Le trajet en bus jusqu’à la galerie marchande fut pour Laure épreuve terrible. Assise près du couloir, à côté de sa Maîtresse, elle ne cessait de tirer les pans de son imperméable vers le bas, tentant désespérément de cacher son intimité. Orane la réprimanda d’une tape sèche sur la main, et devant le regard surpris du passager voisin, elle expliqua simplement, avec son plus joli sourire:
- Je la dresse !
Le passager, un cinquantenaire rougissant, détourna la tête en maugréant quelque chose sur le comportement des jeunes de nos jours. Laure souhaita disparaître entre les sièges. La tête enfoncée dans les épaules, rougissante de honte, elle dut ensuite suivre Mademoiselle sur le parking très fréquenté de la galerie. Laure était une très belle fille, et elle avait l’habitude du regard des hommes sur son corps, mais jamais il n’y avait surpris cette expression narquoise et ironique, la ravalant au rang d’objet. Elle entendit même quelques commentaires lubriques sur son passage, et se hâta en trottinant derrière la silhouette ondulante de l’Asiatique.
La lycéenne marqua toutefois un temps d’arrêt en découvrant où Orane l’emmenait : l’animalerie. Le magasin était désert à l’exception d’une dame âgée tenant un caniche nain dans ses bras. Mademoiselle flâna dans les rayons, avant de s’arrêter devant les colliers et les laisses. Elle choisit un large collier de cuir rouge clouté. Le cœur de Laure se serra. Elle comprit alors que sa Maîtresse voulait pousser sa soumission encore plus en avant. Après l’avoir réduite à l’état de servante, puis d’esclave sexuelle, après l’avoir privé de sa popularité et en avoir fait la risée de la classe, Mademoiselle voulait la rabaisser au rang d’animal domestique. Sous le regard stupéfait et choqué de la cliente au petit chien, Orane fit glisser son manteau sur ses épaules pour dégager son cou. La jeune fille serra le collier le plus qu’elle le pouvait sans l’étouffer. Laure éprouva pourtant une étrange fierté devant le regard de haine que leur lança la dame au caniche en quittant le magasin. Orane, satisfaite, lui ôta le collier et prit une laisse assortie. Elle fit ensuite le tour du magasin, et revint avec une écuelle et un jouet en plastique en forme d’os, puis se présenta au comptoir du magasin.
- Bonjour, j’ai acquis récemment une chienne qui aurait bien besoin d’être dressée. Que me conseillez-vous ?
La commerçante, une femme d’allure hautaine, lui présenta plusieurs modèle de martinet à longues lanières fines, permettant, assura-telle, de bien se faire respecter de l’animal sans toutefois le blesser sérieusement. L’Asiatique, d’un ton sec, demanda à Laure de choisir. La lycéenne opta d’une voix tremblante pour un modèle à la poignée de cuir noir. La vendeuse proposa à l’Asiatique une médaille pour son collier :
- Vous pouvez la personnaliser avec le nom de votre chienne, et ajouter vos coordonnées si jamais l’animal se perd ou s’enfuit. Cela ne prend que quelques minutes.
- C’est une excellente idée ! Je vous prends un insigne gravé : Propriété d’Orane de Bréot, avec mon numéro de portable en dessous.
- Bien, je vous fais ça tout de suite. Et quel est le nom de votre chienne ?
- L.A.U.R.E épela l’Asiatique.
Laure faillit défaillir devant le regard soupçonneux de la vendeuse, et fut soulagée de sortir du magasin. Le froid lui fit du bien. Lors du retour en bus, Mademoiselle ne lui permit pas de s’asseoir, et elle dut rester debout dans l’allée, exposée à tous les regards. La jeune fille n’eut pas pour autant de répit de retour chez elle. Le téléphone sonna, et Laure comprit en voyant l’heure, que ces parents l’appelaient pour lui dire qu’ils étaient bien arrivés. Mademoiselle lui ordonna de répondre, et pendant qu’elle décrocha, lui ôta son manteau et se mit à lui caresser les seins. Dès que son père parla, la fine main de l’adolescente lui caressa le ventre. Laure eut du mal à parler comme si de rien n’était. Son père comprenait à peine ce qu’elle disait. Orane mordillait son épaule en lui pinçant les fesses. Laure souhaitait raccrocher, mais elle dut attendre que sa mère arrive du jardin. Orane écarta ses fesses et s’amusa avec son anus, tout en caressant sa poitrine de son autre main. Sa mère s’inquiéta de lui trouver une drôle de voix, et lui parla de nouveau du comportement étrange qu’elle avait depuis peu. La conversation s’éternisa, et Mademoiselle ne cessa de la masturber adroitement. Laure en fût atrocement gênée, comme si ça mère avait pu voir ce qui se passait. Elle était toutefois trop bien domptée pour réagir, et se laissait faire passivement, ouvrant d’elle-même ses cuisses à l’équerre. Lorsqu’elle put enfin raccrocher, Orane l’avait si excitée que son sexe était ruisselant de mouille. Elle jouit en reposant le combiné.
- Devant ta propre mère ! Tu es vraiment une salope ! Tu ne t’étonneras pas après que je puisse te considérer comme une chienne ? l’interrogea ironiquement Orane.
- Non Mademoiselle, répondit Laure, anéantis. Vous avez raison, je ne mérite pas mieux.
- Alors à quatre pattes, vite !
Laure en pliant les bras, posa la joue sur le plancher. Elle sentit le souffle de Mademoiselle sur sa peau. Elle éprouva le même plaisir teinté de honte qu’elle ressentait chaque fois qu’elle s’exhibait devant sa Maîtresse. Elle se rendit compte que même en pensée, elle appelait désormais Orane « Mademoiselle » ou « Maîtresse ». L’Asiatique fixa le collier et la laisse autour de son cou, et agita de façon menaçante le martinet devant ses yeux
- Tu vas maintenant te comporter comme une gentille chienne. Tu vas marcher à mes cotés, et tu t’arrêtes quand je m’arrête, c’est clair.
- Oui Mademoiselle, j’ai compris.
- Les chiennes ne parlent pas, elles aboient fit Orane en faisant claquer les lanières du martinet sur son dos.
Laure resta un instant effarée devant cet ordre odieux. Sa dépravation semblait sans limite. Le martinet s’abattit sur sa croupe offerte, et elle gémit un pitoyable aboiement.
- Plus fort ! cria Orane en la frappant de nouveau.
- Ouaf Ouaf !
Laura jappa d’une voix claire, parfaitement consciente d’être totalement ridicule et grotesque. Tirant sur sa laisse, Orane lui fit faire le tour du salon, stoppant soudainement avant de repartir d’un pas tantôt vif, tantôt lent et gracieux. La pauvre Laure suivit tant bien que mal, les genoux rougis. Durant la promenade, la lycéenne s’emplit peu à peu du caractère servile de l’animal, et léchait la main de sa Maîtresse à chaque arrêt.
- Tu es un bon toutou, lui dit-elle en lui caressant distraitement la tête. Tu mérites d’aller jouer un peu dehors.
Laure dut suivre sa perverse rivale dans le jardin qui bordait la maison. Elle remercia une fois de plus la haute haie qui la préservait des regards du voisinage. L’herbe humide et grasse s’incrustait dans la chair de ses paumes et de ses genoux. Le rythme rapide que lui imposait Mademoiselle la réchauffa rapidement, mais elle fut soudain prise d’une terrible envie d’uriner. Orane le remarqua à ses tortillements comiques du bassin, et lui ordonna de se soulager.
- Allez, ma chienne, fait ta pisse ! Allez !
- Oh pitié, Mademoiselle Orane, pas ça, je ne pourrais jamais, sanglota Laure.
- Il me semble t’avoir dit que les chiennes ne parlent pas, rugit Orane en la cinglant violemment entre les cuisses avec son martinet.
Un second coup, mieux ajusté, l’atteignit sur le sexe, et Laure se recroquevilla à terre sous la douleur. Sous la menace des fines lanières de cuir, Laure, livide, s’accroupit pour obéir.
- Non, pas comme ça ! commanda Mademoiselle. Je veux que tu le fasses à quatre pattes, contre cet arbre, la jambe bien levé.
Laure, en sanglotant, prit la pose demandée. Elle prit appuis sur ses paumes posées bien à plat sur le sol, et leva la jambe aussi haut qu’elle pouvait. Elle crut un instant qu’elle n’y arriverait pas, qu’elle allait craquer, mais son envie fut la plus forte. Un long jet doré jaillit de son sexe pour s’écraser au pied de l’arbre. Laure se sentait totalement indécente, souillée, et pleurait en silence. La fine asiatique se pencha alors sur elle, en lui flattant délicatement le dos.
- Là, c’est bien, tu es une bonne chienne lui susurra-t-elle presque tendrement à l’oreille. Je suis contente de toi, tu mérites une récompense. Je vais te réchauffer un peu.
L’Asiatique l’enlaça délicatement, déposant de fugaces baisers sur son dos nu. Laure ne bougea pas, mais ses sanglots s’apaisèrent peu à peu. Les lentes caressent d’Orane sur sa peau faisaient naître en elle une douce chaleur. Elle tenta de parler, mais l’index de la jeune fille se posa légèrement sur sa bouche.
- Chut, ne me forces pas à te punir murmura-t-elle.
Laure lui manifesta donc sa reconnaissance par un bref jappement heureux, avant de lui lécher humblement la main. Les gestes de sa Maîtresse se firent plus précis, et elle la masturba bientôt avec la même adresse que tout à l’heure. Laure se sentit comblée en sentant la langue experte de l’Asiatique se poser sur les lèvres luisantes de son sexe. Mais alors qu’elle était au bord de l’extase, les lèvres minces de l’adolescente se décollèrent soudainement de sa chatte, la laissant frustrée et pantelante. Laure voulut la supplier de continuer, mais elle ne savait pas comment les chiens supplient. Elle rampa donc aux pied de sa Maîtresse, et lui lécha servilement les chaussures. Elle s’appliqua à bien sortir sa langue, comme Mademoiselle aimait, et se mit à remuer les fesses de façon vulgaire. Cela fit rire aux éclats Orane, mais celle-ci en voulait davantage.
- Si tu veux une caresse, ma chienne, il faut faire la belle.
Laure en resta un instant interloquée. L’imagination perverse de la belle asiatique n’avait de cesse de lui trouver des brimades de plus en plus déshonorantes et sordides. Les joues en feu, elle se redressa lentement, à genoux, repliant les bras pour amener ses mains au niveau de sa poitrine. Mademoiselle ne fut toujours pas satisfaite, et corrigea sa position en promenant les lanières de cuir sur son corps. Comme pour lui signifier que la récompense était terminée, et qu’une punition pourrait très vite arriver. Elle exigea que Laure se tiennent accroupie, sur la pointe des pieds, les fesses reposant sur les talons. La lycéenne dut alors ouvrir largement les cuisses et se tenir bien cambrée, les mains ramenées juste sous ses tétons. Elle dut enfin haleter comme un toutou, la bouche grande ouverte, langue pendante. Elle garda cette position infamante tandis qu’Orane tournait autour d’elle, caressant sa croupe, soupesant ses seins ou titillant ses tétons érigés.
Sa dominatrice fut sans doute ravie de son abjecte docilité, car elle lui fit reprendre sa position de levrette, et recommença son cunnilingus. Elle se servit du manche de cuir du martinet comme d’un phallus, pénétrant profondément son vagin, alors que sa langue remonta vers sa rosette. Une fois son anus bien humide, elle entreprit de le dilater doucement de ses doigts. Puis elle ressortit le manche luisant de cyprine de sa vulve rasée, avant de l’enfoncer dans son petit trou. Laure sentit son rectum s’ouvrir lentement pour accueillir la poignée au fond de ses reins. L’Asiatique redonna quelques coups de langue rapide sur son clitoris gonflé, qui procurèrent à Laure une jouissance intense et violente. La tête au sol, le cul en l’air, elle reprenait son souffle, le martinet toujours fiché en elle.
- C’est parfait, ricana Orane, il ne te manquait plus qu’une queue.
Elle sortit alors l’os de plastique de sa poche, et le lança à une dizaine de mètre.
- Allez, ma chienne va chercher ! Vite, ramène le nonosse, en aboyant bien fort. Et interdiction de perdre ta queue en route, où il t’en cuira.
Laure se lança péniblement à la recherche du jouet, toujours à quatre pattes, serrant le plus fort possible son anus autour du manche de cuir.
- Je veux t’entendre aboyer ! lui rappela alors Orane.
- Wouf Woouf
- Plus fort ! insista sa Maîtresse en lui donnant un violent coup de pied aux fesses.
- WOUF WOUF OUAF
Arrivée vers l’os, Laure hésita un instant sur la façon de rapporter le jouet, puis le prit entre ses dents, avant de repartir vers sa propriétaire, aussi vite que lui permettait sa posture. Le jouet émettait de petits couinements risibles lorsqu’elle le serrait dans sa bouche. Elle dut de nouveau « faire la belle » pour remettre le jouet à Mademoiselle, qui le relança aussitôt. Le jeu dura ainsi une dizaine de minutes, puis sa Maîtresse la fit rentrer à la maison. Laure était extenuée et trempée de sueur. Mademoiselle eut la générosité de lui accorder une douche et une heure de repos avant qu’elle ne s’occupe du déjeuner. Mais avant, Laure, en chienne bien éduquée, dut bien sur lui apporter ses pantoufles, les tenants dans sa bouche, toujours à 4 pattes.
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