L'asservissement de Laure

Samedi 22 août 6 22 /08 /Août 20:14

Vous allez décourvir maintenant la suite de L'asservissement de Laure, récit en 10 chapitres, écrit par Master Freeze. Un des récits les plus apprécié du blog! 

Cette suite est écrite par Masterplayer et publiée sur le site "Rêvesdefemmes". Un site que je vous conseille d'ailleurs d'aller consulter, car rempli de belles petites pépites érotiques et pornographiques, même s'il est passé payant pour une partie des histoires publiées.

Pour plus de commodité de lecture, j'ai renuméroté les chapitres à la suite des 10 premiers de Master Freeze et j'ai crée des intitulés. Ce sont les seules modfications (avec quelques corrections de fautes de frappes)

espéront que Masterplayer soit à la hauteur de la créativité de Master Freeze et de sa qualité rédactionnelle. Le chapitre 11 semble prometteur!

Bonne lecture!

 

2009 hooking up 001[1]

Par histoires-erotiques-de-soumission-feminine - Publié dans : L'asservissement de Laure - Communauté : Soumissions féminines
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Lundi 12 mars 1 12 /03 /Mars 16:53

Chapitre 10: Un long week-end

 

 

Nue sous la douche, Laure savourait pleinement sa récompense. L’eau chaude tombait en cascade sur ses épaules, délassant chaque fibre de son corps. Elle la fit durer jusqu’à ce que ce que la salle de bain fut engloutie sous la buée. Puis elle enroula une serviette autour de ses cheveux et passa son peignoir. Elle vérifia l’heure, et constata avec soulagement qu’il restait encore vingt minutes avant de devoir retourner au service d’Orane. Le moindre retard lui vaudrait sûrement une dure punition, mais il lui restait largement le temps de se préparer.

 

Tout d’abord, elle vérifia minutieusement son épilation, inspectant chaque recoin de son intimité. Orane ne lui avait accordée pour cela qu’une pince à épiler, ce qui rendait la tâche longue et douloureuse. Une fois satisfaite, elle se consacra au maquillage. Connaissant les goûts de Mademoiselle, elle fit quelque chose d’osé et provocant, soulignant outrageusement le contour de ses yeux, colorant ses lèvres d’un rouge si voyant qu’il en était presque vermillon. En contemplant le résultat dans son miroir, Laure réalisa soudainement que même en l’absence d’Orane, elle se conduisait exactement comme Mademoiselle le souhaitait. Comme une esclave docile, qui se maquille en pute pour faire plaisir à sa Maîtresse. Sans même que celle-ci ne lui en donne l’ordre. Elle secoua la tête en constatant à quel point l’emprise d’Orane sur sa vie était devenu importante depuis les derniers mois. Elle remit ses attributs de bonniche, et regarda de nouveau son reflet. Avec sa coiffe de soubrette et son maquillage vulgaire, elle se trouvait ridicule. Mais sa Maîtresse aimerait sûrement, et la satisfaire était son devoir. Cette pensée l’échauffa, et elle se demandait avec une crainte mêlée d’excitation jusqu’où elle pourrait aller pour plaire à Orane. Plus l’Asiatique était sévère et exigeante, et plus Laure l’adorait et la vénérait. Le tintement de la clochette la tira de ses réflexions. Laure finit de se préparer en vitesse, mettant autour de son cou le collier de chienne au médaillon gravé de son prénom. Elle descendit les escaliers aussi vite que lui permettaient ses escarpins à talon haut pour se rendre en cuisine. Mademoiselle désirait son apéritif, et elle détestait attendre.

 

Orane se prélassait sur le canapé du salon, tirant de longue bouffée d’une cigarette de cannabis. Elle prenait un plaisir considérable en regardant Laure à genoux devant elle, portant un plateau ou reposait un verre, une bouteille de Martini blanc et un bol de glaçon. Cela faisait au moins dix bonnes minutes maintenant qu’elle attendait ses ordres, le regard baissé. En silence. Mademoiselle sourit en imaginant la trame de la moquette qui devait s’incruster dans la moquette, et ses efforts pour tenir le plateau bien droit. La façon dont son esclave s’était maquillée l’amusait beaucoup.

 

- Tu peux servir, commanda-t-elle, en lui soufflant sa fumée en plein visage.

 

- Bien Mademoiselle

 

Laure put enfin déposer le plateau sur la table basse du salon. Elle servit un verre et l’apporta à Orane, à genoux. L’Asiatique se saisit du verre sans la remercier. Laure croisa ses mains dans son dos, et baissa de nouveau la tête. Attendant patiemment que Mademoiselle daigne de nouveau s’occuper d’elle. Au bout d’un long moment, Orane paru se souvenir de son existence.

 

- Si tu ne sais pas quoi faire, dit-elle après avoir bu une gorgée, tu peux toujours embrasser mes chaussures.

 

- Merci Mademoiselle fit Laure en s’exécutant.

 

Elle déposa une série de longs baiser sur le cuir des souliers de la fine adolescente, ne pouvant s’empêcher de jeter à la volée de brefs regards sur le haut des jambes de l’Asiatique. Une soudaine impulsion lui fit embrasser la cheville nue qui se balançait devant sa tête. Comme celle-ci sembla l’ignorer, Laure s’enhardit et déposa plusieurs timides baisers remontant le long de la jambe. Elle commençait à embrasser avec passion les cuisses de Mademoiselle sous sa jupe, lorsque soudain la semelle d’Orane se posa sur sa poitrine, et la repoussa brusquement.

 

- Il me semblait d’avoir dit les chaussures, non, sale petite vicieuse.

 

- Je, je suis désolée, bredouilla Laure, sincèrement confuse.

 

- Allons, ne me racontes pas de salades ! Tu viens me voir fardée comme une putain, et tu espérais que cela mériterait une récompense, non ?

 

- Non, je… bredouilla piteusement Laure. Elle se sentait perdue, comme une petite fille prise en faute.

 

Une violente gifle l’atteignit en pleine joue. Déjà la main d’Orane se levait de nouveau, pleine de menaces. Pourtant Laure ne fit rien pour éviter trois autres claques, toutes aussi violentes et méchantes.

 

- Oui, pardon avoua Laure, les yeux rougis de larmes. Pardonnez mon audace, je pensai vous faire plaisir.

 

- Me faire plaisir ! Ria Orane. Te faire plaisir, oui, grosse gouine ! Avoue que tu rêves de brouter mon petit minou, fit-elle en promenant ses longs doigts fin sur sa joue.

 

- Je… Oui, vous… avez raison, c’est moi qui le voulais, réussi péniblement à articuler Laure.

 

Elle rentra la tête dans les épaules, honteuse de devoir dire tout haut ce qu’elle encore avait du mal à s’avouer à elle-même.

 

- J’attends des excuses, immédiatement ! Espèce d’obsédée, rugit Mademoiselle si brusquement que Laure en sursauta.

 

- Pardon, Mademoiselle, pardon supplia Laure en s’aplatissant littéralement sur le sol. Je suis stupide d’avoir cru…

 

- Tu n’es pas seulement stupide, tu es une conne ! Une gouine ! L’interrompit brutalement l’Asiatique. Constamment en chaleur ! Une vraie truie !

 

- Oui, vous avez raison…

 

- Alors dis-le !

 

- Je ne suis qu’une conne, une truie en chaleur, articula péniblement la jolie adolescente, le front collé au plancher. Une petite gouine, une salope, une cochonne, une pute.

 

- Exactement dit gravement Orane, la dominant de toute sa hauteur. Tu es la pute qui offre son cul à la demande, pas moi ! Ma chatte m’appartient, et c’est à moi de décider si tu mérites l’honneur de la lécher. Ta chatte aussi m’appartient, d’ailleurs. Ainsi que tous tes orifices, et je pense que je vais devoir te le rappeler.

 

Laure ressentit une vive angoisse en essayant d’imaginer quelle punition Mademoiselle allait lui réserver. Orane faisait toujours preuve d’une perverse inventivité en la matière. Laure sentait à la froideur de la voix de sa Maîtresse qu’elle lui réservait quelque chose de particulièrement odieux et humiliant. Elle tenta désespérément de gagner un peu d’indulgence de sa propriétaire. Dans un geste de pure soumission, elle prit délicatement le pied de la lycéenne entre ses mains, et la posa sur sa tête.

 

- Je vous demande humblement de me punir comme je le mérite. S’il vous plaît, Mademoiselle, faîtes de moi une esclave bien obéissante.

 

- Bien, alors saches que ta punition durera toute la soirée. Pour commencer, files en cuisine, et commence à préparer le dîner ! Pour une personne, seulement. Toi, tu mangeras si je le veux bien. Allez, ouste ! Fit-elle en pointant son index vers la porte du salon.

 

Laure commença à se redresser, mais Orane lui précisa qu’elle devrait à présent, sauf avis contraire, se déplacer en rampant.

 

- Attends un instant, intima l’Asiatique, alors que Laure entamait sa reptation jusqu’à la cuisine.

 

La jeune fille alla chercher le gode que Laure avait du acheter pour tourner la vidéo. Elle revint, d’une démarche féline, vers sa chienne, toujours allongée sur le ventre, et jeta négligemment l’objet sous son nez.

 

- Fixes-toi ça dans le cul, ça rendra les choses plus intéressantes

 

- A… A sec, Mademoiselle ? Le regard mauvais que lui jeta Orane lui fournit sa réponse. Bien, je… vais le faire, à vos ordres.

 

La joue collée à la moquette, Laure fit remonter sa croupe, ses longues cuisses ouvertes à 90 degrés. Elle pointât le sexe de plastique sur sa rondelle mate, et commença à pousser. Elle avait l’impression de devoir se déchirer en deux, l’épais leurre lui meurtrissait l’anus. Peu à peu, les traits tordus de douleur, gémissant pitoyablement la bouche grande ouverte, elle parvint à enfoncer le gode de plusieurs centimètres. Mais sa Maîtresse était intransigeante :

 

- Enfonce le correctement, enculée ! Dit-elle en posant sa semelle sur l’extrémité du gode saillant des fesses rondes.

 

Elle finit de fourrer l’objet en le poussant brutalement du pied. Laure ne put retenir un cri de douleur.

 

- Et maintenant, Rampes ! Les nichons et la moule bien appuyés au sol. Et gardes-moi ce gode bien profond.

 

La jolie déléguée se dirigea donc péniblement ainsi vers la cuisine, sous les insultes de sa camarade de classe :

 


- Comme ça, je suis sûre de pouvoir te suivre à la trace fit-elle, riant aux éclats, comme les escargots.

 

Sa progression était lente et pénible. La moquette frottait durement ses tétons érigés, et le gode se rappelait à elle à chacune de ses ondulations. Lorsqu’elle parvint enfin à la cuisine, elle était atterrée de constater que Mademoiselle avait eu encore raison : elle mouillait abondement. Elle se sentait méprisable, et elle aimait ça. Elle se releva pour se mettre au travail. Laure ne savait absolument pas cuisiner, ayant toujours été habitué à avoir une cuisinière pour cela. Heureusement pour elle, elle avait juste à faire réchauffer les plats que cette dernière lui avait laissés en l’absence de ses parents. Durant ce temps, elle commença à dresser la table. En l’honneur de sa Maîtresse, elle sortit une jolie nappe blanche et le service de mariage de ses parents. Ils la tueraient sûrement sur-le-champ si elle cassait une seule pièce de ce service que sa mère adorait. Mais décevoir Mademoiselle serait encore pire. Surtout en ce moment.

 

Orane la rejoint à ce moment là, le martinet à la main. Elle avait l’ait mutin de quelqu’un qui prépare une bonne farce. Elle s’adossa à la porte pour contempler sa bonniche s’affairer.

 

- Inspection ! Dit-elle, toujours souriante.

 

Laure cessa immédiatement ses activités pour venir se placer en position d’inspection. Debout, sur la pointe des pieds, les jambes bien évidemment largement ouverte, les seins offerts à deux mains. Orane lui avait ainsi fait apprendre par cœur une dizaine de postures. Laure devait les consigner dans un carnet, et chacune était illustrer par un cliché d’elle prenant la position. Cela faisait partie de ses « devoirs » d’esclave. Orane s’amusa un instant à lui tordre le bout des tétines, avant de plonger la main vers sa vulve. Elle sourit plus largement encore en constatant à quel point le sexe de son jouet était chaud et humide. L’Asiatique caressa du bout des doigts les replis du vagin jusqu’à ce que Laure ne puisse plus retenir ses gémissements. Elle pinça alors fortement le clito érigé de la jeune fille. Les longs ongles de Mademoiselle s’incrustèrent dans la chair tendre. Laure eut si mal qu’elle ne put s’empêcher de porter les mains vers son sexe.

 

- Gardes la pose, poufiasse, insista Orane, sans la lâcher.

 

- Ouch ! Oui Mademoiselle, pardon… Cela fait trop mal, pitié.

 

- Je te rappelle que tu es punie. Tu n’avais qu’à retenir tes pulsions, lèche cul !

 

- Aïe! Oui merci Mademoiselle Orane. C’est vrai, je le mérite.

 

Laure reprit donc la position d’inspection, faisant des efforts surhumains pour ne plus bouger. Magnanime, Mademoiselle arrêta alors de la pincer, et elle se confondit en remerciements, conservant scrupuleusement sa pose avilissante. Sa dominatrice exigea ensuite qu’elle lui « montre son intelligence ». Le seul nom de cette pose était une terrible vexation pour la brillante étudiante. Laure se retourna et se pencha comme si elle voulait toucher ses orteils. Des deux mains, elle ouvrit amplement son sexe et son anus. C’était là en effet que Mademoiselle situait ses capacités intellectuelles. Orane arracha brusquement le gode, le lança dans le bac à vaisselle, et partit vers le frigo. Elle revint avec deux glaçons :

 

- Voilà peut être un moyen de calmer tes ardeurs fit-elle en lui enfonçant l’un après l’autre les glaçons dans le vagin. Bien sur, je te conseille de ne pas les perdre.

 

Laure crût défaillir, le froid était si fort qu’il là brûlait intérieurement. Elle pouvait à peine marcher, et Mademoiselle exigea pourtant qu’elle commence à servir le repas. Tremblante, elle réussit à poser l’entrée sur la table. Entre chaque plat, Mademoiselle lui demandait de changer les couverts et les assiettes. Pendant que Mademoiselle mangeait, sa servante restait debout derrière sa chaise, prête à réagir aux moindres claquements de doigts. Tout en sentant les glaçons fondre doucement dans sa chatte. Ceux-ci finirent par glisser hors d’elle après que Mademoiselle eut finit son hors d’œuvre. Il atterrirent sous la table, faisant un bruit cristallin.

 

- Nettoie-moi ça tout de suite ! Avec la langue, ajouta-t-elle alors que Laure prenait une éponge.

 

- Je suis navrée Mademoiselle, je vais tout laver.

 

Elle rampa donc sous la table, et avala ce qui restait des glaçons, avant de lécher à même le sol la moindre goutte d’eau répandue. Elle sentit alors la chaussure de Mademoiselle pointée à l’entrée de son vagin. Ses chairs intimes étaient encore glacées, et Laure frissonna longuement à ce contact.

 

- Tu as eu froid, souillon ? S’enquit-elle d’une voix douce.

 

- Oui Mademoiselle, beaucoup. Mais je le méritais. Merci de corriger mes vilains défauts répondit obséquieusement la jeune bourgeoise.

 

- Pauvre petite gouine. Tu vas voir, je vais arranger ça.

 

Le ton très ironique de Mademoiselle ne la rassurait pas du tout. Malgré tous ses efforts et sa servilité, Laure sentait que la perverse asiatique allait faire durer sa punition encore longtemps. En effet, Mademoiselle souhaitait finir son repas aux chandelles. Et Laure serait la chandelle. Orane la fit grimper sur la longue table et s’allonger sur le dos. Laure dut prendre ses jambes entre les bras, sous les genoux, de façon à bien relevé ses fesses à la verticale. Orane prit alors une des bougies rouges du chandelier de la salle à manger, la planta entre ses jambes et l’alluma. Pour maintenir la position de son esclave, elle ligota ses poignets entre ses cuisses à l’aide de serviettes. Mademoiselle recula de deux pas pour admirer son œuvre. Son assiette était tout près des fesses ouvertes, et elle ne pouvait manquer aucun détail. Sa poupée ne disait rien, mais elle la suppliait des yeux. Complètement à sa merci. La jeune asiatique se régalait. Elle fit remonter sa jupe courte le long de ses hanches cuivrées et se tortilla pour enlever sa culotte. Elle la fourra ensuite dans la bouche de son esclave.

 

- Je l’ai portée toute la journée, elle doit avoir un peu de mon goût se moqua-t-elle. Si tu as mal, mords la bien, tu sauras pourquoi tu souffres, bouffeuse de chatte.

 

L’adolescente dut conserver son rôle de bougeoir jusqu’à la fin du repas de sa propriétaire. Mademoiselle avait du prendre un vif plaisir à la maltraitée toute la journée : son slip était trempé. Le fort goût acre et salé l’écœurait et l’excitait en même temps. La bougie coulait abondamment, et elle ne tarda pas à ressentir la cuisante douleur provoquée par la chute des gouttes de cires. Plusieurs tombèrent sur son clito, et elle dut se contrôler pour ne pas sursauter et faire tomber la bougie sur la nappe. Sa Maîtresse ne la libéra que pour qu’elle puisse débarrasser la table et laver la vaisselle. Elle enleva d’abord la bougie, et nettoya la cire en frottant sèchement l’entrejambe de Laure du plat de la paume, avant de la détacher.

 

Pendant que Laure lavait la vaisselle, Mademoiselle s’amusait à lui tourner autour, la frappant avec son martinet avant de la caresser tendrement de la main. Laure remercia pour chaque coup. La jeune brunette prit tout son temps, explorant de son martinet et de sa bouche le corps entier de sa soubrette. Laure sentait les lanières fouetter ses seins, ses cuisses, son dos. Sa maîtresse dosait avec art la puissance de ses coups, certains échauffaient à peine sa peau alors que d’autre la mettaient au supplice. La jolie lycéenne ne résista pas longtemps à pareil traitement, et finit par jouir sous les lanières de cuir. Le résultat fut catastrophique pour la vaisselle, et Laure cassa deux assiettes et un verre. Mais la menace des ses parents lui semblait bien loin. La soirée était loin d’être finit, et déjà Orane lui fixait sa laisse, et la traînait au milieu du salon. Oui, le week-end promettait d’être bien long pour la jeune Laure.

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Lundi 5 mars 1 05 /03 /Mars 21:10

 

Chapitre 9: La chienne de mademoiselle

Le trajet en bus jusqu’à la galerie marchande fut pour Laure épreuve terrible. Assise près du couloir, à côté de sa Maîtresse, elle ne cessait de tirer les pans de son imperméable vers le bas, tentant désespérément de cacher son intimité. Orane la réprimanda d’une tape sèche sur la main, et devant le regard surpris du passager voisin, elle expliqua simplement, avec son plus joli sourire:

 

- Je la dresse !

 

Le passager, un cinquantenaire rougissant, détourna la tête en maugréant quelque chose sur le comportement des jeunes de nos jours. Laure souhaita disparaître entre les sièges. La tête enfoncée dans les épaules, rougissante de honte, elle dut ensuite suivre Mademoiselle sur le parking très fréquenté de la galerie. Laure était une très belle fille, et elle avait l’habitude du regard des hommes sur son corps, mais jamais il n’y avait surpris cette expression narquoise et ironique, la ravalant au rang d’objet. Elle entendit même quelques commentaires lubriques sur son passage, et se hâta en trottinant derrière la silhouette ondulante de l’Asiatique.

 

La lycéenne marqua toutefois un temps d’arrêt en découvrant où Orane l’emmenait : l’animalerie. Le magasin était désert à l’exception d’une dame âgée tenant un caniche nain dans ses bras. Mademoiselle flâna dans les rayons, avant de s’arrêter devant les colliers et les laisses. Elle choisit un large collier de cuir rouge clouté. Le cœur de Laure se serra. Elle comprit alors que sa Maîtresse voulait pousser sa soumission encore plus en avant. Après l’avoir réduite à l’état de servante, puis d’esclave sexuelle, après l’avoir privé de sa popularité et en avoir fait la risée de la classe, Mademoiselle voulait la rabaisser au rang d’animal domestique. Sous le regard stupéfait et choqué de la cliente au petit chien, Orane fit glisser son manteau sur ses épaules pour dégager son cou. La jeune fille serra le collier le plus qu’elle le pouvait sans l’étouffer. Laure éprouva pourtant une étrange fierté devant le regard de haine que leur lança la dame au caniche en quittant le magasin. Orane, satisfaite, lui ôta le collier et prit une laisse assortie. Elle fit ensuite le tour du magasin, et revint avec une écuelle et un jouet en plastique en forme d’os, puis se présenta au comptoir du magasin.

 

- Bonjour, j’ai acquis récemment une chienne qui aurait bien besoin d’être dressée. Que me conseillez-vous ?

 

La commerçante, une femme d’allure hautaine, lui présenta plusieurs modèle de martinet à longues lanières fines, permettant, assura-telle, de bien se faire respecter de l’animal sans toutefois le blesser sérieusement. L’Asiatique, d’un ton sec, demanda à Laure de choisir. La lycéenne opta d’une voix tremblante pour un modèle à la poignée de cuir noir. La vendeuse proposa à l’Asiatique une médaille pour son collier :

 

- Vous pouvez la personnaliser avec le nom de votre chienne, et ajouter vos coordonnées si jamais l’animal se perd ou s’enfuit. Cela ne prend que quelques minutes.

 

- C’est une excellente idée ! Je vous prends un insigne gravé : Propriété d’Orane de Bréot, avec mon numéro de portable en dessous.

 

- Bien, je vous fais ça tout de suite. Et quel est le nom de votre chienne ?

 

- L.A.U.R.E épela l’Asiatique.

 

Laure faillit défaillir devant le regard soupçonneux de la vendeuse, et fut soulagée de sortir du magasin. Le froid lui fit du bien. Lors du retour en bus, Mademoiselle ne lui permit pas de s’asseoir, et elle dut rester debout dans l’allée, exposée à tous les regards. La jeune fille n’eut pas pour autant de répit de retour chez elle. Le téléphone sonna, et Laure comprit en voyant l’heure, que ces parents l’appelaient pour lui dire qu’ils étaient bien arrivés. Mademoiselle lui ordonna de répondre, et pendant qu’elle décrocha, lui ôta son manteau et se mit à lui caresser les seins. Dès que son père parla, la fine main de l’adolescente lui caressa le ventre. Laure eut du mal à parler comme si de rien n’était. Son père comprenait à peine ce qu’elle disait. Orane mordillait son épaule en lui pinçant les fesses. Laure souhaitait raccrocher, mais elle dut attendre que sa mère arrive du jardin. Orane écarta ses fesses et s’amusa avec son anus, tout en caressant sa poitrine de son autre main. Sa mère s’inquiéta de lui trouver une drôle de voix, et lui parla de nouveau du comportement étrange qu’elle avait depuis peu. La conversation s’éternisa, et Mademoiselle ne cessa de la masturber adroitement. Laure en fût atrocement gênée, comme si ça mère avait pu voir ce qui se passait. Elle était toutefois trop bien domptée pour réagir, et se laissait faire passivement, ouvrant d’elle-même ses cuisses à l’équerre. Lorsqu’elle put enfin raccrocher, Orane l’avait si excitée que son sexe était ruisselant de mouille. Elle jouit en reposant le combiné.

 

- Devant ta propre mère ! Tu es vraiment une salope ! Tu ne t’étonneras pas après que je puisse te considérer comme une chienne ? l’interrogea ironiquement Orane.

 

- Non Mademoiselle, répondit Laure, anéantis. Vous avez raison, je ne mérite pas mieux.

 

- Alors à quatre pattes, vite !

 

Laure en pliant les bras, posa la joue sur le plancher. Elle sentit le souffle de Mademoiselle sur sa peau. Elle éprouva le même plaisir teinté de honte qu’elle ressentait chaque fois qu’elle s’exhibait devant sa Maîtresse. Elle se rendit compte que même en pensée, elle appelait désormais Orane « Mademoiselle » ou « Maîtresse ». L’Asiatique fixa le collier et la laisse autour de son cou, et agita de façon menaçante le martinet devant ses yeux

 

- Tu vas maintenant te comporter comme une gentille chienne. Tu vas marcher à mes cotés, et tu t’arrêtes quand je m’arrête, c’est clair.

 

- Oui Mademoiselle, j’ai compris.

 

- Les chiennes ne parlent pas, elles aboient fit Orane en faisant claquer les lanières du martinet sur son dos.

 

Laure resta un instant effarée devant cet ordre odieux. Sa dépravation semblait sans limite. Le martinet s’abattit sur sa croupe offerte, et elle gémit un pitoyable aboiement.

 

- Plus fort ! cria Orane en la frappant de nouveau.

 

- Ouaf Ouaf !

 

Laura jappa d’une voix claire, parfaitement consciente d’être totalement ridicule et grotesque. Tirant sur sa laisse, Orane lui fit faire le tour du salon, stoppant soudainement avant de repartir d’un pas tantôt vif, tantôt lent et gracieux. La pauvre Laure suivit tant bien que mal, les genoux rougis. Durant la promenade, la lycéenne s’emplit peu à peu du caractère servile de l’animal, et léchait la main de sa Maîtresse à chaque arrêt.

 

- Tu es un bon toutou, lui dit-elle en lui caressant distraitement la tête. Tu mérites d’aller jouer un peu dehors.

 

Laure dut suivre sa perverse rivale dans le jardin qui bordait la maison. Elle remercia une fois de plus la haute haie qui la préservait des regards du voisinage. L’herbe humide et grasse s’incrustait dans la chair de ses paumes et de ses genoux. Le rythme rapide que lui imposait Mademoiselle la réchauffa rapidement, mais elle fut soudain prise d’une terrible envie d’uriner. Orane le remarqua à ses tortillements comiques du bassin, et lui ordonna de se soulager.

 

- Allez, ma chienne, fait ta pisse ! Allez !

 

- Oh pitié, Mademoiselle Orane, pas ça, je ne pourrais jamais, sanglota Laure.

 

- Il me semble t’avoir dit que les chiennes ne parlent pas, rugit Orane en la cinglant violemment entre les cuisses avec son martinet.

 

Un second coup, mieux ajusté, l’atteignit sur le sexe, et Laure se recroquevilla à terre sous la douleur. Sous la menace des fines lanières de cuir, Laure, livide, s’accroupit pour obéir.

 

- Non, pas comme ça ! commanda Mademoiselle. Je veux que tu le fasses à quatre pattes, contre cet arbre, la jambe bien levé.

 

Laure, en sanglotant, prit la pose demandée. Elle prit appuis sur ses paumes posées bien à plat sur le sol, et leva la jambe aussi haut qu’elle pouvait. Elle crut un instant qu’elle n’y arriverait pas, qu’elle allait craquer, mais son envie fut la plus forte. Un long jet doré jaillit de son sexe pour s’écraser au pied de l’arbre. Laure se sentait totalement indécente, souillée, et pleurait en silence. La fine asiatique se pencha alors sur elle, en lui flattant délicatement le dos.

 

- Là, c’est bien, tu es une bonne chienne lui susurra-t-elle presque tendrement à l’oreille. Je suis contente de toi, tu mérites une récompense. Je vais te réchauffer un peu.

 

L’Asiatique l’enlaça délicatement, déposant de fugaces baisers sur son dos nu. Laure ne bougea pas, mais ses sanglots s’apaisèrent peu à peu. Les lentes caressent d’Orane sur sa peau faisaient naître en elle une douce chaleur. Elle tenta de parler, mais l’index de la jeune fille se posa légèrement sur sa bouche.

 

- Chut, ne me forces pas à te punir murmura-t-elle.

 

Laure lui manifesta donc sa reconnaissance par un bref jappement heureux, avant de lui lécher humblement la main. Les gestes de sa Maîtresse se firent plus précis, et elle la masturba bientôt avec la même adresse que tout à l’heure. Laure se sentit comblée en sentant la langue experte de l’Asiatique se poser sur les lèvres luisantes de son sexe. Mais alors qu’elle était au bord de l’extase, les lèvres minces de l’adolescente se décollèrent soudainement de sa chatte, la laissant frustrée et pantelante. Laure voulut la supplier de continuer, mais elle ne savait pas comment les chiens supplient. Elle rampa donc aux pied de sa Maîtresse, et lui lécha servilement les chaussures. Elle s’appliqua à bien sortir sa langue, comme Mademoiselle aimait, et se mit à remuer les fesses de façon vulgaire. Cela fit rire aux éclats Orane, mais celle-ci en voulait davantage.

 

- Si tu veux une caresse, ma chienne, il faut faire la belle.

 

Laure en resta un instant interloquée. L’imagination perverse de la belle asiatique n’avait de cesse de lui trouver des brimades de plus en plus déshonorantes et sordides. Les joues en feu, elle se redressa lentement, à genoux, repliant les bras pour amener ses mains au niveau de sa poitrine. Mademoiselle ne fut toujours pas satisfaite, et corrigea sa position en promenant les lanières de cuir sur son corps. Comme pour lui signifier que la récompense était terminée, et qu’une punition pourrait très vite arriver. Elle exigea que Laure se tiennent accroupie, sur la pointe des pieds, les fesses reposant sur les talons. La lycéenne dut alors ouvrir largement les cuisses et se tenir bien cambrée, les mains ramenées juste sous ses tétons. Elle dut enfin haleter comme un toutou, la bouche grande ouverte, langue pendante. Elle garda cette position infamante tandis qu’Orane tournait autour d’elle, caressant sa croupe, soupesant ses seins ou titillant ses tétons érigés.

 

Sa dominatrice fut sans doute ravie de son abjecte docilité, car elle lui fit reprendre sa position de levrette, et recommença son cunnilingus. Elle se servit du manche de cuir du martinet comme d’un phallus, pénétrant profondément son vagin, alors que sa langue remonta vers sa rosette. Une fois son anus bien humide, elle entreprit de le dilater doucement de ses doigts. Puis elle ressortit le manche luisant de cyprine de sa vulve rasée, avant de l’enfoncer dans son petit trou. Laure sentit son rectum s’ouvrir lentement pour accueillir la poignée au fond de ses reins. L’Asiatique redonna quelques coups de langue rapide sur son clitoris gonflé, qui procurèrent à Laure une jouissance intense et violente. La tête au sol, le cul en l’air, elle reprenait son souffle, le martinet toujours fiché en elle.

 

- C’est parfait, ricana Orane, il ne te manquait plus qu’une queue.

 

Elle sortit alors l’os de plastique de sa poche, et le lança à une dizaine de mètre.

 

- Allez, ma chienne va chercher ! Vite, ramène le nonosse, en aboyant bien fort. Et interdiction de perdre ta queue en route, où il t’en cuira.

 

Laure se lança péniblement à la recherche du jouet, toujours à quatre pattes, serrant le plus fort possible son anus autour du manche de cuir.

 

- Je veux t’entendre aboyer ! lui rappela alors Orane.

 

- Wouf Woouf

 

- Plus fort ! insista sa Maîtresse en lui donnant un violent coup de pied aux fesses.

 

- WOUF WOUF OUAF

 

Arrivée vers l’os, Laure hésita un instant sur la façon de rapporter le jouet, puis le prit entre ses dents, avant de repartir vers sa propriétaire, aussi vite que lui permettait sa posture. Le jouet émettait de petits couinements risibles lorsqu’elle le serrait dans sa bouche. Elle dut de nouveau « faire la belle » pour remettre le jouet à Mademoiselle, qui le relança aussitôt. Le jeu dura ainsi une dizaine de minutes, puis sa Maîtresse la fit rentrer à la maison. Laure était extenuée et trempée de sueur. Mademoiselle eut la générosité de lui accorder une douche et une heure de repos avant qu’elle ne s’occupe du déjeuner. Mais avant, Laure, en chienne bien éduquée, dut bien sur lui apporter ses pantoufles, les tenants dans sa bouche, toujours à 4 pattes.

 

 

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Mardi 28 février 2 28 /02 /Fév 21:14

Chapitre 8: Grandeurs et déchéance

Au bout de quelques semaines de pareils traitements, Laure faisait peine à voir. Elle avait perdu l’assurance hautaine qui faisait sa réputation. Constamment sur la défensive, elle bafouillait chaque fois qu’on lui adressait la parole, et paraissait terriblement mal à l’aise avec ceux qu’elle prenait de haut dans le passé. Après ce qui s'était passé dans les vestiaires du gymnase, Laure devint rapidement la brebis galeuse de sa classe, et même du lycée entier. Les adolescents sont prompts à mépriser ceux qu’ils portaient aux nues auparavant, et sa passivité face aux brimades et l’attitude servile que lui imposait Orane achevèrent de détruire sa glorieuse réputation.

Il était devenu si facile pour sa Maîtresse de la ridiculiser en public, que presque tous les autres élèves s’y mirent également. A l’inverse, la jeune Asiatique rayonnait littéralement, et était de toutes les fêtes. En un mois, elle était devenue le nouveau centre d’attention du Lycée. Mais Laure acceptait cette nouvelle situation. Elle jouissait même terriblement de son esclavage clandestin. Tout concourait à l’exciter : les ordres humiliants, l’index qu’Orane, exprès, agitait devant elle sous le regard des autres élèves, au risque de la trahir. Et bien sur les séances en dehors du Lycée. Ce qu’Orane appelait son « dressage »…

Ainsi, un week-end, les parents de Laure s’absentèrent, et Orane lui fit part de son attention de passer la nuit chez elle. Laure tressaillit à l’idée de servir Mademoiselle sous son propre toit, mais elle ne put que céder une fois plus à ses exigences. Les parents de Laure partirent le samedi matin chez ses grands-parents, en Moselle, et une heure plus tard, Orane sonna au portail. Laure se précipita dehors ouvrir le portail afin de ne pas faire attendre son impatiente Maîtresse. Celle-ci lui avait imposé depuis peu quelques nouveaux accessoires à la tenue de soubrette qu’elle devait porter pour la servir. Elle portait une paire de bottines basses en cuir, dont les talons mesuraient au moins 10 cm de haut, qui l’obligeait à trottiner maladroitement sur l’allée de gravier. Elle avait également des bas à larges résilles noires retenus par un porte-jarretelles rose. Et bien entendu, elle avait toujours son minuscule tablier et sa coiffe de bonniche. En dehors de ça, elle était intégralement nue. Heureusement, la cour était entourée par une haie de troènes, et le haut portail la protégeait des regards. Laure ouvrit la porte en faisant une large révérence :

- Votre esclave est honorée de pouvoir vous servir, Mademoiselle

Orane l’avait dressée à ces signes de respect envers elle, et la dernière fois que Laure l’avait oublié, elle avait dû passer une heure au coin, agenouillée sur une règle et portant une lourde encyclopédie sur sa tête. Mademoiselle passa devant elle, sans un mot, se réjouissant de la voir trembler de froid par cette fraîche matinée de novembre. Laure la guida jusqu’au salon et attendit que la belle asiatique s’installe dans le canapé avant de se prosterner en lui baisant les pieds.

- Montre moi tes devoirs, fit froidement Orane en la repoussant du bout de sa chaussure.

- Bien Mademoiselle

Laure s’exécuta en branchant le caméscope de son père sur le téléviseur, en lança la vidéo qu’Orane lui avait imposée de tourner. Les « devoirs » particuliers qu’Orane lui donnait comme à une écolière vicieuse étaient devenus un rituel, qui donnait lieux à de terribles punitions si Orane ne jugeait pas son travail satisfaisant. Et ce devoir fut particulièrement éprouvant : Laure devait faire devant la caméra un strip-tease « digne de la salope qu’elle était » avait précisé Mademoiselle, puis se branler avec un gode vibrant. Dans tous les trous. Jusqu’à l’orgasme. Bien sur, il lui revenait d’aller acheter l’objet, avec son propre argent de poche. Laure repensa à l’angoisse qu’elle avait éprouvée devant le sex-shop de la petite bourgade. Elle avait patienté une heure au coin de la rue, attendant que la rue se vide, avant de pénétrer dans la boutique d’un pas rapide, terrorisée à l’idée de rencontrer quelqu’un de sa connaissance. Mais le pire fut quand le vendeur lui avait demandé ses papiers, afin de vérifier qu’elle était bien majeure. L’homme ne fit aucun commentaire, mais Laure ne s’était jamais sentie aussi honteuse de sa vie.

Les images commencèrent à défiler sur l’écran, et Orane claqua des doigts en pointant l’index vers le sol à ses pieds. Laure se mit aussitôt à quatre pattes et rampa vivement vers Mademoiselle.

- Tourne toi, le cul relevé, les fesses écartées à deux mains, le front au sol.

Alors que Laure obéissait vilement, Orane étendit ses jambes fines et posa ses semelles sur sa croupe.

- Tu me serviras de repose-pied pendant que je vérifie ton travail, lui annonça-t-elle chaleureusement.

Comme Laure ne répondait pas, elle frotta sèchement sa semelle contre la raie largement ouverte que lui présentait son esclave.

- Ouch, merci de cet honneur, Mademoiselle, geignit-elle

- Mais de rien, pétasse ! fit Orane. J’espère que tu t’es appliquée, car sinon tu te souviendras de ce week-end.

- J’ai fait de mon mieux répondit humblement Laure. J’espère que vous serez fière de votre bonniche, Mademoiselle.

- Nous verrons ça dit Orane en montant le son de la télé. En attendant, silence et ne bouge plus, catin !

Le salon s’emplit des basses puissantes du morceau de techno que Laure avait choisi pour son strip-tease. Elle savait que Mademoiselle aimait ce disque. Le nez collé au planchez, Laure ne voyait pas les images, mais elle imaginait parfaitement le plaisir qu’elles procuraient à sa jeune Maîtresse. Elle repensa à ses déhanchements lascifs et osés alors qu’elle dansait devant l’objectif du caméscope posé sur la commode qui faisait face à son lit. Elle avait ensuite pris un air gourmand en déboutonnant son chemisier, massant ses seins lourds et fermes, les présentant à pleines mains avant de les lécher du bout de la langue. Une fois nue, elle pris toute une série de poses obscènes, révélant chaque recoin de son anatomie à l’œil froid de la caméra. Orane s’amusait énormément du spectacle, et Laure entendait parfois fuser son rire cristallin. Oui, pensait-elle, il devait être amusant de voir celle qui était autrefois sa rivale s’humilier et se ridiculiser de la sorte. Question de point de vue. De son point de vue de repose-pied, elle souhaitait juste que ces rires étaient signes que son devoir plaisait à sa Mademoiselle, et qu’elle ne serait pas punie. En entendant sa voix sortant du téléviseur à plein volume, Laure sut que la deuxième partie de la cassette commençait.

- Bonjour, je suis Laure Clermont, élève de terminale S au lycée Victor Hugo, et délégué de ma classe, avait-elle récité à genoux, en déballant le gode. Mais je suis également une chienne en chaleur, propriété exclusive de Mademoiselle Orane de Bréot. Et comme toutes les chiennes en rut, j’adore sucer des bites.

Laure fut profondément humilier de s’entendre prononcer de telles paroles. Elle se revit faisant coulisser le gode entre ses seins, avant de l’avaler goulûment. Les bruits de succions qui lui parvenait étaient odieux. Orane restait muette, mais Laure sentait à la façon dont elle bougeait les jambes sur son dos que la scène commençait à l’exciter. Mademoiselle prenait effectivement beaucoup de plaisir à voir son esclave s’empaler frénétiquement sur le sexe de plastique. Le vrombissement de l’appareil et les sons humides que sortaient de sa chatte furent bientôt couverts par les râles de l’adolescente. Laure jouissait sur l’écran, à quatre pattes, se masturbant profondément dos à la caméra. Puis elle se redressa, sortit un instant du champ du caméscope et revint avec un pot de margarine.

- Comme toutes les putes, avait alors expliqué Laure, j’aime beaucoup être enculée. Je vais vous montrer comment je fais.

Elle s’était alors de nouveau tourner dos à l’objectif, toujours à quatre pattes, et avait largement écarté les jambes.

- Tout d’abord, il est important de bien se beurrer la raie, avait-elle ajouté avant de cueillir une noix de margarine de l’index et de s’oindre l’anus.

Mademoiselle rit de nouveau en voyant le doigt luisant aller et venir dans la rosette de Laure. C’était elle, évidemment, qui avait dicté à Laure les phrases mortifiantes qu’elle prononçait à l’écran. Les gémissements reprirent bientôt, et Laure repensa à la douleur qui l’avait envahie alors qu’elle poussait bien à fond le gode entre ses reins. Elle se sentait déchirée en deux, mais elle avait tenu bon et appuyé fortement sur le leurre, l’enfonçant jusqu’à la garde. Elle avait ensuite mit le vibreur en marche, et commencé un lent va-et-vient. La douleur s’était alors transformée en douce chaleur, et le plaisir l’avait de nouveau envahi. Chaque fois plus intense depuis qu’Orane l’avait initié au plaisir anal. Laure se sentit de nouveau mortifiée alors qu’elle entendait ses râles et soupirs se transformer en véritables cris de jouissance. Mademoiselle poussa encore le volume, absolument ravie de contempler la déchéance de sa chienne. La jolie Laure était devenue une véritable bête à plaisir, un parfait objet sexuel dont on use à sa guise. Tantôt salope à pornos, tantôt repose-pied ou paillasson. Et toujours aussi prompte à l’orgasme. Elle suivit la vidéo jusqu’à ce que Laure fut secouée des spasmes du plaisir, et nota avec joie que sa rondelle resta largement ouverte après qu’elle eut retiré le gode. Mademoiselle coupa alors la télé, et retira ses pieds des fesses de Laure. Celle-ci se tourna et demanda d’une voix faible si sa propriétaire était contente de son travail.

- Pas vraiment, menti Orane, tu as oublié de bien montrer ton visage lorsque tu jouissais. Et le strip-tease aurait pu être bien plus chaud. Et le gode plus gros.

- Je… je suis désolée, fit Laure. Je serais très honoré de subir une punition méritée pour vous avoir déplu…

Laure se sentait anéantie. Durant la terrible humiliation qu’elle venait de subir, elle avait sincèrement souhaité plaire à sa maîtresse. Orane dut sentir à quel point elle était éprouvée, et lui esquissa un petit sourire.

- Je me sens l’âme généreuse aujourd’hui, et je vais donc suspendre provisoirement ton châtiment.

- Oh! merci, Mademoiselle dit Laure en embrassant ses souliers


- Ne te réjouis pas trop vite ! Et files enfiler ton imper noir, on va sortir faire un peu de shopping.

- Bien Mademoiselle, a vos ordres.

Laure n’osa pas discuter les instructions de sa jeune Maîtresse, mais elle était anxieuse. La simple idée de devoir sortir nue sous son léger imper noir, en pleine rue, la rendait très mal à l’aise. A part devant Orane, Laure restait une jeune fille très pudique. Mais après tout songea-t-elle, elle devait déjà s’estimer heureuse qu’Orane lui ait permis de quitter son tablier et son bonnet de soubrette. Et s’il lui prenait la fantaisie de l’exhiber et de l’humilier en pleine rue, après tout, c’était son droit. Elle avait d’elle-même fait don de son corps à Mademoiselle. Laure se hâta de la rejoindre en entendant résonner la clochette d’argent, symbole de sa condition de domestique. Parvenue au bas de l’escalier, elle fit de nouveau une gracieuse révérence devant Mademoiselle. Devant son accoutrement, Orane rit de nouveau, et tourna son esclave vers la glace de l’entrée. Laure rougit de la tête au pied en découvrant son reflet. L’imperméable avait un col très ouvert, et il lui suffisait de se pencher légèrement pour exhiber son opulente poitrine. De plus, le vêtement lui arrivait à mi-cuisse, et ne cacherais rien de son sexe glabre si elle s’asseyait. Ses bottines à haut talon et ses bas résille complétait le tableau. La jolie asiatique s’esclaffa de nouveau :

- C’est parfait, tu as tout d’une pute ! Dommage qu’on n’ait pas le temps d’arranger ton maquillage, mais le bus va bientôt arriver. Allez, ouste !

Laure, tête basse, suivit donc sa terrible dominatrice, en frissonnant dans l’air glacé.

 

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Vendredi 24 février 5 24 /02 /Fév 21:32

Chapitre 7: Dans les vestiaires filles

 

Le réveil résonna dans sa tête. Il était l’heure de se lever. Laure émergea sans joie d’un sommeil sans rêve. Elle se souvint du jour de la semaine et son cœur se serra. Le vendredi était arrivé. En fin de matinée aurait lieu le prochain cours de gym. Le premier depuis qu’Orane l’eut surprise dans les vestiaires, il y’a de cela quinze jours maintenant. L’incroyable soulagement éprouvé lorsqu’elle avait appris que le cours de la semaine dernière était annulé s’était complètement estompé. Mme Jacquet, sa professeur d’EPS était rétablie de sa grippe, et à présent aucune échappatoire n’était possible. Elle allait devoir exhiber face à toute la classe son sexe rasé.

La veille au soir, Orane lui avait téléphoné. Laure, effondrée, avait tenté sans grande conviction d’infléchir la volonté de sa maîtresse, en lui demandant si elle pouvait se faire désormais porter malade pour les cours d’éducation physique.

Mais la réponse l’avait immédiatement remise en place :

- Pour qui tu te prends, petite chienne ? Tu crois être en position de négocier ?

Elle n’avait pas oublié les paroles de la perverse asiatique.

- Il faut te rendre à l’évidence : c’est demain que ta nouvelle condition éclatera aux yeux de tous, et je compte sur toi pour être à la hauteur. Tu n’as pas intérêt à te dérober. Essaie de cacher le moindre détail, et j’exhibe les photos que tu connais.

Laure ne put s’empêcher de balbutier bêtement :

- Mais comment je vais expliquer ça quand les autres filles me le demanderont ?

Orane éclata de rire.

- Tu tiens à raconter que c’est moi qui t’ai épilée dans le cadre de ton dressage ?

Laure rougit à cette seule évocation :

- Non, avait-elle humblement répondu, je ne préfère pas, si vous m’en laissez le choix.

Orane avait répliqué, avec une pointe d’impatience qui fit frissonner son esclave:

- Alors t’as qu’à leur raconter que tu as fait ça pour exciter les mecs.

Les larmes vinrent aux yeux de Laure quand elle s’entendit protester :

- Mais… tout le monde sait qu’en ce moment, je n’ai pas de petit copain.

La réponse fut un aboiement exaspéré :

- Mais qu’est-ce que tu peux être gourde, c’est pas croyable ! Incapable d’inventer le moindre mensonge ! Et puis qu’est-ce que tu veux que ça me foute, c’est ton problème après tout. Enfin… puisqu’il faut tout te dire… tu expliqueras que t’as perdu au strip-poker contre des copines et que comme gage t’as dû te laisser raser la foufoune.

Laure sursauta à cette évocation : c’était plus humiliant que tout ! Elle voulut demander à Orane de revenir à sa première option, mais les mots se bloquèrent dans sa gorge lorsqu’elle entendit sa maîtresse lui lancer :

- Ce week-end, je vais te donner cinquante coups sur tes grosses fesses, ça t’apprendra à faire ta mijaurée et à importuner ta maîtresse pour des détails.

Toute velléité de résistance quitta Laure, qui, se souvenant de son statut et de son contrat, répondit doucement :

- Merci de veiller à mon éducation, Mademoiselle.

Elle entendit Orane ricaner, ce qui la soulagea. C’était le signe que sa Maîtresse était satisfaite et ne chercherait pas dans l’immédiat à majorer sa sanction. Puis cette dernière ajouta :

- Dès demain matin, tu amèneras toi-même l’instrument qui me permettra de marquer ton cul. Et tu n’as pas intérêt à te foutre de moi : si j’estime que tu n’as pas choisi quelque chose d’assez cinglant, je t’envoie cul nu dans un sex-shop pour acheter un martinet.

Laure répondit, comme mue par un automatisme :

- Bien Maîtresse.

Orane poursuivit sur sa lancée :

- Je te conseille de t’épiler convenablement pour demain. Que je voie un seul de tes poils de cul dans le vestiaire, et je garantis que tu le regretteras. Au fait, pour l’occasion, tu enfileras l’une de tes grosses culottes de coton, tu sais, les blanches à pois roses, ça coïncidera mieux avec ton sexe de petite fille.
Laure subit une nouvelle bouffée de honte. Orane, qui avait intégralement fouillé sa lingerie, était tombée sur deux de ses vieux slips de gamine qui traînaient au fond de son armoire depuis plusieurs années, et qu’elle avait oublié depuis. A cette découverte, l’Asiatique avait longuement plaisanté les goûts vestimentaires de son esclave, avant d’ordonner : « Ne les jette pas, garde-les. Tu les mettras quand je te le demanderai, ça me fera trop marrer de te voir te dandiner comme une gourde avec ces grosses culottes. » A présent, il allait falloir en porter une devant toutes les filles de la classe avant de leur montrer son sexe glabre ! Laure en fut d’autant plus bouleversée que, vis-à-vis de ses camarades, elle s’efforçait toujours de soigner sa lingerie.

Pour clore la communication, Orane avait ajouté :

- Pas de soutien-gorge non plus ça complètera ton portrait de petite fille, je veux voir tes grosses loches partir dans tous les sens pendant tout le cours de gym, pour que ça attire l’attention sur toi. Et estime-toi heureuse que je ne te fasse porter aucune inscription sur ton cul, ton sexe ou tes pis de vache.
Laure remercia et raccrocha. Elle espérait au fond d’elle que la nuit lui porterait conseil.

Mais à présent le matin était venu sans qu’elle ait trouvé la moindre échappatoire. Elle se disait que le seul moyen de se soustraire à l’emprise d’Orane serait de fuir la ville, mais elle n’avait nul endroit où aller, et ne se sentait pas non plus le tempérament d’une fugueuse. De plus, elle tenait à obtenir son bac, ce qui ne serait pas possible si elle quittait brusquement son lycée. Enfin, elle se voyait mal expliquer la situation à ses parents ou à ses amies. Si Orane apprenait sa délation, ou constatait son départ, elle distribuerait à tout l’établissement ces photos si compromettantes. Laure n’oserait plus jamais revenir dans la région, et elle manquait de perspective, d’imagination, pour projeter de mener sa vie ailleurs. Sa jeunesse dorée ne l’avait jamais préparé à cela. Le pis-aller était d’attendre patiemment l’échéance du bac.
Elle avait toutefois puisé suffisamment de courage au fond elle pour tenter une dernière fois de convaincre Orane de la laisser proposer l’explication de son choix quant à son épilation. Elle voulait s’inventer un mystérieux petit ami, et laisser les filles croire qu’elle avait cela pour lui, par amour. C’était à ses yeux la meilleure option. Cela n’empêcherait pas les ragots de circuler, mais la plupart de ses camarades étaient d’incurables romantiques convaincues que l’on pouvait tout faire pour l’ « Homme de sa vie »… Oui, c’était indéniablement la solution la moins catastrophique pour son image.

Mais il restait à convaincre sa tyrannique maîtresse. Pour cela, elle avait longuement répété dans sa tête le petit speech qu’elle lui récita à la grille du lycée, avant le début des cours :

- Bonjour Mademoiselle, je vous ai apporté la… cravache que j’utilise pour l’équitation. La minable traînée que je suis espère que cela vous conviendra pour marquer mon gros cul. Je… Je vous suis très reconnaissante po… pour ces cinquante coups… qui m’aideront à être une chienne plus dévouée pour sa Maîtresse.

Malgré sa détermination, Laure ne put empêcher sa voix de trembler. Elle savait que la morsure de la cravache était particulièrement douloureuse. Elle craignait de ne pas pouvoir en supporter autant. Orane sentit ce trouble chez la jeune fille.

Elle comprit rapidement que si cette petite garce cherchait si vilement à lui plaire, c’est qu’elle avait quelque chose à lui demander. En souriant, elle demanda à Laure d’ouvrir son cartable et de lui monter l’instrument :

- Bien, cela va te faire très mal, tu t’en doutes… Et qu’oses tu espérer en retour, pauvre petite pute ?

Laure fut déstabilisée en un clin d’œil d’être aussi transparente devant la belle Asiatique. Elle ne put que bredouiller piteusement sa requête, les larmes aux yeux, en suppliant :

- Je vous en supplie, Mademoiselle, s’il vous plait, je serai sage, je vous le jure, je serai une gentille chienne…

Laure entendit ces mots comme quelqu’un d’autre les prononçait. Les yeux baissés, elle entrevit le sourire moqueur d’Orane.

- Soit, lui annonça-t-elle à sa grande surprise, je suis de bonne humeur ce matin. Tu pourras t’expliquer à ta guise.

- Oh, merci ! Merci, Mademoiselle

- Mais de rien, Laure, tu auras l’occasion de me remercier de ma bonté après le cours d’EPS. En nettoyant mes baskets. Avec ta langue, bien sur, paillasson !

- Je… Oui, Mademoiselle, ce seras fait… Avec plaisir. Merci.

Laure garda la tête basse tandis qu’Orane s’en allait rejoindre le cours de Philo.

Elle était loin d’être soulagée, la facilité avec laquelle Orane avait cédé l’inquiétait. Elle se rendit en classe lentement, se demandant quel coup tordu lui réservait sa perfide « camarade de classe ».

La jolie lycéenne eu beau avoir toute la journée pour s’y préparer, le cours de gym de dernière heure fut encore pire ce qu’elle attendait. Le temps s’était radouci, et toutes les filles de sa classe s’étaient mises en tee-shirt. Orane l’avait encouragée d’un regard noir à faire de même, et on pouvait deviner l’auréole sombre des tétons à travers son fin maillot blanc. Comble de malheur, Mme Jacquet avait prévu pour exercice une séance de stepping, et chaque mouvement faisait bouger outrageusement sa lourde poitrine libre. Tous le monde se rendit ainsi compte qu’elle ne portait pas de soutien-gorge, et elle surprit quelques garçons échanger des commentaires en ricanant à voix basse. La lycéenne ressentait une douleur lancinante au niveau de ses épaules et de seins malmenés par ce traitement. Orane s’était placée à ses côtes, et l’encourageait discrètement à ne pas mollir : « Allez, gosse vache, du nerf ! Suis bien le rythme, n’ais pas peur d’agiter tes mamelles. »

A la pause, la jeune fille était écarlate, autant à cause de l’effort que de la honte qui la submergeait. C’était la première qu’elle connaissait une telle humiliation en public. Elle avait le sentiment d’avoir été exposé comme une bête de foire. Lorsque sa professeur d’EP la prit un instant à l’écart durant la pause pour gentiment lui conseiller d’adopter pour la gym des sous-vêtements de maintien adaptés, la ravissante déléguée souhaita disparaître dans un trou de souris. Elle ne put qu’opiner, la tête rentrée dans les épaules. Mme Jacquet lui fit un petit sourire, étonnée de la voir ainsi et la changea d’activité sportive pour le reste de l’heure. Pour ses professeurs, elle gardait l’image d’une fille de bonne famille hautaine et un peu prétentieuse qui ne pouvait s’empêcher de critiquer ses enseignants à chaque conseil de classe. Laure fut sincèrement reconnaissante de la compréhension dont semblait malgré tout faire preuve sa prof, mais cela ne lui laissait qu’un répit avant le pire. Et lorsque la cloche sonna, Laure se dirigea vers les douches avec le sentiment d’aller à son propre enterrement.
Les vestiaires étaient une pièce carrée dont trois des murs étaient occupées par des bancs et des portes-manteaux. Laure se dirigea vers une place libre, à l’opposée de la salle des douches. Le front empourpré, elle se mit face au mur et commença à retirer son tee-shirt. L’adolescente pouvait sentir les regards braqués dans son dos. Au milieu des brouhahas des conservations, elle perçut distinctement un bref raclement de gorge. Orane la rappelait à l’ordre, et lentement son esclave se tourna face à ses camarades de classe. L’Asiatique jubilait de voir sa rivale de toujours aussi désemparée, froissant nerveusement son maillot en tentant d’éviter les regards des autres filles. C’était encore mieux que dans ses rêves les plus fous. Bien sur toutes les filles mourrait d’envie de savoir pourquoi leur déléguée n’avait même plus un soutien gorge à se mettre pour le sport, mais personne ne faisait encore la moindre remarque. Laure était encore connue pour avoir la répartie facile, et il ne valait mieux pas se la mettre à dos si l’on espérait encore être invité à une fête lycéenne. Mais même les membres les plus fervents de sa petite cours d’autrefois, comme Nathalie ou Ludivine semblait se poser des questions. Toutefois, lorsque Laure enleva son short et qu’elles aperçurent cette fille toujours si élégante boudinée dans une culotte blanche à pois rose visiblement destiné à une enfant, ce fut trop. Ce fut d’abord quelques timides ricanements, mais bientôt toutes les occupantes du vestiaire se mirent à rire franchement. Claire, une jeune rouquine constellée de taches de rousseur lui demanda si sa garde-robe avait flambé. Laure ne sut que répondre, elle semblait avoir perdu tous ses moyens. A présent, les jeunes filles s’étaient toute dévêtue et se dirigeaient vers les douches. Orane lui assena le coup de grâce :

- Et tu comptes le garder pour te laver, ça fait aussi maillot de bain ?

Les lycéennes se remirent à rire, et tous les regards se braquèrent vers elle. En retenant ses larmes, Laure se tortilla pour retirer sa ridicule petite culotte. Comme Orane lui avait ordonné, elle ne fit pas un geste pour se dissimuler. Et l’hilarité générale repris de plus belle.

- A mon avis, il n’y a pas que sa garde robe qui a flambé, se moqua Samia.

- Tu m’étonnes, reprit une autre fille, elle en a même perdu tous ses poils dans l’incendie !

- Je comprends mieux la culotte de petite fille, maintenant reprit Claire.

- Non, sérieusement, pourquoi tu as fais ça ? questionna Nathalie, un peu gênée de voir cette fille qu’elle admirait ouvertement en si mauvaise posture.

Laure prit sur elle pour sortir son boniment d’une voix claire et ferme. Orane la laissait dire en silence, et Laure, mise en confiance, broda à l’envie sur un nouveau petit ami tellement beau, attachant et sensible qu’elle n’avait pu refuser ce « petit plaisir » au « nouvel amour de sa vie ». Au fur et à mesure de ses enjolivements, la jolie déléguée reprit confiance et retrouva ses attitudes d’autrefois. A force d’arguties et de jolies tournures, elle se sentait presque capable de retourner la situation, et en effet, ses camarades avaient fini de plaisanter à son sujet, et Laure retrouvait même dans certains regards une lueur de compréhension, et même d’envie pour cette « si jolie romance ».

- Mais au fait, demanda soudain Samia, qui est cette perle qui mérite tant de sacrifice ?

Aïe, Laure n’avait pas prévu ça. Elle chercha à toute vitesse un nom quelconque, mais Orane lui coupa l’herbe sous le pied.

- Moi je sais, dis la jeune asiatique jusque là silencieuse, c’est Richard Thomas!Je les ai surpris ensemble il y’a 15 jours, ici même.

Laure comprit en une fraction qu’Orane l’avait joliment piégé. Richard est un gros garçon boutonneux, si laid et si bête qu’il était la honte du lycée (et probablement aussi de sa famille). Il était devenu une telle tête de turc pour les autres élèves que ses parents avaient été obligés de le changer d’établissement en cours d’année. Les réactions ne firent évidemment pas attendre :

- Quoi ! Ce gros porc abject ! tu te moques de nous, Orane, fit Claire, visiblement sidérée

- Oui, allez Laure, dis-nous la vérité, reprirent Ludivine et Nathalie en chœur.

- N’est ce pas la vérité, Laure ? Vas tu me traiter de menteuse ? la défia l’Asiatique, prenant à parti toutes les autres filles.

Laure était tétanisée, incapable de dire un mot. Elle comprit en un éclair à quel point Orane l’avait bernée. Déjà, elle voyait sa rivale faire un pas vers son sac, d’où dépassaient les coins d’une large enveloppe kraft. Les photos. Si elle démentait, Orane n’hésiterait pas un instant à les montrer.

- Je… Non… Heu, je veux dire… Si, c’est… C’est vrai lâcha-t-elle tristement. »

C’était un cauchemar pour la jolie étudiante. Il était de notoriété publique que même si Richard Thomas était le dernier homme sur Terre, toutes les filles du Lycée préfèrerait devenir gay et laisser l’espèce humaine s’éteindre plutôt que de coucher avec lui. Elle-même avait beaucoup fait voir à ce pauvre garçon. Et maintenant, toutes les filles de sa classe pensaient qu’elle trouvait cette larve obèse « irrésistible », et était même aller jusqu’à se raser la chatte pour mieux l’exciter. D’après ses propres paroles. Elle comprenait mieux maintenant pourquoi Orane l’avait laissé sortir son beau baratin romantique. Comme une chasseuse cruelle, elle lui avait laissé entrevoir une porte de sortie avant de l’exécuter froidement. Du grand art.

- J’en reviens pas ! s’esclaffa Claire, c’est lui ton « prince au regard renversant », un type qui porte des lunettes double foyers.

- Incroyable, fit Nathalie avec une moue dégoûtée, tu es amoureuse du gros porc!

- Après tout ce que tu lui as fait endurer, c’est dingue ! reprit Ludivine

- Comme quoi, l’amour, la haine, c’est du pareil au même, ria une autre fille

- Qui se ressemble finit par s’assembler ! Ou l’inverse, je ne sais plus.

Les filles rirent tellement fort que Mme Jacquet passa la tête par la porte afin de leur demander de se calmer. Elle ne remarqua pas Laure, mais les rires reprirent du coup de plus belle. La professeur secoua la tête, résignée, avant de les laisser seules à nouveau. Maintenant, presque toutes les filles l’entouraient, se moquait d’elle. Nue, rasée, l’adolescente ne se sentait que plus vulnérable à leurs plaisanteries. Sa situation empirait à telle vitesse qu’elle se demanda si elle n’aurait pas mieux fait de laisser Orane montrer les photos, et de s’enfuir d’ici à toutes jambes. Mais encore une fois, elle s’était laissé porter par les évènements, et se maudissait de son manque de réactivité. Et lorsque Samia reprit la parole, elle sentit que les choses allaient encore empirer. La beurette avait un caractère farouchement indépendant, et avais toujours vu d’un mauvais œil le côté « reine du bal » de la déléguée.

- Moi je me souviens d’une fois où Laure nous avait proposé à Claire et à moi de rigoler un peu avec le gros porc…

- Oui, reprit Claire, je me rappelle. On l’avait coincé en salle de sciences, et Laure l’avait faussement accusé de lui avoir mis une main aux fesses et menacer de le dénoncer aux autres garçons.

- Qui l’aurait sûrement massacré, ce pauvre gros.

- Eh ! bien, il faut croire que maintenant elle aime ça, se faire peloter par Richard, se moqua l’Asiatique

- Oui, faut croire ! reprirent les autres. En attendant, le gros avait paniqué, et était prêt à tout pour éviter la correction. Alors Laure lui a fait faire le tour de la pièce, à quatre pattes, en grognant comme un porc. Couik, Couik ! C’était tordant.

- Incroyable, alors comme ça Laure, tu lui as fait du chantage, toi, ironisa Orane en la fixant dans les yeux. Laure ne put que baisser encore plus la tête.

- Ouais, acquiescèrent les lycéennes, c’est vraiment ignoble de faire ça à quelqu’un. Même si c’est Richard Thomas

- En tout cas, maintenant, le gros porc a trouvé une amoureuse, reprit Samia. Au fait, Laure, la fiancée du cochon, c’est pas la truie ?

Ce fut le déluge, toutes les filles riaient, l’appelait « Laure, la truie » en imitant le cri de l’animal. Samia et Claire se firent un clin d’œil, et l’empoignèrent avant le pousser dans les douches : « Allez, la truie ! C’est l’heure du bain. » Ainsi, bousculée, Laure tomba au sol. Deux de ses camarades la maintinrent à genoux en lui appuyant sur les épaules.

- A ton tour de faire la cochonne, reprit méchamment Samia. Comme ton petit ami avant, ça me paraît normal, non ? Qu’est ce que vous en penser, vous autres ?

Toutes les filles acquiescèrent en riant. Laure commença à prendre peur. Les dernières révélations de Samia avaient définitivement retourné l’ensemble des filles contre elles. Déjà fusaient les insultes et les exhortations à obéir. La pauvre Laure craignait sincèrement qu’elles ne finissent par en venir aux mains. Elle n’arrivait plus à penser tant cela lui paraissait irréel. Comment toutes ses soi-disant copines pouvait-elles lui faire ça ? Comment avait-elle pu être déchu si vite ? Paniquée, elle ne voyait aucune issu, a part se plier à leurs exigences avant qu’elles ne lui fassent vraiment mal. Alors elle s’appuya sur les mains et commença à avancer autour des douches. Un coup lui cingla les fesses : une des filles avait roulé sa serviette de bain pour la fouetter. « En couinant, la truie ! » De surprise, Laure lança un petit cri perçant qui provoqua un enthousiasme général. Les filles formèrent une haie autour de son parcours, et chacune lui gifla les fesses d’un coup de serviette à son passage. Laure se pressait à 4 pattes pour éviter les coups, et au fur et à mesure que ses fesses lui cuisaient, elle couinait de plus en plus fort. Ses « Hoink ! hoink ! » stridents se perdaient au milieu des cris et des rires.

Ses camarades de classe finirent par l’abandonner en larmes dans un coin des douches. Nathalie fut une des dernières à la quitter, la toisant de façon méprisante :

- Vraiment, je ne comprends pas comment on a pu traîner avec toi. Tu peux oublier mon numéro de téléphone, tu es vraiment trop nulle, en fait.

Laure resta recroquevillée sur elle-même pendant que les adolescentes se lavaient et s’habillaient, quittant peu à peu le gymnase. Elle continua de pleurer ainsi durant un long moment. Elle entendit soudain un bruit qui la fit se redresser. Orane la contemplait en silence, appuyer désinvoltement contre l’encadrure de la porte.

- Elles sont toutes parties, si c’est ce que tu attendais, dit finalement l’Asiatique.

- Qu’est ce que tu veux encore ! lui cria Laure, laissant enfin exploser sa colère. Tu peux être contente, dès demain, tous le lycée sera au courant de ce qui vient de se passer. Ma vie va être un enfer ! Tu peux montrer les photos, si tu veux, je ne t’obéirais plus ! De toute façon, je ne vois comment cela pourrait pire, après


Pendant que Laure se libérait de sa colère et sa frustration, Orane s’approcha d’elle en la fixant des yeux, sans un mot. Lorsqu’elle fut tout près de Laure, celle-ci fit un geste pour le repousser. L’Asiatique s’empara de ses poignets et plaqua vivement sa bouche contre la sienne. En sentant la langue chaude et fine d’Orane envahir sa bouche, Laure se débattit plus férocement. Mais malgré son corps gracile, l’Asiatique était vive et énergique. Sans cesser de l’embrasser, elle réussit à immobiliser les bras de Laure dans son dos. Laure lui donna alors quelque coup de pieds, et réussit à la faire trébucher. Orane s’agrippa alors plus fortement à elle, et l’entraîna dans sa chute. Plaquée au sol, Laure ne put de nouveau empêcher Orane de l’embrasser. Imperceptiblement, elle cessa peu à peu de se rebiffer. Malgré elle, son corps réagissait à se baiser passionné. Orane relâcha son étreinte pour caresser le bas de son dos. Elle continua de picorer de baiser son visage, et lui caressa tendrement les seins. La jolie déléguée ne luttait plus, au contraire, son corps allait au devant des gestes doux de l’Asiatique. Elle sentit son ventre s’allumer d’un coup, se libérant brutalement l’excitation accumulée dans la journée. Orane lui murmura quelques mots à l’oreille :

- Tu n’as pas encore compris, n’est ce pas ? Ce n’est pas à cause des photos que tu m’obéis. Ce n’était qu’un prétexte pour libérer ce que tu cachais au fond de toi. Ce que tu avais si peur de t’avouer à toi-même que tu t’es protéger derrière un vernis de suffisance de prétention. Ce besoin de te sentir dominée, asservie, esclave…

Laure essaya de protester, mais elle put lâcher qu’un long soupir de plaisir.

- J’aime te sentir comme ça, ajouta Orane, complètement fragile, complètement abandonnée

Jamais Orane ne lui avait parlé d’une voix si chaude et douce. Encore sous le choc de ce qui venait de se passer, elle avait désespérément besoin de tendresse et d’affection. Et que ce doux réconfort vienne précisément de la personne responsable de ces tourments la troublait encore davantage. Oui, sa rivale avait raison. Malgré tout ce qu’elle pouvait dire, les épreuves de cette journée l’avaient terriblement excitée.

La tête d’Orane se glissa lentement entre ses cuisses, sans cesser de l’embrasser. Le simple fait de sentir la pointe de la langue de l’Asiatique se poser sur son clitoris déclencha en elle un orgasme violent. Orane accentua encore sa caresse, et Laure s’allongea sur le dos, la tête renversée, et s’abandonna sans plus aucune honte au plaisir qui continuait de l’envahir. Orane lui fit véritablement l’amour, sans aucune violence, rien exiger d’elle. Laure fut traversée par des vagues de jouissance fantastiques. Quand elle fut enfin repue, elle se laissa délicatement laver en silence par son amante sous la douche. Laure était complètement déstabilisée par ses sentiments envers l’Asiatique. Elle avait éprouvé tellement de haine envers elle il y’a seulement un instant, et à présent… Elle se sentait reconnaissante, elle souhaitait lui plaire pour la remercier du bonheur qu’elle venait de lui offrir. Et le sourire mutin d’Orane qu’affichait en la dévorant des yeux n’arrangeait rien.

- Tu commences à admettre l’évidence, n’est ce pas ? lui demanda-t-elle. Sans lui laisser le temps de répondre, Orane enchaîna, Je vais donc te rendre les photos, quand dis tu ? Puisque tu m’as dit ne plus vouloir me servir, elles ne me servent à rien. Reprends les, et tout sera fini entre nous.

Laure en resta sans réaction. Elle n’avait qu’à les reprendre et cela serait terminé. Plus d’ordre, plus d’humiliations. C’était une chance inespérée. Pourtant la déléguée ne fit pas un geste pour s’en saisir. Car cela signifiait aussi ne plus avoir de relations avec Orane, ne plus connaître les plaisirs de la soumission.

- J’ai envie de t’aimer, ajouta Orane en lui caressant le visage, de te donner du plaisir, que tu m’en donnes, mais aussi que tu me montres jusqu’où tu peux aller, que tu me montres que tu peux aller plus loin encore pour moi. J’ai envie de te faire mal quand je devine ton envie d’avoir mal.

Cette déclaration acheva d’enflammer la lycéenne. Elle connaissait Orane depuis l’enfance, et pourtant elle ne l’avait jamais regardé ainsi. Elle était remplie de vénération pour cette fille si belle, autoritaire, intransigeante et douce à la fois. Toujours nue, elle se mit à genoux, les mains dans le dos.

- Vous avez raison, Mademoiselle. J’aime être une esclave, votre esclave… Je… Je crois que je vous aime. Je suis fière de vous appartenir.

- C’est bien, il est bon qu’une esclave aime sa Maîtresse, lui sourit Orane. Je suis satisfaite de ton comportement, tout à l’heure. Tu as déjà bien été punie, je vais donc lever ta sanction. Tu ne seras pas cravaché. Mais, par contre, j’espère que tu n’as pas oublié ta promesse de remerciement ?

- Non, Mademoiselle. Laure parut hésiter un instant puis ajouta, aurai-je la permission de vous lécher après, s’il vous plait Maîtresse ?

- On verra, rit Orane, si tu as bien travaillé, peut être…

Et c’est avec un air gourmand que Laure rampa lécher les baskets de Mademoiselle pour les nettoyer. Lorsque les deux adolescentes quittèrent enfin le gymnase main dans la main, la nuit était tombée depuis longtemps.

 

Par histoires-erotiques-de-soumission-feminine - Publié dans : L'asservissement de Laure - Communauté : Soumissions féminines
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