elle passe dans le couloir, elle se rejette en arrière. Là juste devant elle, trois garçons lui tournent le dos, adossés au rebord extérieur de la fenêtre. Ils ne l’ont pas remarquée, occupés à regarder un match de basket qui se dispute dans la cour. Elle ne trouve son salut que dans la fuite et se retrouve essoufflée dans le grand hall de l’école. Blottie dans un recoin, elle tente de rassembler ses esprits. Que faire ? Par la fenêtre, elle a reconnu le coach qui arbitre un mach des premières, Monsieur Duvivier, un jeune stagiaire à peine plus âgé qu’elle. Toutes les filles sont bleues de ce type. Ses yeux clairs, ses cheveux bouclés, son fin collier de barbe blonde lui donnent une allure de viking. Elle se souvient de son émotion quant au stage de voile, il l’a enlevée dans ses bras puissants pour la tirer d’un mauvais pas où son embarcation l’avait menée. Les toilettes les plus proches sont dans la cour mais elle n’aura jamais le courage de la traverser devant lui et ses élèves. Que penserait-il d’elle en la voyant se dandiner le bas du corps complètement nu ? D’autres toilettes sont disponibles mais à l’autre bout du bâtiment. Il faudra pour y accéder parcourir bien des corridors et passer devant des dizaines de classes dont certaines ont des parois vitrées donnant sur le couloir. C’est alors qu’elle remarque en face d’elle, le passage qui conduit à la salle des profs. De ce côté, il y a aussi des toilettes mais elles sont réservées aux enseignants. Bah ! se dit-elle, ce n’est que l’affaire d’un instant et avec un peu de chance, elle ne rencontrera personne à cette heure. Vite, elle quitte sa cachette et fonce vers cette pièce. Première épreuve : passer devant la salle des profs. Ouf ! Tout va bien, la salle des profs est fermée et probablement vide. Mais zut !, les lavatories sont verrouillés. Il y a du jeu dans la porte, la serrure ne tient pas. Tant pis ! Elle a été trop loin pour reculer et personne ne le saura, un coup d’épaule et la porte s’ouvre. Quelques minutes plus tard, elle ressort soulagée et constate les dégâts à la porte, le petit verrou pend lamentablement et le bois est abimé. Elle n’a pas intérêt à traîner ici et elle se résigne à affronter les périls du chemin du retour mais quand elle repasse devant la salle des profs, elle sursaute en apercevant Madame Donnève qui l’attend les bras croisés. Madame Donnève ! Elle ne pouvait pas plus mal tomber. Elle a déjà été témoin des trésors d’imagination que cette peau de vache peut déployer quand il s’agit d’humilier une élève. La titulaire des cours de gymnastique est une jolie trentenaire, grande et élégante. Son physique de mannequin et son sourire ravageur hantent les rêves de ses collègues et de ses étudiants. Elle adore être le centre des attentions de la gent masculine et l’on chuchote que c’est pour cela qu’elle semble en vouloir à toutes les jolies filles de l’école qu’elle considère d’emblée comme des concurrentes susceptibles de lui porter ombrage. Gare à celles qui tombent entre ses pattes !
- Que faites-vous ici, Pauline ? Vous savez bien que ces toilettes sont interdites aux élèves.
- Je . . . je . . . excusez-moi, j’étais pressée.
- Dans cette tenue, cela ne m’étonne pas. Suivez-moi. »
Et elle la précède dans la salle des profs. C’est la première fois que Pauline entre dans cette pièce qui a son grand soulagement est déserte. Le décor est impressionnant. Elle fait partie de l’ancienne aile de l’école, toute en contraste avec les nouveaux bâtiments. Ici rien n’est fonctionnel mais baigne dans une solennité surannée : hauts plafonds, boiseries, parquet, mobilier ancien. Pauline n’a cependant pas l’esprit à s’appesantir sur ces considérations esthétiques, face à sa terrible interlocutrice, elle se prépare à subir l’orage. Encore heureux que cette chieuse ne se soit pas rendu compte des dégâts à la porte mais qu’est-ce qui va encore me tomber dessus, se demande-t-elle, en fixant la pointe de ses chaussures ?
- Je suppose que si vous êtes à moitié nue, c’est que vous êtes punie.
- Oui, Madame. C’est Némard . . . »
Elle n’a pas le temps d’en dire plus, Madame Donnève lui a asséné une gifle.
- On dit Monsieur Némard ! Faites preuve d’un minimum de respect envers vos professeurs et puisque vous êtes punie, commencez par rectifier votre position quand on s’adresse à vous. »
Elle comprend et tâche d’adopter la position que la prof leur impose au cours de gym quand elle les enguirlande : bras croisés dans le dos, torse en avant, bien campée sur les jambes légèrement écartées, dos droit, tête levée. Sauf que là elle n’est pas en short et tee shirt !
- C’est mieux. »
La prof la détaille de la tête aux pieds.
- Où sont vos vêtements ?
- Dans la classe. C’est Némard qui me les a confisqués pour . . . »
Une seconde gifle vient marquer son autre joue.
- Deuxième avertissement ! Exprimez-vous avec respect !
- Veuillez m’excuser, Madame. Monsieur Némard me les a confisqués pour la matinée, Madame.
- Qui vous a vu dans cette tenue jusqu’à présent ? Seulement Monsieur Némard ou également vos camarades de classe ?
- Ma classe . . . les deux autres classes de terminale aussi, Madame.
- Quelle honte pour vous ! D’autres sanctions ?
- J’ai . . . il m’a fessée.
- Fessée cul nu devant sa classe, vraiment ? Vos camarades ont dû se rincer l’œil. Ce n’est pas tous les jours qu’ils ont la chance de mater une jolie fille comme vous.
- . . .
- Et dites-moi, quel effet cela vous fait-il d’être contrainte à vous montrer à moitié nue devant tout le monde ?
- Heu . . . c’est très gênant.
- Gênant ? Oui bien sûr. Seulement gênant ?
- Oui . . . heu oui, Madame. C’est terriblement embarrassant tous ces regards sur moi.
- Embarrassant ? Allons ne me racontez pas d’histoires, nous sommes entre femmes. Que ressentez-vous d’autres que la honte quand les garçons vous regardent là ? »
Sa voix s’est adoucie et elle a posé son index sur le haut de sa fente avec une précision toute féminine.
- . . .
- Vous ne voulez pas répondre ? Ne jouez pas les ingénues avec moi, vous allez m’énerver ! »
La pression de son doigt s’accentue en un mouvement rotatif et Pauline parvient à grand peine à réprimer un gémissement.
- . . .
- Toujours pas de réponse ? Très bien ! Alors, nous allons procéder autrement. »
Elle commence à déboutonner le chemisier de Pauline.
- Peut-être que toute nue, vous serez plus bavarde. »
Elle l’écarte d’un geste sec mais ses longs doigts retrouvent aussitôt douceur et lenteur pour le faire glisser sur les épaules. Elle s’empare des poignets de Pauline et s’attarde sur les boutons de ses manchettes. Plutôt que de la faire se retourner, elle se penche par-dessus l’épaule de son élève pour dégrafer son soutien et celle-ci est troublée par le parfum discret et la chevelure qui la frôle. Madame Donnève s’accroupit et lui retire délicatement les chaussures.
- Vous voici complètement nue, au beau milieu de la salle des professeurs. Dommage que nous soyons seules. Remettez-vous en position. Jambes plus écartées. Non, faites plutôt face à la porte. Vous voyez, je l’ai laissée grande ouverte. C’est exprès naturellement !»
Sa voix trahit le plaisir méchant qu’elle ressent toujours quand elle tient une supposée rivale à sa merci.
Elle empaume franchement un sein et le caresse sans complexe.
- Vous avez une bien jolie poitrine. Des seins d’un beau volume, bien proportionnés. Galbe, fermeté, douceur.»
Elle a saisi le bout durci et le roule entre son pouce et son index.
- Vos mamelons sont dressés et durs. Comment expliquez-vous ces remarquables érections ? Auriez-vous froid, ma petite ?
- . . .
- Je vous ai posé une question : est-ce parce que vous avez froid que vos mamelons sont ainsi dressés ? »
Elle pince et étire les deux mamelons.
- Aahh ! Oui . . . oui . . . j’ai un peu froid . . . Madame
- Froid ? Pourtant, je parie que nous avons au moins 22 degrés. Nous allons vérifier. Le téléphone de mon adjoint, Monsieur Duvivier, indique la température. Allez lui dire que j’en ai besoin, vous le trouverez tout près d’ici dans la cour. Ce sera l’occasion de lui faire admirer vos tétons et tout le reste.
- Je . . . je . . . non, Madame. Je n’ai pas froid.
- Très bien, on y arrive. Qu’avez-vous d’autre à me dire ? Je vous écoute.
- Je suis . . . je suis . . . enfin la gêne, la honte, tout cela, je suis un peu sensible . . . nerveuse.
- Nerveuse ? »
Madame Donnève force de ses doigts la bouche de Pauline, puis de son index mouillé, elle tourne autour de l’aréole soulignant l’extrême turgescence du mamelon.
- C’est de la nervosité cela ? Un petit tour dans la cour près de Monsieur Duvivier calmerait peut-être votre nervosité ?
- Non . . . non, s’il vous plaît . . . c’est vrai . . . je suis un peu . . . excitée.
- Et voilà. Était-ce si difficile à avouer ? Il était temps que vous soyez honnête avec moi, Mademoiselle. Sachez que j’étais réellement décidée à vous obliger d’aller vous présenter toute nue à ce beau Monsieur Duvivier. Il en aurait été ravi, je pense. J’ai cru comprendre que vous ne lui étiez pas indifférente. »
Pauline lui jette un regard d’incompréhension.
- Ne faites pas l’innocente, Pauline. Je sais que vous vous êtes arrangée pour attirer son attention lors du stage de voile.
- Mais non, Madame, je vous promets, c’était un accident. Mon dériveur s’est échoué sur un banc de sable.
- Un accident ! Et c’est par hasard que précisément ce jour-là, vous aviez mis un bikini au lieu du maillot règlementaire. Arrêtez de me prendre pour une idiote, Mademoiselle ou il vous en coûtera. Un tout petit bikini noir très sexy duquel vos fesses et vos seins débordaient. Vous voyez je suis bien renseignée, ce pauvre Thomas en était encore tout ému quand il m’a décrit votre haut en bandeau et votre mini mini slip à cordelettes. Vous avez eu de la chance que je n’étais pas là.»
C’est donc cela, se dit Pauline, elle est jalouse, ça l’enrage qu’on regarde une autre qu’elle et elle va me le faire payer. Mais qu’est-ce qu’elle croit ? Elle a bien cinq ans de plus que Thomas Duvivier. Tu ne peux plus l’intéresser, la vieille ! Elle n’a pas trop le temps d’y réfléchir, déjà une autre menace se pointe.
- Nous allons vérifier votre « nervosité », ma petite. Mais pas ici. Mes collègues qui donnent cours l’après-midi risquent d’arriver d’un moment à l’autre, suivez-moi. »
Elle rassemble chaussures et vêtements et les pose sur une étagère vide sur laquelle est indiqué « effets confisqués » puis elle ouvre une porte que Pauline n’avait pas remarquée au fond de la salle et la fait entrer dans une petite pièce, équipée de trois pupitres d’un modèle très ancien. Les bancs sont solidaires des plans de travail inclinés. Un tableau posé sur un chevalet complète le mobilier. Mais trois objets insolites accrochés au mur attirent immédiatement le regard de Pauline.
Elle observe bouche bée un fouet, une paddle de cuir et une badine de jonc.
- Vous avez l’air étonné, Monsieur Némard ne vous a donc jamais emmenée ici. Il aurait dû. Il est vrai que nous n’utilisons que rarement cette pièce, nous la réservons aux cas les plus « difficiles ». Les professeurs en disposent à leur gré pour donner leurs cours de rattrapage mais le règlement précise que les élèves qui les accompagnent ne peuvent y entrer que nus, complètement nus. Ils ôtent leurs vêtements dans la salle des professeurs et les rangent sur l’étagère prévue à cette fin, celle où je viens de poser les vôtres. En général, le fait d’être nu devant son professeur et la vue de ces objets accrochés au mur, suffisent à calmer les plus rebelles et nous obtenons d’excellents résultats avec cette méthode. Mais si ce n’est pas le cas, le professeur peut toujours avoir recours à ces instruments qui ont l’air de vous fasciner. Je ne vous en fais pas le reproche : quand on est nue, on se sent forcément plus . . . concernée par ce genre d’objets. »
Elle a décroché la badine et en fend l’air devant Pauline. Le sifflement sinistre lui fait fermer à demi les yeux et joindre les mains devant son torse. Madame Donnève ricane de sa terreur.
- Mains croisées sur la nuque, je vous prie. Je vois que vous commencez à comprendre tout l’intérêt de contraindre nos étudiants à se déshabiller avant d’entrer ici. Avoir ses vêtements rangés et hors d’atteinte dans une autre pièce, cela fait un drôle d’effet, n’est-ce pas ? On se sent totalement à disposition. »
Dans sa position, l’adolescente exposait sa poitrine à sa tortionnaire en la lui offrant.
Elle ferme la porte et tire les rideaux.
- Ainsi on ne nous dérangera pas. »
Pauline la sent dans son dos mais n’ose se retourner. Elle frissonne : la pointe de la badine s’est posée dans le creux de ses reins et court plusieurs fois tout au long de son échine.
- La plupart de mes collègues préfèrent revenir dans la salle des professeurs s’ils doivent utiliser ce genre d’instruments. Ce n’est pas obligatoire mais c’est à la fois plus humiliant pour l’élève et plus rassurant pour le professeur : en faire usage devant témoins permet d’éviter de se laisser emporter. »
Pauline sent qu’elle lui écarte les fesses, elle se débarrasse momentanément du jonc en le coinçant à la verticale dans sa raie.
- Prenez garde à ne pas la laisser choir ! »
Une claque sur les fesses souligne l’avertissement. La pauvrette les serre désespérément. Les mains se posent sur ses hanches, chaudes et caressantes.
- Vous avez une jolie silhouette, une taille fine et une chute de reins très galbées, félicitations ! »
Elle libère la badine en la faisant glisser de bas en haut.
- Mais nous ne sommes pas là pour parler de vos charmes que vous exhibez si impudiquement depuis ce matin. Dans quelles positions, Monsieur Némard vous a-t-il fessée devant vos camarades ? »
Pauline doit détailler les différentes fessées qu’elle a reçues.
- Courbez-vous sur ce pupitre.»
Pauline obéit et se retrouve plus ou moins dans la même position que lors de sa première fessée de la journée mais le petit bureau n’est pas bien haut ce qui l’oblige à fléchir ses genoux et à tenir ses longues jambes écartées. Seuls ses seins et ses épaules reposent sur le bois, ses doigts agrippent nerveusement le dossier du banc et elle se prépare au pire. Mais au lieu des coups redoutés, c’est une caresse sensuelle qui lui parvient. Les deux mains remontent de ses chevilles à ses cuisses, redescendent, reviennent en parcourant un autre chemin, elles s’approchent chaque fois plus près, le bout des doigts frôlent ses lèvres, caressent franchement sa raie, insistent en passant sur son anus. Puis les mains se séparent, l’une remonte tout au long de son dos et vient se fermer sur sa nuque, tandis que l’autre lui empaume enfin le sexe.
- Vous étiez dans cette position ! Et bien je peux vous assurer que vos camarades se sont régalés. Avec vos cuisses de grenouilles, on voit tout, ma petite, vous n’avez même pas besoin de les écarter. Et vos lèvres sont luisantes d’excitation, ce n’est pas croyable ! Une vraie petite chienne en chaleur. »
Pauline pousse un petit cri quand deux doigts la pénètrent aisément.
- Mmmmh, vous êtes trempée. Vous êtes une sacrée vicieuse pour mouiller autant quand on vous punit. Déjà que vous aviez des dispositions exhibitionnistes avec vos petits bikinis, il semble qu’en plus vous ayez des tendances masochistes. »
Les doigts vont et viennent, ils crochètent, tournent et ramènent les secrétions en surface. Pauline tremble et gémit. Madame Donnève étale la cyprine sur les cuisses pour essuyer ses doigts et les replonge sans ménagement entre les lèvres maintenant entrouvertes. Elle va et vient en alternant douceur exaspérante et accélérations affolantes, clitoris et vagin sont tour à tour l’objet de ses soins. Le gémissement de Pauline est continu. Elle a honte mais ne peut s’empêcher. Résister est inutile. Elle se lâche. Un orgasme violent la fait crier et elle s’effondre sur ses genoux.
- Un peu de tenue, voyons, je crois que la salle est maintenant occupée. »
Pauline se mord les lèvres mais continue à gémir doucement, son bassin est agité d’incoercibles soubresauts. Madame Donnève s’essuie les mains sur ses cuisses et ses fesses.
- Vous voilà soulagée. Ne me remerciez pas, entre femmes c’est un service que l’on peut se rendre. »
Elle lui assène une claque sonore sur les fesses.
- Filez à présent. Ne faites pas attendre Monsieur Ménard et vos condisciples qui doivent mourir d’envie de vous revoir. »
Cramoisie, Pauline se relève. Sa honte la saoule, elle se sent sale et souillée et fuit le regard de la prof. Elle n’est pas encore bien assurée sur ses jambes et ressent toujours l’effet des spasmes qui l’ont secoués mais déjà Madame Donnève la pousse dehors et après la demi-obscurité de la petite pièce, elle se retrouve en pleine lumière dans la salle des profs. Deux enseignants sont en train de discuter sur le pas de la porte du couloir. Ils tournent la tête vers elle, sourient et continuent leur conversation en observant distraitement ses gestes. Elle prend garde à leur tourner le dos pour remettre ses quelques vêtements. La prof de gym le remarque et y trouve prétexte pour la houspiller :
- Dépêchez-vous donc au lieu de jouer à la mijaurée. »
Pour regagner le couloir, il lui faut s’excuser afin que les deux hommes s’écartent et lui cèdent le passage.
A son retour en classe, Monsieur Némard est en plein exposé d’un problème, il la fusille du regard. Elle se doute qu’il doit être excédé par la durée de son absence mais il ne lui pose aucune question et l’envoie de rasseoir entre les deux garçons. Il ne s’occupe plus d’elle et elle subit le reste du cours, recroquevillée sur sa chaise en tentant tant bien que mal de repousser les mains baladeuses de ses deux voisins qui, dès que le prof a le dos tourné, bravent les interdits.
La sonnerie de fin des cours lui apporte la délivrance. Les techniques se lèvent et sortent dans un grand brouhaha, impatients de discuter le coup pendant le temps de midi. Le prof rappelle à Pauline qu’elle n’a pas droit à la récréation et qu’elle reste avec lui jusqu’à l’heure de la cantine. Tandis que la pièce se vide, il contemple Pauline qui se tient coite et résignée sur sa chaise. Elle a l’air si désespérée, qu’il prend pitié et éprouve le besoin de lui remonter le moral.
- Je sais que cette matinée a été particulièrement éprouvante pour vous, Pauline, mais c’est terminé. Vous avez été très obéissante et vous pouvez vous rhabiller. Je vous expliquerai ensuite ce que nous allons faire. »
Il sort les vêtements confisqués de son tiroir et les dépose sur son bureau. Il pousse même la délicatesse jusqu’à tourner le dos en regardant par la fenêtre pendant que Pauline se rhabille.
Quand il revient à son bureau, elle finit d’ajuster sa petite culotte sous sa jupe.
- Qu’est-ce qu’elle est mignonne !, songe-t-il.
Il l’invite à s’asseoir dans la classe et en se tenant debout devant son pupitre, il commence :
- Voilà, j’ai décidé de tout faire pour vous mener à votre diplôme. Vous n’êtes pas plus bête qu’une autre, Pauline et je suis persuadée que bien encadrée, vous y arriverez. Nous nous verrons sur le temps de midi deux fois la semaine. Le mardi et le vendredi, vous mangerez rapidement vos tartines et vous viendrez ici où nous travaillerons ensemble pendant une heure. N’essayez plus de tricher, montrez-vous obéissante et assidue et tout ira bien. »
Pauline fait oui de la tête, deux heures de math par semaine en plus, c’est chiant mais elle a tout intérêt à se montrer coopérative. Elle lui adresse son plus charmant sourire et lui répond avec un enthousiasme forcé.
- Merci, Monsieur, je vous promets que je ferai tout mon possible. »
A ce moment, on toque à la porte et le directeur entre. Aussitôt Pauline se lève et salue respectueusement. A voir la façon dont le nouveau venu la regarde, elle sent qu’il y a un gros problème.
- Monsieur Némard, pouvez-vous sortir un instant, je voudrais vous parler ?
Tous deux passent dans le couloir et ferment la porte derrière eux. Seule dans la classe, Pauline s’angoisse. Cela la concerne bien évidemment. Elle ne songe même plus au verrou forcé. Est-ce ce qu’elle a fait avec Madame Donnève qui est en cause ? Peut-être un des profs l’a entendue ses cris quand elle a joui ? Est-il allé en parler au dirlo ? Elle espère qu’on ne va pas lui reprocher ça, elle n’a fait qu’obéir et se laisser faire.
Monsieur Némard revient seul. Pauline lit immédiatement sur son visage qu’il n’est plus dans de bonnes dispositions à son égard.
- J’ai appris ce qui c’était passé, Pauline. Je comprends maintenant pourquoi vous avez mis tant de temps pour satisfaire votre besoin. Vous êtes incroyable : vous êtes plongée dans une situation catastrophique, fessée et à moitié-nue et au lieu de vous faire toute petite, vous ne pouvez pas vous empêcher d’encore braver le règlement. Qu’est-ce que c’est que cette provocation de vous rendre dans les toilettes réservées aux professeurs alors que vous en avez juste à côté de la classe, dans la cour ? Vous vous croyez vraiment tout permis ? Et la porte que vous avez forcée ! Cela va nous obliger à faire appel à un menuisier. La facture sera envoyée à vos parents. Monsieur le Directeur est furieux et moi, je suis horriblement déçu. Décidément vous n’en faites qu’à votre tête. Quand je pense que je venais tout juste de vous féliciter pour votre obéissance, quel idiot, j’ai été ! »
Pauline est atterrée. Elle voudrait expliquer mais comment faire, que dire ? De toute façon, Monsieur Némard n’est pas disposé à la laisser parler.
- Enfin soit ! Cette petite excursion vous aura permis de faire connaissance avec notre local destiné aux indisciplinés et c’est très bien parce que je peux vous annoncer que c’est là et non ici que vous vous rendrez pour vos cours particuliers. »
Il la voit porter la main à la bouche et vouloir protester.
-Ne discutez pas, c’est une décision du directeur et je l’approuve totalement. C’est donc toute nue que vous réviserez vos cours avec moi. Deux fois la semaine et plus si c’est nécessaire. J’aurais voulu vous épargner cette humiliation supplémentaire mais c’est vous qui l’avez voulue. Madame Donnève vous a, paraît-il, expliqué la procédure, je n’y reviens donc pas, mais j’attends que vous vous y conformiez strictement. Vous pouvez disposer, je vous attendrai mardi, à 12 heures précise dans le local adjacent à la salle des professeurs pour votre premier cours de rattrapage. Et bien entendu, vos parents seront tenus au courant de vos nouvelles incartades et des dispositions que nous avons prises. Vous pouvez disposer.»
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