Vendredi 1 juillet 5 01 /07 /Juil 22:27

Troisième chronique : Miranda, madame le juge

 

Miranda Ortega à 47 ans, blonde vénitienne, fine et au visage sévère, bien que séduisant. Et pour cause, sa fonction de juge en fait une femme redoutée, avec elle la sentence est toujours sans appel. Aujourd'hui, dans son tribunal, elle traite l'affaire Rousey contre Ortiz, un cas d'accusation de harcèlement sexuel.

 

Juge Ortega: Maître Thomas, je constate l'absence de Mademoiselle Michelle Ortiz, pouvez-vous vous en expliquez…?

 

L'avocate de la défense prend la parole.

 

Me Thomas: Suite à un malheureux incident, sans gravité, mademoiselle Ortiz n'est actuellement pas en mesure de se déplacer. Bien évidement elle s'excuse pleinement de cette absence.

 

Juge Ortega: Bien, du moment que votre défense s'en accommode, je n'en tiendrais pas rigueur. Maintenant commençons, la parole est à l'accusation.

 

Me Heart (se levant): Merci Madame le juge. J'appelle Clara Rousey à la barre.

 

La victime se lève à son tour et vient se placer à la barre. Grande et à la longue crinière blonde cendrée, elle est surtout toute en courbes toniques et bien musclée, une singulière beauté, et le parfait visage de son réseau de salles de fitness à travers le pays. Cette dernière après avoir prêté serment, est invitée par son avocat à raconter les faits dont elle a été la victime de la part de son employée.

 

Clara: Eh bien tout a commencé peu de temps après que j'ai recruté Michelle Ortiz comme assistante personnelle. Nous avons très vite sympathisé, mais très vite aussi elle s'est montrée très tactile envers moi, apposant ses mains sur mon corps plus souvent que nécessaire. Au début je mettais ça sur le rôle de partenaire d'entrainement qu'impliquait aussi son poste et sa rigueur à vouloir bien faire. Mais les gestes sont vites devenus des attouchements, jusqu'à ce que je réalise qu'elle m'entreprenait carrément. Ce n'était pas la première femme qui m'entreprenait, mais comme aux autres avant elle je lui ai expliqué que j'étais mariée et que je ne mangeais pas de ce pain-là. Mais elle n'a pas cessé son comportement déplacé, et un jour…

 

Me Heart (invitant à poursuivre): Un jour…?

 

Clara: Eh bien, un jour elle a été trop loin…

 

Quelques semaines plus tôt…

 

La belle et sportive auto-entrepreneuse appréciait son entrainement du vendredi matin, car dégagée de toutes autres responsabilités durant cette seule journée de la semaine, elle pouvait se permettre de se donner à 100%, jusqu'à ce que ses muscles tendus soient rompus à la tâche, sa peau recouverte de la sueur résultat du labeur accompli. Mais comme depuis quelques temps, elle avait senti le regard lourd de son assistante sur elle, sur son corps en plein effort. Mais Michelle ne s'était pas approchée, plus depuis que Clara lui avait mis les points sur les "i" et qu'elle l'avait exclue de ses entrainements intensifs. Mais il était difficile pour Clara de se concentrer totalement en se sachant observer de la sorte, et de façon aussi peu discrète. Aussi avait-elle mis fin à sa séance trente minutes plus tôt ce jour-là.

 

Mais elle avait surcompensé et l'effort avait été intense, certains de ces muscles avaient presque tétanisé et la tension accumulée tendait l'ensemble de son corps, de ses cuisses toutes en volume, à ses abdos saillants, en passant par ses fesses fermes, donnant à sa silhouette une allure d'animal sauvage, un corps brut et féminin dans sa plus pure expression. La poitrine haletante se soulevant au rythme d'une respiration rapide et profonde, quelques mèches de cheveux collées sur le visage, la transpiration perlant en de fines gouttelettes sur sa peau, le regard assombri par l'effort.

 

Plus que jamais, cette vision avait mise Michelle en transe comme rien d'autre ne le pouvait. Le supplice de ne pas pouvoir l'approcher, la toucher, la respirer, tenait ici du sadique. Mais Michelle avait eu vent de la rumeur qui laissait entendre que sa patronne cherchait à la remplacer. Et après cette séance de voyeurisme non-dissimulée mais au combien stimulante, il était clair pour Michelle qu'il était hors de question de perdre sa place, et sous l'impulsion du désir autant que la détermination, elle suivit l'autre femme dans les vestiaires pour lui faire comprendre que sa place était ici, à ses côtés.

 

De son côté, Clara ne rêvait plus que d'une douche salvatrice, et cette idée avait suffi à occulter l'omniprésence de Michelle. Mais pas longtemps puisque lorsqu'elle s'apprêta à ouvrir son casier pour y récupérer son nécessaire de toilette, elle senti un corps se coller à son dos, la plaquant contre les casiers sans ménagement. Le temps que son cerveau imprime le mouvement, deux mains se positionnèrent de part et d'autre de la tête de Clara, et une tête brune s'enfouit dans sa nuque pour y respirer ses parfums à pleins poumons.

 

Clara (tentant de se retourner): Michelle…!? Mais que faites-vous…?!

 

Empêchant la blonde de se retourner en accentuant la pression de son corps contre le sien, Michelle vint d'une main relever les cheveux de Clara, dégageant un côté de sa nuque pour remonter sa bouche jusqu'à son oreille.

 

Michelle (la voix sombre d'excitation): Je fais ce que vous m'empêchez de faire depuis des jours, je vous assiste Clara.

 

Clara: Je ne vois pas en quoi vous m'assistez de la sorte, cessez vos petits jeux maintenant…!

 

La jolie blonde voulue à nouveau se dégager mais l'autre femme la dominait de sa stature, toute aussi athlétique et plus grande de quelques centimètres. Sa force supérieure et la faiblesse actuelle de Clara, épuisée, lui empêchait tout mouvement que Michelle n'aurait autorisé. Aussi la belle sportive dut se contenter d'écouter en espérant que son "assistante" reprenne ses esprits.

 

Mais la jolie bombe brune n'était plus obnubilée que par le besoin de se repaitre de ce corps en sueur qui la mettait toute entière en chaleur.

 

Michelle (susurrant à son oreille): Je suis votre assistante, et je dois vous assister dans toutes vos tâches. Après tant d'efforts vous méritez du réconfort, c'est mon rôle d'y veiller.

 

Aussitôt, Michelle mordilla le lobe de sa proie et positionna ses deux mains sur les hanches de l'autre femme, puis accentua encore le contact entre leurs deux corps en ramenant le postérieure rebondi et musclé de Clara contre son mon de vénus, augmentant ainsi encore de quelques degrés son niveau d'excitation.

 

La jolie blonde hoqueta de surprise et tenta de raisonner son employée sans savoir jusqu'où cette dernière serait capable d'aller.

 

Clara : Michelle, je vous en prie…

 

Michelle (le timbre suave): J'aime vos supplications, et encore plus vous entendre prononcer mon nom le souffle court. Mais rassurez-vous Clara, vous n'allez pas vous faire prier longtemps.

 

La suppliciée senti une main se poser sur son ventre et se frayer un passage jusqu'au niveau de son intimité, et quand elle ressenti cette main presser son précieux fruit à travers ses vêtements, elle tenta une nouvelle fois et avec plus de fougue de se dégager. Et si Clara n'y réussi pas vraiment, elle empêcha en tout cas la belle brune de poursuivre ses agissements en bloquant son bras, et sa main, contre les casiers. Michelle en prit son parti et retournant soudainement Clara, elle la saisi vivement à la gorge et se rapprocha dangereusement d'elle en la plaquant dos à la paroi, son visage maintenant presque en contact avec celui de la blonde.

 

Michelle (souriant dangereusement): Fougueuse… J'aime ça…!

 

La jeune patronne eu froid dans le dos en voyant l'air quasi diabolique qu'arboraient les traits du visage de Michelle, et un long frisson lui parcouru l'échine. Diable, cette fille avait su attendre le pire moment pour s'en prendre à elle, et Clara maudit sa faiblesse et ses muscles déjà refroidis qui la torturaient à la moindre sollicitation.

 

La main enserrant son cou défit de son emprise, et une autre vint décoller quelques mèches collées au visage ruisselant de la jolie blonde, avant de redescendre prendre sa place sur le sexe chaud de Clara, se faufilant cette fois sous les fins remparts de tissus que constituaient son short moulant et son sous-vêtement trempée de sueur.

 

Dans un ultime sursaut, l'ignoble geste poussa Clara à tenter de repousser vivement l'autre femme, dans un cri de rage et d'effroi mêlés. Mais ce fut une fois de plus peine perdue, Michelle défaisant rapidement et avec force la prise des mains de Clara sur ses bras avant de la plaquer durement contre les casiers, maintenant sa proie en place ses mains sur les épaules moites de la belle blonde. Refermant l'espace ainsi créé entre elles, la bombe latine encra son regard dans celui de l'autre femme. Et quand cette dernière se senti instantanément repoussée contre les casiers lorsqu'elle tenta de se dégager, elle sut que jamais elle n'aurait le dessus dans ces conditions, et que quoi qu'il arrive, elle devrait se contenter de subir. Bon sang, mais que lui avait-il pris d'engager une telle athlète à son service…?

 

Michelle (joignant les poignets de Clara au-dessus de sa tête): Ce n'est pas ce genre d'excitation que j'ai l'intention de provoquer en vous. Alors maintenant, ou vous vous contentez de laisser réagir votre corps, et ce sera la manière douce, ou vous tenter encore de vous soustraire, et vous finirez à quatre pattes la tête entre mes cuisses. Compris…?

 

L'horreur qui figea le visage de Clara à ces mots fut plus éloquent qu'un long discourt et si la brune sut que désormais la blonde se tiendrait tranquille, celle-ci de son côté se fustigea de se retrouver en position de victime, elle qui pourtant était une femme forte, et plus que capable de se défendre d'ordinaire. Seulement voilà, plus rien ici n'avait d'ordinaire.

 

Michelle (saisissant le visage de Clara d'une main): Maintenant je vais t'embrasser, et gare à toi si tu ne joues pas le jeu.

 

Malgré les larmes qui coulèrent de ses yeux, Clara ne détourna pas la tête lors que Michelle vint déposer ses lèvres contre les siennes, et elle consenti même, de mauvaise grâce, à ouvrir le passage à la langue intrusive de Michelle lorsque celle-ci la sollicita, et les traits tirés d'amertume et de dégoût Clara dut subir ce tout premier baiser lesbien. Un baiser finalement loin d'être vorace, mais plutôt doux et tendre en réalité, comme si sa tortionnaire essayait de la rassurer, une idée insensée. Mais un baiser qui n'en finissait pas, qui par petites touches se stoppait, et reprenait sans jamais s'arrêter vraiment, un baiser comme une danse collée-serrée dans laquelle Clara était devenue bien malgré elle proactive. Et tandis que Clara faisait baver le léger rose à lèvres qui parait sa bouche sur celle de Michelle autant que cette dernière partageait avec elle son glose au parfum sucré, la main insidieuse avait repris son chemin pour finalement reprendre place à l'endroit privilégier d'où plus personne ne serait en mesure de la déloger. Et confiante de se savoir la situation bien en mains, la bombe brune laissa ses doigts libres danser sur la cerise du mont des plaisirs de cette femme, qu'elle avait dans la peau.

 

De longues minutes passèrent ainsi, Clara faiblissant de plus en plus sous les assauts de son assistante tandis que le plaisir montait de son côté de plus en plus dans son corps. Attendez, quoi…?! Du plaisir…? C'était impossible, elle ne pouvait pas ressentir du plaisir. Pas ici. Pas comme ça. Pas avec elle. Seulement le corps a ses pulsions que la raison ignore. Et alors qu'un gémissement guttural remonta dans sa gorge, Clara dut se résoudre à réaliser qu'elle allait jouir sous les attouchements de cette femme, et que pour la première fois en trois ans de mariage, elle allait devoir partager un orgasme avec un autre que son mari, ou plutôt une autre.

 

Cette image dégradante qui l'enveloppa de culpabilité la poussa à rompre le baiser et détourner la tête pour supplier pour son sort.

 

Clara (une nouvelle larme coulant le long de sa joue): Michelle, s'il te plaît… Je… Je suis ta patronne.

 

Michelle (plongeant un doigt dans la moiteur du sexe de Clara): Tu n'es qu'une chatte… Comme moi.

 

Accueillant le doigt inquisiteur en elle d'un nouveau râle de plaisir, sa chatte n'en dégoulina que davantage et ce fruit maintenant gorgé de plaisir accueillit le pousse venu achever son plaisir d'une puissante décharge d'extase, qui vint cambrer le corps de Clara tout entier. Cette dernière pouvait désormais sentir les doigts de Michelle bouger sur et en elle comme une chatte se lovait sur vos genoux, avec une chaleureuse délicatesse, quelque chose de lent et qui vous gagnait insidieusement – que vous aimiez ou non les chattes –, un vrai plaisir coupable. Et il semblait que les caresses du pouce de la belle brune avaient le pouvoir de la faire ronronner telle cette chatte à laquelle venait de la résumer Michelle.

 

Et cette culpabilité fut justement le seul sentiment qui l'étreignit quand Clara plongea sa tête dans le cou de Michelle au moment où elle concéda cet orgasme arraché à son gré, et qui ne se traduisit en franchissant la barrière de ses lèvres que par un seul mot…

 

Clara (haletant dans son orgasme): Saaa-lll-oope.

 

La belle assaillante compris aussitôt que sa proie était en train de jouir, Michelle accéléra donc les mouvements de sa main sur les chairs juteuses de Clara tout en augmentant la pression exercée par ses doigts, démultipliant ainsi d'autant l'orgasme qui submergea la belle blonde, qui ne contrôlant rien, vint planter ses dents dans la chair dénudée du cou de son agresseur féminin pour y imprimer la marque de ses dents, et taire son odieux plaisir.

 

Michelle (susurrant à son oreille): Tu vois comme il est bon de me laisser faire mon travail…

 

La brune voulut défaire l'étreinte et se reculer, mais elle constata que maintenant doublement épuisée, Clara, encore sous les effets de l'orgasme, allait alors s'écrouler sur le sol. Et ce n'est que lorsqu'elle se recula d'elle après l'avoir assise sur l'un des bancs du vestiaire que Michelle aperçu le rouge vif perlant sur la bouche de la blonde, et qui n'avait rien d'un rouge à lèvres. Ce n'est qu'alors qu'elle réalisa la douleur, et baissa les yeux sur la blessure qu'elle ne put que sentir du bout des doigts. La morsure était profonde.

 

Michelle (autant impressionnée qu'étonnée): Ais-je vraiment été aussi bonne…?

 

Seul un regard noir de colère, si ce n'est de haine, ne vint lui répondre en se braquant sur elle, la tête de Clara à moitié détournée. Seule défense que pouvait avoir Clara encore trop faible et abattue pour parler. Trop épuisée mentalement aussi pour se rendre compte qu'avec cette réponse muette, elle confirmait à Michelle à quel point celle-ci l'avait faite jouir.

 

Mêlés ainsi de son propre sang et des sucs féminin de l'autre femme, Michelle porta sa main à sa bouche et appât ses doigts parfumés pour les en ressortir immaculés. Emplie de fierté, la bombe brune sourie alors à pleine dents, heureuse de son accomplissement.

 

Michelle (tournant les talons): Ma journée est fini madame. A lundi…!

 

Ce n'est que lorsqu'elle déverrouilla la porte des vestiaires qu'elle entendit Clara lui adresser finalement la parole…

 

Clara: Tu ne l'emporteras pas au paradis.

 

La belle latine tourna la tête dans sa direction, et Clara vit que le sourire de Michelle, loin de l'avoir quitté, s'était encore agrandi, ce qui déstabilisa Clara quelque peu.

 

Michelle: Je sais. Toi et moi chérie, ce sera une histoire d'enfer.

 

Quand enfin Clara se retrouva seule, au milieu de l'indignation, de la culpabilité et de la honte, émergea dans son esprit une horrifiante pensée : qu'allait-elle dire à son mari…?

 

Retour au tribunal…

 

Me Heart: Et donc, après vous avoir coincé contre les casiers, qu'à fait mademoiselle Ortiz…?

 

Clara: Eh bien, comme je l'ai dit,  elle a tenté de m'embrasser de force.

 

Me Heart: Et ensuite, qu'avez-vous fait…? Que s'est-t-il passé…?

 

Clara: Ensuite, je l'ai repoussé et je suis partie directement vous entretenir de l'affaire, comme vous le savez Maître Heart.

 

Me Heart: Bien, merci madame Rousey, ce sera tout.

 

L'homme se rassoit et c'est à l'avocate de la défense de poser les questions.

 

Me Thomas: Votre témoignage fut très instructif madame Rousey. Toutefois il y a un point que j'aimerai éclaircir. Vous dites êtes partie directement après avoir repoussé ma cliente, n'est-ce pas…? Faut-il comprendre que vous l'avez laissé derrière vous…?

 

Clara: Heu… Oui, c'est exact. Je suis partie directement sans me retourner.

 

Me Thomas: Et c'est bien sûr sans proférer la moindre menace envers mademoiselle Ortiz…?

 

Clara: Pardon..? Je, je ne comprends pas…?

 

Me Heart: Objection votre honneur. L'audience porte sur l'agression physique subit par ma cliente et certainement pas d'une agression verbale inventée de toutes pièces.

 

Juge Ortega (recadrant): Vous vous avancez sans doute un peu trop sur la forme Maître Heart, mais je vous donne raison sur le fond. Si votre défense repose sur le procès d'intention de l'accusation Maître Thomas, il va falloir la revoir.

 

Me Thomas: Madame le juge, je ne fais que relever un simple point qui mettra en lumière que non-seulement ma cliente est en réalité la victime de cette agression, et non la coupable, mais que de plus, celle-ci fut formellement menacée après que madame Rousey ait été repoussée par mademoiselle Ortiz, qui par la suite fut injustement renvoyée et mise en accusation à tort pour le seul motif de ne pas avoir céder aux avances de sa supérieure hiérarchique.

 

Clara (s'indignant): Mais c'est insensé…! C'est totalement faux…!

 

Juge Ortega: Madame Rousey, vous n'êtes autorisée à prendre la parole que lorsque vous y êtes invitée. Encore une injonction de la sorte Maître Heart et je me verrai dans l'obligation de sanctionner votre cliente. Bien, vous avez l'autorisation de poursuivre Maître Thomas.

 

Me Thomas: Je vous le demande donc à nouveau madame Rousey, vous confirmez comme vous l'avez précédemment affirmez n'avoir proférer aucunes menaces envers ma cliente…?

 

Clara: Je… Peut-être que certains mots ont pu m'échapper effectivement. Mais je ne vois pas ce…

 

Me Thomas (la coupant): Et quels-étaient ces mots exactement madame Rousey, dites-moi…?

 

Clara: Je crois lui avoir dit qu'elle ne s'en tirera pas comme ça, quelque chose du genre.

 

Me Thomas (saisissant un document, récitant): "Tu ne l'emporteras pas au paradis." N'est-ce pas là les mots exacts que vous avez utilisé…?

 

Clara (concédant): Oui. Mais c'était sous le coup de la colère et j'avais de bonnes raisons après…

 

Juge Ortega: Veuillez-vous contenter de répondre aux questions madame Rousey. Dernier avertissement.

 

Me Thomas: Bien, vous avouez donc avoir menti. Mais sur quoi d'autre avez-vous menti madame Rousey.

 

Clara (exhortant): Tout ce que j'ai dit est vrai.

 

Me Thomas (brandissant le document): Et vous venez pourtant de démontrer le contraire. Madame le juge, j'ai ici le témoignage certifié de mademoiselle Ortiz, qui s'il décrit bien l'agression en question, nous compte un tout autre son de cloche. Dans sa déclaration sous serment ma cliente explique être victime d'un harcèlement sexuel de longue date de la part de madame Rousey, des déclarations confirmées par plusieurs clientes témoins de ses agissements. Un comportement face auquel ma cliente a toujours opposée un ferme refus, ce qui lui a valu jusqu'à cette agression sexuel sur son lieu de travail.

 

Me Heart: J'objecte Madame le juge, l'avocate de la défense essai douteusement de remettre en cause le bien-fondé de la démarche judiciaire de ma cliente alors que c'est bien elle ici la seule victime.

 

Juge Ortega (élevant la voix): Et c'est à moi seule d'en juger Maître Heart. Je rejette votre objection. Mais il va vous falloir plus que le témoignage de votre cliente, fut-ce-t-il corroboré pour de précédentes situations d'harcèlements, pour prouver vos dire concernant l'agression au centre de cette affaire Maître Thomas.

 

Me Thomas: Comme par exemple une preuve physique et concrète de l'agression qu'à subit ma cliente…? Madame Rousey, vous avez stipulé jusqu'ici qu'aucunes blessures n'avaient été déplorées ce jour-là, vous maintenez cette déclaration…?

 

Clara: Oui. Enfin pas de blessures physiques du moins.

 

Me Thomas (dévoilant): Bien. La cour constatera que les mensonges s'accumulent. J'ai ici les photographies tirées du rapport médical de ma cliente et datant du jour en question. Elles ont été prises à l'hôpital Cedars-Sinai par le personnel qui a hospitalisée ma cliente, à peine mois d'une heure après l'agression dont madame Rousey se dit la victime. Vous pouvez y voir la nature particulièrement violente de la morsure infligée à mademoiselle Ortiz. L'empreinte dentaire y est si nette, qu'après expertise, elle a pu être comparé à l'empreinte dentaire de madame Rousey, laquelle révèle une parfaite concordance.

 

Juge Ortega (soufflant, le rouge lui montant aux joues): Maître Heart veuillez approcher je vous prie…!

 

Ce dernier s'approche et le juge Ortega reprend.

 

Juge Ortega (contenant l'orage qui gronde intérieurement): Je ne sais pas comment vous avez monté votre dossier mais il vient de vous éclater au visage dans mon tribunal. Considérant que c'est ma dernière affaire de la journée avant le week-end, je suis encore prête à ne pas enfoncer votre cliente pour en finir au plus vite après ce fiasco, alors faites le nécessaire avant que je ne change d'avis et fasse de votre vie un enfer.

 

Pris au dépourvu d'une affaire semblant gagnée d'avance et qui vient de totalement lui échapper, l'avocat de l'accusation fait comprendre à sa cliente où se situent ses intérêts – qui concordent avec les siens lui qui voit se profiler de gros nuages professionnels à l'horizon. Clara, réalise alors avec horreur toute la profondeur de la perfidie de son ancienne employée. Elle consent contrainte à se rétracter, et attend maintenant assise aux côtés de son avocat la décision du juge, qui ne se fait pas attendre.

 

Juge Ortega: Bien, il est temps pour moi de mettre fin à cette mascarade. Une mascarade cruelle dont Mademoiselle Michelle Ortiz aura été la victime, et je me réjouis qu'elle n'ait pas assisté à cette mauvaise farce. Quant à vous madame Rousey, je vous condamne à suivre une thérapie pour apprendre à gérer vos pulsions auprès d'un spécialiste choisi par la cour et qui, soyez-en sûre, me rendra compte. Aussi, à partir de ce jour vous êtes sommée de rétablir mademoiselle Ortiz dans ses fonctions et êtes condamnée à lui verser une somme de trois-mille dollars au motif de son renvoi abusif, et de cinquante-mille dollars en dédommagement des préjudices corporels et matériel subis. Affaire classée. Maintenant fichez le camp de mon tribunal.

 

Choquée par tout ce que ça signifie, Clara se lève pour quitter l'endroit en se demandant si elle n'aurait pas mieux fait de dire toute la vérité en avouant le viol qu'elle avait subi. Elle avait stupidement pensé que parler d'une simple tentative lors de cette agression serait suffisant pour éloigner cette odieuse femme définitivement. Comme elle s'est trompée. Et en même temps, que ce serait-il passé si elle avait tout déballé…? Elle aurait peut-être gagné, ou pas. La seule chose qui la rassure en quittant les lieux reste que sa honte d'avoir été prise de force, par une femme, et d'en avoir eu du plaisir, restera son vilain petit secret, et c'était l'essentiel – après tout son image est le cœur de son business. Maintenant, lui reste seulement à trouver comment composer avec le retour de Michelle…

 

Quelques minutes plus tard, le juge Miranda Ortega peut enfin apprécier le silence de la salle vide, presque vide.

 

Miranda (s'avachissant dans son fauteuil): Tu peux sortir de là maintenant.

 

Se redressant alors assise en position du chien, la jeune femme qui se trouvait jusque-là installée sous le pupitre, la tête entre les cuisses d'une Miranda fesses nues sous sa robe cérémoniale, relève son sublime minois à la bouche et au menton brillant de sécrétion. Michelle donc, qui à l'insu de tous était bien présente depuis le début.

 

Michelle (faisant la moue): Tu ne veux pas que je finisse de te faire jouir d'abord…?

 

Miranda (épuisée, les yeux clos): Très chère, c'est précisément parce que tu m'as faite jouir une bonne demi-douzaine de fois que j'ai dû expédier les choses avec ta chérie. J'admets donc que tu as de très solides arguments pour faire pencher la balance en ta faveur. Maintenant, comme je ne veux pas aller jusqu'à réellement mourir de plaisir, tu vas m'aider à me lever et à marcher jusque dans mon bureau pour que je puisse récupérer, j'en ai plus que besoin.

 

 

Michelle (se levant, avec un grand sourire): Avec plaisir Madame le juge…!

Par histoires-erotiques-de-soumission-feminine - Publié dans : Les nouvelles Souveraines , de KS - Communauté : Soumissions féminines
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