Dimanche 4 octobre 7 04 /10 /Oct 21:06

Chapitre 2b : Bonjour docteur: remise en question

 

Rêvait-elle ou s'était-elle montré fuyante…? Mélanie jurerait que le médecin avait éludé sa question. Elle ignorait simplement que la praticienne avait besoin d'en savoir davantage avant de préciser sa réponse. Eh puis Mélanie tiqua à son tour sur l'ajout du terme petite amie. Pourquoi le Docteur Williams s'était sentie obligée d'émettre l'idée qu'elle puisse être homo...? C'était stupide, elle ne l'était pas. Mais comment aurait pu le savoir le Docteur Williams en fait…? Peut-être que certaines de ses patientes l'étaient…? C'était même sûr vu sa spécialité pensa Mélanie. Et peut-être que la sexologue glissait ce genre de petites ouvertures pour que celles qui pourraient être gênées n'aient pas à mettre elles-mêmes le sujet sur la table…

 

Mélanie (répondant, puis précisant): Non, je suis seule. Je n'ai pas de petit copain.

 

La jolie Mélanie avait répondu en regardant la sexologue se reculer dans son fauteuil et décroiser les jambes avant de les recroiser l'une sur l'autre, rajoutant la dernière partie de sa phrase en croyant bon de lui préciser de cette manière qu'elle était hétéro.

 

Dr. Williams: Eh bien comme je te disais, ce n'est pas mal. Seulement pour une femme célibataire se masturber aussi régulièrement peut poser problème à la longue.

 

De l'inquiétude apparut clairement dans les yeux de Mélanie à l'écoute de ces mots. Elle avait bien entendu des choses qu'elle avait toujours considéré comme farfelues, tel que le fait que se masturber pouvait rendre sourd, mais elle avait toujours crus à des légendes urbaines stupides et infondées. Mais même si ce n'était pas ça, quels genres de problèmes elle encourait à se masturber aussi souvent…? Enfin, en dehors du fait de se faire surprendre par sa belle-mère sous la douche. Le Docteur Williams lisait bien le besoin de réponses sur les yeux froncés de sa jeune et jolie patiente, et expliqua de quoi il retournait.

 

Dr. Williams: En soit, se masturber est une bonne chose, parce que tu apprends à connaître ton corps et que tu éduques ton cerveau à recevoir du plaisir. Mais le revers de la médaille, surtout si tu es seule, c'est que tu finis par te rendre dépendante à ton propre toucher, et qu'à la longue tu t'insensibilises aux attouchements que pourraient te procurer tes partenaires. Il peut suffire de quelques mois, et à ce rythme tu pourrais devenir la seule capable de te donner du plaisir. Ce qui serait assez triste, tu en conviens.

 

Pour Mélanie, ce fut la douche froide. Depuis combien de temps se masturbait-elle comme ça…? Elle avait bien dû franchir le cap de l'année, alors les mois dont venait de parler le Docteur Williams… Est-ce que plus personne ne serait en mesure de lui faire connaître la jouissance à cause de ses habitudes…?

 

Mélanie (légèrement paniquée): Mais je…! Et si ça faisant plus longtemps que je me masturbais…? Est-ce que je pourrais quand même jouir…? Je veux dire avec un garçon…? Ou c'est trop tard…?

 

La jeune praticienne ne put s'empêcher de rire devant le quasi affolement de la jeune fille, mais elle se reprit bien vite car il ne fallait pas la braquer ou lui laisser croire qu'elle se moquait d'elle.

 

Dr. Williams (reprenant un ton sérieux et plus maternel): Non ma chérie. Bien sûr que non. Simplement tu pourrais rencontrer de sérieuses difficultés pour arriver à jouir avec quelqu'un d'autre par la suite. Ca prendrait alors beaucoup de temps et de patience avant de parvenir à prendre du plaisir et à atteindre l'orgasme avec une autre personne, et en générale, la frustration ressenti fait perdre patience à beaucoup de gens et brise beaucoup de couples.

 

La jolie Mélanie était partagée entre espoir et déception. Elle en était probablement à ce stade depuis le temps, mais il y avait tout de même une chance qu'elle puisse avoir des orgasmes aves ses futurs amants…? Une idée germa dans son esprit, espérant que ça puisse aider. "Finalement, c'était peut-être bien une chance que Sarah m'ait surprise sous la douche", pensa Mélanie.

 

Mélanie: Alors il faut que j'arrête de me masturber…!?

 

Dr. Williams (clamant): Ou que tu trouves quelqu'un pour le faire à ta place…! Ce qui serait bien plus agréable tu peux me croire…!

 

Cette fois-ci elle ne retint pas le léger rire qui s'évada de se bouche et le Docteur Williams ajouta même un clin d'œil à l'attention de la belle femme-enfant assise devant elle.

 

Vraiment, cette femme était aussi franche et naturelle que ses origines ethniques le laissaient paraître, son côté ardent relevé par sa beauté. Une image qui alliée à ses propos, finissait de rendre la jolie sexologue déstabilisante aux yeux de la jeune fille, dans un joyeux sens du terme pensa-t-elle.

 

Dr. Williams (souriant amicalement): Je ris mais je ne ris pas de toi. J'aimerais simplement que tu te rendes compte qu'il n'y a à priori rien de dramatique à ta situation, et qu'il y a des problèmes que l'on peut régler en prenant du plaisir. T'en fais pas, tu auras des orgasmes avec tes partenaires.

 

Mélanie: Sauf si je tombe sur un gros nul.

 

Dr. Williams: Tu as tout compris…!

 

Les deux jeunes femmes rirent franchement de concert, ce qui fit un bien fou à Mélanie, maintenant rassurée et aussi parfaitement détendue. Elle crut même apercevoir du coin de l'œil sa belle-mère émettre un léger rire malgré elle, et il était si rare de la voir rire pour de vrai que la jeune fille fut heureuse d'en être témoin. Le rire se tarit doucement et c'est le médecin qui les ramena tout à fait la réalité.

 

Dr. Williams (levant les yeux au ciel): Ah, si toutes mes patientes pouvaient être comme toi… Enfin, revenons à nos moutons. Mais avant qu'on poursuive je voudrais poser une question à ta mère, tu permets…?

 

Redirigeant son attention sur la jolie britannique qui était, à un semblant de rire près, restée presque totalement silencieuse jusqu'à ce moment de l'entretient, le Docteur Williams l'interrogea pour éclaircir un détail dont elle connaissait d'avance la réponse venant de Mélanie.

 

Dr. Williams (questionnant): Si je puis me permettre Madame, Mélanie a-t-elle déjà présenté des signes d'attirances pour d'autres femmes avant aujourd'hui…?

 

Sarah (reculant brusquement dans son fauteuil, ouvrant de grands yeux): Comment…!?

 

Les deux femmes assises à une enjambée de distance de l'autre côté du bureau tombèrent des nues simultanément. Mélanie ne comprenait pas pour quelle raison le Docteur Williams remettait le sujet sur le tapis, beaucoup plus directement cette fois. Et surtout, pourquoi ne lui posait-elle pas directement la question si elle voulait avoir la réponse…? Mélanie, un peu déboussolée, se rappela avoir répondu indirectement pourtant. Trop indirectement…? Mais la conversation reprit sans qu'elle ne puisse comprendre le pourquoi du comment de la question du médecin, et elle se résolue bon-gré mal-gré d'écouter ses explications, espérant obtenir la réponse.

 

Dr. Williams: Eh bien, je constate seulement que depuis le début de notre entretient, Mélanie n'a de cesse d'observer mes attributs, sans que cela ne me pose de problème pour autant, mais avec une réelle insistance. En relevant ce fait, je m'interroge naturellement sur son orientation sexuelle, mais compte-tenu de ses déclarations qui laissent entendre le contraire, je vous demande à vous de m'éclairer si vous le pouvez…? A moins que ce soit un détail que vous souhaitez dissimuler toutes les deux…? Sans quoi sachez que je suis tenue au secret médical et qu'aucune information donnée ici n'est divulguée hors de ce cabinet.

 

Sarah (partagée): Je ne peux pas vous renseignez. Vous plaisantez, je vous ai choisi parce que vous êtes la plus réputée dans votre branche, il ne me viendrait même pas à l'esprit de remettre en cause votre professionnalisme…!

 

Dr. Williams (dubitative): Donc mon œil d'experte aurait été trompé…?

 

Sarah (portant une main à sa bouche, ébranlée): Oh grand dieu je ne sais pas…! Mais ne me dites pas qu'elle aussi pourrait l'être…? Pas mes deux filles…!?

 

Dr. Williams (levant les sourcils): Je ne suis pas sûre de vous suivre…

 

Sa jolie frimousse se contractant, Mélanie n'en était pas certaine non-plus, aussi prit-elle soin comme le médecin de prêter attention aux déclarations de Sarah à ce sujet, taisant l'envie de crier qu'elle n'était pas homosexuelle, car curieuse de pouvoir apprendre des choses qu'elle ignorait visiblement au sujet de sa demi-sœur.

 

Sarah (relatant): Voyez-vous Docteur Williams, mon aînée, Alysson, s'est découverte être lesbienne. Et lorsqu'elle m'en a entretenue il y a quelques années, j'en ai naturellement été ébranlée. Moi qui pensait l'avoir éduqué dans la droiture, la découvrir pratiquante de ces… perversions, a été un vrai choc. J'ai bien tenté de lui faire entendre raison et de la ramener à l'amour des hommes, hélas sans succès. Et vous me dites aujourd'hui que la sexologue professionnelle que vous êtes a l'impression que ma chère Mélanie pourrait à son tour tomber dans le gouffre du lesbianisme…? C'est plus que je ne pourrais entendre je crois…

 

La jeune fille n'en revenait pas de ses oreilles, c'était impossible…! Alysson, homo…!? Elle en oublia tout le reste l'espace d'un instant, y compris que c'est finalement elle qui restait au cœur de la discussion. Alysson homo…? Alysson homo…! Mais pourquoi ne lui avait-elle rien dit…? Elles étaient pourtant devenues si proches, qu'est-ce qui aurait bien pu pousser sa demi-sœur à ne pas lui avouer alors qu'elle-même s'était confiée sans retenue sur son compte…?

 

Dr. Williams: Oui, je comprends mieux votre trouble, ce que peut engendrer comme bouleversements d'apprendre l'homosexualité de l'un de ses enfants. C'est un avenir clair qui semble soudain se compliquer et ce n'est pas ce qu'on espère pour eux. Mais ce n'est pas une fatalité, ils peuvent toujours parvenir à être heureux, et le soutien des parents et des proches est un pilier qui peut faire toute la différence.

 

Etait-ce pour ça…? Etais-ce parce qu'elle avait été repoussé de la sorte par sa propre-mère qu'Alysson avait choisi de ne rien lui dire…? Ca expliquerait les tensions dont elle avait été témoin et qui semblaient s'être atténuées un peu ces derniers temps. Mais si effectivement Sarah n'avait pas accepté de but en blanc la nature véritable de sa fille, Mélanie comprenait qu'Alysson ait eu peur de lui parler de ça, de peur d'être jugée et rejetée de nouveau.

 

C'était décidé oui, il faudrait qu'elle parle à sa demi-sœur, Mélanie devait lui dire qu'elle ne l'a jugerait pas et que ça ne changeait rien pour elle. Rassérénée par l'idée de venir en aide à l'autre jeune fille, la belle Mélanie reporta totalement son attention sur ce qui se disait entre les deux autres femmes. Après tout, il allait encore lui falloir leur dire qu'elle n'était pas attirée par les femmes.

 

Dr. Williams: Ce que j'essaie de vous faire comprendre, c'est que le vrai mal c'est de chercher à lutter contre cet aspect de leur personnalité. Ca peut vous amener jusqu'à renier quelqu'un que vous aimez, et je vois que vous aimez vos filles madame de Frémont, votre simple présence ici montre votre intérêt et le souci que vous avez pour elles.

 

Sarah (étouffant un sanglot): Je sais que ce que j'ai fait n'était pas la bonne chose à faire, mais vous avez raison, j'aime mes filles, et j'ai fini par accepter Alysson pour ce qu'elle est. Mais là tout est remonté à la surface d'un coup, et j'ai eu peur de revivre cette épreuve. Je veux dire, je suis prête à soutenir Mélanie quoi qu'il arrive, mais apprendre que ma deuxième fille aussi préfère les femmes, de cette façon et aussi soudainement… c'est… enfin vous voyez…

 

Dr. Williams (gênée, tentant de se montrer rassurante malgré les circonstances): C'est un choc, et c'est normal que ça vous touche autant, il s'agit de votre fille. Mais il se peut aussi que je me trompe malgré mon expérience.

 

La belle adolescente ne fut pas capable d'interjeter immédiatement. Car pour la première fois elle voyait celle qui avait pris le rôle de mère dans sa vie verser des larmes. Sarah pleurait, et c'était parce qu'elle se faisait du souci pour elle, parce qu'elle tenait vraiment à elle…! Cette constatation bouleversa Mélanie qui sentit ses propres yeux s'humidifier. Voir la Sarah d'ordinaire si digne et inébranlable s'accorder un tel instant de fragilité devant elle, lui donna encore davantage de motivation à rétablir la vérité au plus vite.

 

Mélanie (confirmant l'erreur): C'est exactement ça, je ne suis pas homosexuelle.

 

La déclaration lui valut un petit sourire énigmatique de la belle spécialiste et un regard septique dans lequel elle pouvait lire un doute où pointait la douleur chez sa belle-mère. La jeune et belle brune aux yeux verts enchanteurs sentit redoubler en elle son empathie pour Sarah, frustrée de voire que son mal semblait si profond que ses mots ne parvenaient pas à rassurer cette femme qui la considérait comme une fille, là où elle ne l'avait que si peu considérer comme une mère. Comment la rassurer…?  Et comment lui montrer qu'elle tenait finalement à elle, à ce lien filial que Mélanie avait secrètement toujours voulue avoir, fille désespérément orpheline d'une mère morte en couche et d'un père fantomatique, dont seul quelques objets bougés ici et là à des semaines entières d'intervalles indiquaient la présence passagère dans la maison…?

 

La sexologue de son côté observait la situation que les doutes raisonnables qu'elle avait soulevés provoquaient chez les deux autres femmes, elle se devait donc de débloquer la situation, gardant dans le même temps la conviction certaine qu'elle ne devait pas se fier à la déclaration de la belle jeune femme en devenir.

 

Dr. Williams (proposant, conciliante): Si cela peut vous aider, je peux facilement procéder à une petite batterie de tests pour que nous soyons définitivement fixées sur la question des préférences sexuelles de cette jolie demoiselle.

 

D'un geste délicat, la jolie blonde essuya les reliquats des larmes précédemment versées à l'aide d'un mouchoir tout en redirigeant son attention envers la femme qui venait de s'exprimer, et la questionna comme si elle avait oublié ce que sa belle-fille venait de lui dire.

 

Sarah: Vous pouvez faire ça….?

 

Pour le coup, Mélanie fut aussi curieuse de l'apprendre. Elle croyait savoir que les homosexuelles avaient une sorte de radar qui leur permettaient de savoir qui l'était ou non, alors pourquoi pas une professionnelle des comportements sexuels diplômée…? Ca faisait parfaitement sens.

 

Dr. Williams: Bien sûr, très facilement…! Vous savez, l'homosexualité n'a rien d'une maladie mais ça se diagnostique très bien. Il y a des tests très simples et 100% fiables pour le déterminer.

 

Sarah (le ton plein d'espoir): Fiable à 100%, c'est sûr ça…?

 

Dr. Williams: Eh bien en plus de neuf ans d'existence les résultats n'ont jamais été démentis où que ce soit dans le monde. Voyez-vous, ces tests sont faits pour relever et mesurer les réactions physiologiques des sujets en réponse à certains stimuli extérieurs, autant les réponses physiques que comportementales. Et il se trouve que le cerveau humain est tout simplement incapable de tricher sur ces deux plans en même temps.

 

Sarah (détournant lentement la tête vers Mélanie): D'accord, ça me parait très bien mais… Je ne sais pas si…

 

Mélanie (la coupant): C'est d'accord…! Faisons ces tests.

 

L'entrain de Mélanie engendra une certaine surprise chez les deux autres femmes, mais l'enthousiasme de la jeune fille n'était pas feint, pour elle il était clair que c'était là l'occasion idéale de rassurer les craintes de Sarah en effaçant les incertitudes. Ou plutôt en confortant aux yeux de sa belle-mère ses propres certitudes quant à son orientation sexuelle, clairement définit dans la tête de la jeune fille.

 

Eh puis qui sait…? Ca pourrait être amusant. Elle qui avait toujours eu le secret désir de s'essayer à des tests de type Rorschach, de s'amuser à décrypter des taches sombres pour y voir des images et apprendre ce que ça pouvait révéler sur elle. Et en révélations, la si belle Mélanie allait être servie.

 

Dr. Williams (joignant ses mains l'une dans l'autre): C'est parfait. Alors attelons-nous à la tâche. Laissez-moi simplement une petite minute…

 

Ce faisant, le joli docteur se détourna vers l'ordinateur ornant son bureau pour s'y activer quelques instants avant de finalement faire pivoter l'écran en direction de la jeune fille, et de mettre en marche la caméra numérique trônant sur le dessus de l'écran, cherchant à la diriger en direction de sa patiente.

 

Dr. Williams (ajustant l'angle de la caméra): Est-ce que tu pourrais seulement décaler un peu ton fauteuil sur la gauche s'il te plait Mélanie…? Stop, c'est parfait.

 

La sexologue retourna son attention sur la jeune fille et après confirmation que cette dernière voyait bien l'écran, le Docteur Williams lui fournit les explications nécessaires avant de débuter le premier test.

 

Dr. Williams (plaçant sur le bureau un miroir de poche lui reflétant l'image de l'écran): Nous allons effectuer deux tests distincts. Pour le premier, je vais te faire visualiser une série de trois fois trois images. Ce sera rapide, donc tout ce que tu as à faire de ton côté, c'est de te concentrer sur chacune d'entre elles, rien d'autre. Dès que tu es prête, on peut commencer.

 

La belle et innocemment désirable Mélanie ne put empêcher l'excitation grandissante qu'elle ressentait de monter en elle à l'idée de passer un de ces tests qu'elle trouvait si ludique. Aussi ne se fit-elle pas prier pour donner son signal.

 

Mélanie (hochant la tête avec assurance): Prête…!

 

La première série de clichés débuta alors avec en première image celle d'un jeune homme torse-nu aux abdos saillants, qui s'afficha l'espace d'un instant avant d'être remplacée par celle d'un homme plus âgé représenté lui entièrement nu, sur une photo en noir et blanc. Enfin le dernier cliché apparut pour laisser s'afficher un sexe vaillant en érection.

 

Dr. Williams: Les trois prochaines maintenant.

 

La jeune fille avait blêmit, plus si sûre d'être aussi prête après une première série de photos étrangement déstabilisantes. Mais à l'appel de la femme-médecin, Mélanie concentra de nouveau pleinement son attention sur l'écran, bloquant inconsciemment sa respiration dans l'expectative de ce qui arriverait après ça.

 

La seconde série commença elle avec l'image d'un homme et d'une femme marchant main dans la main sur la plage. Lui succéda celle d'un autre couple qui partageait un tendre baiser. Puis l'image d'un couple faisant l'amour dans un fauteuil en osier, la femme assise enlaçant son partenaire, vint boucler cette seconde vague.

 

Le visage de la belle Mélanie avait changé du tout au tout à la vue de ces images là et elle arborait maintenant des traits visiblement bien plus détendus, et le docteur Nina Williams annonça la dernière série de photos.

 

La première image arriva alors, pour représenter un groupe de plusieurs jolies jeunes femmes, agglutinées sur un canapé et partageant rires et sourires ensemble. La seconde image mit l'accent sur une jolie surfeuse au creux d'une impressionnante vague et dont la beauté des courbes se disputaient à celle de l'impressionnant panorama. Puis l'ultime cliché fit apparaitre un sublime top-modèle défilant en sous-vêtements lors d'un prestigieux défilé.

 

Dr. Williams (annonçant, retournant l'écran vers elle): Voilà, nous en avons finis avec le premier test. Il va seulement me falloir quelques instants pour en extraire les résultats. Il va vous falloir faire preuve d'un peu de patience.

 

La jolie Mélanie finit le test plus que rassurée, finalement ça n'avait rien eu de terrible malgré ce que lui avait suggéré son inconfort à la vue des trois premières images. En fait, ça avait même été amusant de sentir ce petit pic d'adrénaline dû à l'anticipation de l'inconnu et l'appréhension d'être surprise. Pendant que la jeune spécialiste s'activait sur son ordinateur, Sarah et Mélanie s'échangeaient de discrets regards dans un silence qu'aucune n'osaient briser. Au bout de quelques courtes minutes la jolie femme-médecin revint à elles, prête à leur faire part de ses premières constatations.

 

Dr. Williams (basculant l'écran d'ordinateur en biais): Si vous voulez bien vous rapprochez un peu de ce côté du bureau je vous prie, nous allons regarder ça ensemble.

 

Les deux femmes assises de l'autre côté du meuble de travail déplacèrent légèrement leur siège  pour se rapprocher comme demandé.

 

Dr. Williams (expliquant): Je vais faire défiler aléatoirement les photos de toi prises pendant le test, et je vais te demander de me dire ce que tu as l'air d'exprimer sur chacune d'entre elles. Prête…?

 

Mélanie (acquiesçant): Oui, j'ai compris. Vous pouvez y aller.

 

Dr. Williams: Voici la première, dis-moi selon toi ce qu'exprime ton visage sur cette photo.

 

La première photo de Mélanie prise pendant le diaporama s'afficha alors, Mélanie y montrait une mine rebutée, pour ainsi dire choquée.

 

Mélanie (à sa propre surprise): Je… J'ai pas l'air très contente. J'exprime une sorte de… répulsion.

 

Dr. Williams: Bonne analyse, c'est presque ça. Personnellement je parlerais de l'expression caractéristique du dégout. On convient en tout cas de dire que ce que tu regardes ne te plaît clairement pas.

 

Sans attendre, la sexologue poursuit avec une seconde photo. Sur celle-là Mélanie apparaissait la mine détendue, presque attendrie.

 

Dr. Williams: Et que t'inspire celle-ci…?

 

Mélanie: J'ai l'air mieux. Je suis plus souriante sur cette photo que sur celle d'avant.

 

Dr. Williams: Donc tu identifies clairement un changement entre les deux photos. Tu dirais que tu apprécies moins ou plus ce que tu es en train de regarder…?

 

Mélanie: Plus.

 

Dr. Williams: Très bien, une autre photo maintenant. Que penses-tu de celle-ci…?

 

Sur la photo en question, Mélanie se montrait des plus troublantes, se mordant la lèvre inférieure, les pupilles visiblement très dilatées et le rose de ses joues picorées de légères taches de rousseur ressortant particulièrement sur le teint très pâle de sa peau laiteuse.

 

Mélanie (cherchant ses mots): Heu…

 

Sarah (penchant en avant sur son siège): Elle a des étoiles dans les yeux.

 

Un peu surprise de la prise de parole de la jolie blonde, les deux autres femmes détournent les yeux vers elle l'espace d'une seconde.

 

Sarah (se reculant, confuse): Veuillez, m'excuser. Je ne voulais pas vous interrompre, continuez.

 

Dr. Williams: Vous êtes toute excusée, c'est vrai qu'il est difficile de rester de marbre devant une si jolie photo.

 

Accordant un petit sourire amical à Sarah pour lui signifier qu'elle était d'accord avec le joli médecin, la belle Mélanie reporta son attention sur la photo, devant bien admettre en la regardant que sa belle-mère n'avait pas tort.

 

Mélanie: Ma belle-mère à raison je trouve. J'ai l'air assez heureuse sur celle-là.

 

Dr. Williams: Par rapport à la photo précédente, tu dirais que tu à l'air de moins aimer, ou de plus aimer ce que tu vois.

 

Mélanie: Bin, plus, je crois que c'est clair…!

 

Dr. Williams: J'ai envie de dire que je lis de l'envie dans ton regard, je me trompe…?

 

Mélanie (admettant): Je ne crois pas. Enfin je veux dire que oui, ce que je vois à vraiment l'air de me plaire.

 

 

Dr. Williams (acquiesçant d'un mouvement de tête satisfait) : On est d'accord, c'est l'expression du désir dans toute sa splendeur. Maintenant je vais refaire défiler l'intégralité des photos en superposant cette fois celles qui correspondent à ce que tu regardais au même moment. Et à chaque nouvelle photo je veux que tu me dises si tu à l'air plus ou moins heureuse que sur la photo d'avant. On y va dans l'ordre, voici la première.

Par histoires-erotiques-de-soumission-feminine - Publié dans : Sarah et Mélanie, de KS - Communauté : Soumissions féminines
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Samedi 3 octobre 6 03 /10 /Oct 16:44

Chapitre 2a : Bonjour docteur: premiers troubles

 

Le reste de la journée et de la semaine s'était déroulée sans autres anicroches après les événements de ce premier matin-là. Notamment pour les repas, auquel Mélanie ne s'était plus présentée, ce que Sarah avait choisi de ne pas relever pendant un temps, sachant qu'il était plus que nécessaire de calmer le jeu dans l'immédiat. Ce que le regard noir que posait Alysson sur elle en observant la place vacante de l'autre jeune fille venait appuyer, comme pour lui faire comprendre qu'elle en était directement responsable.

 

La jolie adolescente ne s'était pas montrée jusqu'à la semaine suivante où elle répondit finalement par l'affirmative à la demande d'Helen, qui fut envoyée pour la convier au repas du soir. Repas qui malgré la présence de la belle française, avait commencé dans un silence aussi lourd et pesant que ceux auxquels elle n'avait pas assisté.

 

La jeune et jolie brune n'avait toujours pas digéré ce qu'il s'était passé, et à force de ressasser la succession de scènes de la matinée dans sa tête, entre ses pleurs et ses éruptions de colère autant que de culpabilité contre elle-même, Mélanie en était arrivée au point de ne plus savoir comment les choses avaient pu en arriver là. Se retrouver totalement nue et au piquet à deux doigt de l'orgasme devant toute la maisonnée. Aussi, était-elle finalement descendue avec appréhension et pleine d'incertitudes sur le comportement à adopter, Mélanie choisi-t-elle donc d'opter pour un mutisme salvateur. La jeune fille espérait ainsi éviter de se laisser emporter par l'amertume qui la rongeait et surtout, avait l'espoir que sa belle-mère, comme elle l'avait plus au moins promis, n'aborde plus le sujet. Cependant, la belle femme-enfant se demandait si Sarah tiendrait sa parole alors qu'elle-même ne l'avait pas fait ce fameux jour, en cédant à l'emportement…

 

Sarah (buvant une gorgée de vin et reposant son verre sur la table): Je nous ai pris un rendez-vous au cabinet du Docteur Williams pour 8h30 demain matin. Je te prierais d'être prête au départ pour 7h30.

 

Cette phrase fut la première à briser le silence. Elle fut accueillie avec une légère pointe d'interrogation, Mélanie échangeant un regard incertain avec Alysson, ne sachant pas trop à laquelle d'elles deux s'adressait la jeune femme, Sarah n'ayant porté son regard ni sur l'une, ni sur l'autre en prononçant ces paroles.

 

Alysson (questionnant): Maman… à qui t'adresses-tu…?

 

Sarah: Il sera de bon ton de faire une toilette complète en prévision… Mélanie.

 

La jeune femme avait rajouté le prénom de l'intéressée en toute fin de phrase, comme s'il s'agissait d'une invitation cordiale. La jolie maitresse de maison s'avait qu'elle jouerait très gros le lendemain avec ce rendez-vous qu'elle ne pouvait plus repousser faute de temps, et qu'elle avançait donc sur des œufs, surtout après son petit dérapage et le recadrage auquel elle avait eu droit de la part de sa fille Alysson. Beaucoup de choses devaient découler de cette consultation au cabinet du Docteur Williams et Sarah avait beaucoup hésité durant les derniers jours sur la façon de présenter les choses à sa belle-fille. Devait-elle lui laisser du temps…? Ou aller la trouver directement…? Elle avait finalement décidé d'attendre et Sarah se dit qu'elle avait fait le bon choix en remarquant le calme de la jolie petite frenchie. Il ne lui restait qu'à lui en parler durant le repas, se disant qu'il valait mieux ne pas la prendre en traitre, enfin pas totalement du moins.

 

Mélanie (questionnant, un peu surprise): C’est-à-dire que… je ne suis pas malade Sarah.

 

Sarah: J'en conviens. Cependant, il s'agit de toute autre chose. Il s'avère que les événements d'il y a quelques jours m'ont un peu plus conforté dans l'idée que tu es désormais plus une femme qu'une enfant, avec tout ce que cela implique de changements, y compris dans ton éveil à la sexualité. Et comme il s'avère que je souhaiterais éviter que cette période charnière de ton apprentissage ne soit sources d'autres conflits à l'avenir, j'ai pensé qu'il serait bon de consulter un spécialiste afin que nous soyons toutes deux en mesure de comprendre par quoi tu passes. Pour le bien de notre cohabitation.

 

Mélanie (redoutant la réponse, les sourcils froncés): Un spécialiste… Tu veux dire un psy…?

 

Sarah (s'offusquant): Allons bon, bien sûr que non…! Tu n'es pas une désaxée tout de même…! Nous allons consulter une sexologue, la plus réputée du pays, et qui nous fait l'honneur d'accepter de te prendre comme nouvelle patiente, ce qui n'est pas donné à tout le monde je te prie de vouloir me croire.

 

La jolie Mélanie ne s'était pas attendue à ce que les événements d'il y a un peu plus d'une semaine remontent à la surface de cette façon. Sa belle-mère ne semblait pas en colère et affichait visiblement son envie de l'aider avec les moyens dont elle pouvait disposer. Une consultation avec une spécialiste en sexologie…? Pourquoi pas se dit la jeune fille, ce Docteur Williams serait peut-être en mesure de répondre à certaines de ses interrogations…? Après tout elle avait grandi sans mère et Mélanie avait peur de passer pour une idiote auprès de sa demi-sœur et de sa belle-mère en les interrogeant sur le sujet. Tout ce qui fait qu'à la grande joie intérieure de Sarah, Mélanie prit la nouvelle plutôt bien.

 

Mélanie (avec un petit sourire): Très bien Sarah, je te fais confiance. Je serais prête à l'heure demain matin.

 

La jeune blonde, Alysson, avait suivi l'échange avec intérêt, se demandant comment allait réagir sa jolie demi-sœur chérie. Cependant, elle était encore plus curieuse et impatiente d'être rendue au lendemain soir, car elle savait très bien de quoi il devait en retourner, mais savait aussi qu'elle ne serait pas là pour y assister, ce qui était somme toute plutôt logique. C'est ainsi avec des attentes différentes en tête que les trois femmes finirent le repas dans un semblant de normalité retrouvée, empressées d'être à demain.

 

Au matin de ce jour-là, Sarah avait dû passer de très longues minutes sous la douche. Sous l'eau bouillante qui cascadait sur son corps nu et tendu par le plaisir, la jeune femme s'acharnait presque à se vider l'esprit et la chair de toute notion de jouissance. Portant fièrement un 40 ans qui sans duperie aurait pu être les 30 ans d'une autre, la superbe britannique rendait hommage à ce corps sculptural qu'elle avait su entretenir avec une hygiène de vie qui n'autorisait aucun excès, si ce n'est celui du plaisir…! Et c'est justement ce que la jolie blonde se forçait presque à atteindre maintenant, une overdose de sexe qui pourrait la purger de tout égarement durant la consultation médicale qui allait suivre ce matin.

 

Aussi, un doigt pressant son clitoris était devenu deux s'activant dans son antre, qui étaient eux-mêmes devenus trois, avant qu'une main experte ne vienne s'emparer de l'un des seins d'une poitrine dont les deux admirables poires défiaient la gravité pour pointer leur tétons érigés en appel à l'attention. Sarah ne fit preuve d'aucune délicatesse, le moment n'était pas à la volupté mais à la nécessité, elle empoigna fermement le gable de chair pour le comprimer et le malmener comme elle l'aurait fait d'une pâte à pétrir, chaque lancée du sang qui pulsait dans ses mamelons venant accentuer la palpitation au sein de son sexe huileux dans lequel fourrageait frénétiquement l'une de ses mains. Il fallait qu'elle jouisse encore une fois…! Il le fallait. Trop de choses seraient abordées, trop de choses concernant les plaisirs du sexe et plus précisément la sexualité de la belle adolescente, dont l'image avait empli sa tête dès le levé. Elle devrait impérativement se montrer capable de se tenir, de rester totalement impassible. Et si la belle anglaise s'était toujours dit qu'elle réussirait à se maitriser en toutes occasions, son véritable premier passage à l'acte la semaine précédente lui avait prouvé une fois de plus qu'il n'était pas question de garder si facilement le contrôle lorsque la belle Mélanie, la sublime Mélanie, était de l'équation. Fermant les yeux pour redessiner les courbes affriolants de la jolie française dans son esprit, dont les sulfureux souvenirs en clichés avaient rythmés une semaine d'onanisme bien chargée pour Sarah, cette dernière sentit exploser en elle un ultime orgasme. Celui qui fit trembler tous ses membres de façon incontrôlable et la laissa s'échouer sans force sur le sol carrelé de sa douche.

 

La jeune femme était parvenue à ses fins, et c'est quasiment vidée de toute substance qu'elle entreprit de sortir, difficilement, de sa salle de bain privative pour rejoindre sa chambre attenante, ayant encore à se préparer pour sa sortie de la matinée avec la jeune fille.

 

La jeune fille en question était bien loin des préoccupations masturbatoires qu'elle avait elle-même expérimenté sous la douche la semaine d'avant. En réalité sa petite mésaventure lui avait coupé toute envie, et même l'heure de son cours de tennis de la semaine n'avait pas eu le même intérêt que les précédentes, chaque fois que son regard se posait sur son professeur et que son esprit entamait de s'échauffer, elle se revoyait soudain sous cette même douche où elle avait été surprise. Mélanie se revoyait alors nue comme au jour de sa naissance et au piquet, devant les yeux assassins de sa belle-mère, mais aussi ceux fuyant de leur employée de maison, et même ceux d'Alysson, les réconfortants malgré sa position d'alors, Alysson ayant été la seule à lui apporter un peu de tendresse, mais ça lui ressemblait bien. Ce qui ne l'empêchait donc pas de ressentir ce même sentiment de honte et de rage mêlée qui parasitait immédiatement tout plaisir dès que l'envie pointait le bout de son museau depuis lors.

 

Ainsi, la belle Mélanie avait dans les attentes de cette consultation avec cette spécialiste de la sexualité, celle d'être défaite de son blocage et de pouvoir retrouver le chemin du plaisir charnel et solitaire auquel elle avait pris un goût certain depuis la dernière année, où elle avait enfin accepté les délices de son corps pour tout ce qu'ils pouvaient lui apporter, et appris à en appréhender les besoins. Oui, la jeune et jolie Mélanie voulait que la culpabilité disparaisse pour que le plaisir revienne. Elle avait envie d'entendre qu'elle avait le droit, elle avait besoin qu'on lui dise que c'était normal. Dans son ignorance, la jeune française ne savait pas encore que ce rendez-vous allait répondre à ses vœux… d'une bien curieuse façon.

 

C'est dressée dans une élégante robe-drapée de couleur indigo que Sarah se présenta dans la chambre de sa belle-fille en remontant de la cuisine, où elle avait appris que cette dernière avait déjà avalé son petit-déjeuner comme disait la délicate française, dont même la voix était éclatante. Cette dernière se détourna de son bureau après l'entrée de sa belle-mère dans la pièce, révélant à cette dernière la tenue qu'elle avait choisi, soit un legging noir et un simple haut blanc, surmonté d'un pull côtelé manches-longes beige, le tout planté dans une petite paire de bottines en velours assortis à la couleur de son pull.

 

L'élégante britannique se demandait intérieurement comment se faisait-il qu'elle puisse trouver sa belle-fille aussi affolante dans une tenue aussi décontractée…? Etait-ce dû à sa grâce naturelle ou à ce charme à la française typique, que Sarah ne trouvait d'ailleurs pas si typique que ça, comme tant d'autres semblaient à ce point fades en comparaison de Mélanie… Elle dut chasser cette pensée afin que les deux jeunes femmes ne se mettent en route pour le cabinet du Docteur Williams.

 

Belle-mère et belle-fille s'y présentèrent un peu en avance après une bonne demi-heure de trajet. Elles furent accueilles par une secrétaire à l'air affable qui les pria de patienter dans la pièce prévue à cet effet, leur offrant un café pour la peine. L'attente ne fut pas longue et toutes deux furent bientôt invitées par la secrétaire d'un certain âge à pénétrer dans le bureau du docteur.

 

Lorsque la porte se referma derrière elles et qu'elles s'avancèrent vers le grand bureau en verre du Docteur Williams, celle-ci se leva d'un bond souple et naturel et fit rapidement le tour du meuble de travail pour accueillir les jeunes femmes.

 

Dr. Williams (étirant un large sourire sur son visage, enjouée): Bonjour…! Je suis le docteur Nina Williams.

 

Le visage de la jeune et jolie brune à la chevelure longue se figea alors presque totalement sous le coup de la surprise. C'était ça le Docteur Williams…? La jeune fille s'était attendue à tout, surtout à une femme d'âge mûre au chignon sévère avec un peu d'embonpoint et portant d'imposante monture sur le nez. Tout à fait la secrétaire à laquelle elle et sa belle-mère avaient eu affaire quelques instants auparavant. Mais certainement pas à… ça.

 

Elle la contempla de bas en haut; juchée sur d'élégants talons aiguilles d'une dizaine de centimètres, le galbe des jambes à la peau nue et naturellement bronzée était visible jusqu'à mi-cuisses, d'où commençait le bas d'une jupe montante bleu-marine ceinturée de deux gros boutons de couleur or, laquelle recouvrait un chemisier blanc dentelé, qui présentait un décolleté ouvert sur la naissance du soutien-gorge de la femme-médecin, aux cheveux aussi noirs que ses yeux.

 

Cette femme… Cette femme était une bombe…! Enfin, comme disaient bêtement les garçons de son âge qu'elle fréquentait… Une bombe à laquelle elle ne donnait même pas 30 ans, et face à laquelle Mélanie se sentit faire pâle figure dans sa tenue qui tout à coup lui parût bien négligée, elle qui avait joué sur la simplicité de son apparence pour rencontrer… un vrai top…! Qu'allait-elle penser d'elle…? Une jeune fille qui renvoyait l'image d'une adolescente bien sage venue poser des questions à une sexologue dont la sensualité et la féminité exotiques s'exprimaient par tous les ports de sa peau mate.

 

La timide Mélanie se rassura en se disant qu'au moins, avec un physique comme le sien, la jeune femme devait connaître son sujet.

 

Le médecin en question remarqua immédiatement les yeux de la jeune fille qui l'a scrutaient intensément, question d'habitude pour elle. La jeune femme choisit de ne pas relever et tendit une main chaleureuse à sa jeune et nouvelle patiente.

 

Dr. Williams: Enchantée. Tu es Mélanie n'est-ce pas…? Ta mère ne m'avait pas dit qu'elle belle femme tu es.

 

Elle dit ça en jetant un rapide coup d'œil qui se voulait un reproche – joueur pensa Mélanie – à sa belle-mère avant de reporter son attention sur elle avec un grand sourire.

 

Mélanie (détournant la tête, le rouge aux joues): Je…. Oui, merci.

 

La jeune et jolie brune avait balbutié ces quelques mots comme elle avait pu, fortement gênée par le compliment. Qu'une femme aussi sexy que le docteur Nina Williams puisse la complimenter de la sorte l'avait flatté comme peu de chose avaient pu le faire jusqu'ici, d'autant que la spécialiste avait utilisé le terme de femme pour la définir, et non pas un vulgaire fille ou pire, ado.

 

C'est en gardant le silence que Mélanie vit le Docteur Williams saluer sa belle-mère, et qu'elle s'installa ensuite sur l'un des deux sièges disposés devant le bureau de la sexologue, Sarah prenant place sur le second. La grande noiraude refit, elle, le tour de son bureau pour reprendre sa place. La jeune Mélanie remarqua se faisant que le verre dont était fait le meuble ne dissimulait rien de l'anatomie du joli docteur, et elle suivit des yeux le mouvement de celle-ci lorsqu'elle croisa les jambes derrière son bureau.

 

Dr. Williams (prenant la parole): Bien, ta mère ne m'as que succinctement parlé de votre situation. Si nous commencions par faire un point sur la raison de votre venue…? Ca te convient Mélanie…?

 

Reportant son visage sur celui de son interlocutrice, Mélanie se contenta d'hocher simplement la tête en guise de consentement, et la jeune femme reprit la parole.

 

Dr. Williams (invitant): Parfait, dans ce cas je vous écoute.

 

Sarah: Voilà docteur, comme je vous en ai entretenu par téléphone, nous sommes venus vous consulter en raison des actes de masturbation répétés de ma jeune fille ici présente, et auxquels elle s'adonne sans retenues et sans gêne dans la maison, alors même que moi-même où sa sœur aînée sommes présentes.

 

Le moins que l'on puisse dire était que sa belle-mère n'y allait pas par quatre chemins pensa Mélanie, qui commençait à se sentir un peu inconfortable d'aborder si frontalement la situation.

 

Dr. Williams (d'un ton posé): Très direct, c'est bien. Mélanie, tu confirmes…?

 

Mélanie (tendue): Heu… Je…

 

La sexologue remarqua le trouble évident de la jeune fille et comprenant ce qu'elle pouvait ressentir, l'appela à se détendre.

 

Dr. Williams (souriant chaleureusement): Détends-toi Mélanie. Nous sommes ici pour parler de sexe, et la première chose qu'il faut que tu comprennes, c'est que ça n'a rien de condamnable. Tout ce que j'aimerais, c'est que tu te sentes suffisamment en confiance pour parler ouvertement.

 

Mélanie (jetant un œil en direction de Sarah, gênée): C'est que…

 

La jolie spécialiste invita d'un regard concerné Mélanie à confier ce qu'elle avait à dire, gardant le silence pour lui laisser le temps de s'exprimer.

 

Mélanie: Je pensais qu'on parlerait surtout seule à seule en fait, et je…

 

Dr. Williams (hochant légèrement la tête): Je vois, et je comprends. Mais il faut que tu saches que la profession m'interdit de m'entretenir avec un mineur sans la présence d'un parent. Mais personne n'est ici pour te juger et nous sommes avant tout là pour toi, je suis là pour toi Mélanie, pour que nous parlions ensemble. Ta mère n'est là qu'en t'en qu'observatrice, et elle n'interviendra que lorsque je l'y inviterais, et elle le sait déjà, n'est-ce pas Madame de Frémont…?

 

Sarah: Tout à fait. Je ne suis pas ici pour prendre parti, tout ce que je veux c'est trouver un terrain d'entente.

 

Dr. Williams: Tu vois…? Ta mère est là mais c'est entre-nous que ça se passe. C'est ok pour toi…?

 

Mélanie (lui souriant pour la première fois): Je pense que oui.

 

Dr. Williams (émettant un grand sourire satisfait): Génial…!

 

C'est ce médecin qui était génial pensèrent intérieurement et en cœur les deux jeunes femmes assises côte à côte, pour des raisons différentes, mais toutes deux un peu plus détendues de voir que les choses se passaient si bien, rendues bien plus faciles par la charmante femme-médecin.

 

Dr. Williams: Bien, alors il s'agit de masturbation. Commençons par le commencement, tu te masturbes souvent…?

 

Malgré la mise en confiance de l'autre femme, la jeune et jolie brune piqua un far, encore peu habituée à parler des choses du sexe aussi crument, elle qui était encore vierge et qui n'abordait le sujet qu'avec des amies de son âge faussement libérées.

 

Dr. Williams: Rassure-toi et oublie toute honte. Ici on appelle un chat une chatte…!

 

Riant de sa propre plaisanterie, la spécialiste du sexe fut heureuse de constater que sa petite blague avait eu l'air d'avoir touché au but, puisque sa jeune patiente émit un rire chatoyant bien que subtil en retour. Il lui fallait continuer sur cette voie pour apprivoiser la jeune fille et l'ouvrir à elle.

 

Dr. Williams (poursuivant): Moi aussi il m'arrive de me masturber, c'est un plaisir qui n'a rien de coupable. Et je pense même que toutes les femmes devraient le faire de temps à autre.

 

Finalement, Mélanie ne regrettait pas d'être venue. Elle sentait qu'avec cette femme, elle pourrait parler. Le Docteur Williams avait l'air d'être avant tout une femme, avant d'être ce médecin austère à blouse blanche que l'image du corps médical renvoyait habituellement à Mélanie, et une femme vraiment libérée qui lui parlait de sa propre sexualité comme à une amie autour d'une tasse de thé. Une amie dont le décolleté de sa généreuse poitrine devait lui attirer les œillades d'une grande partie de la gente masculine pensa-t-elle. Quelque chose dont la jeune et belle brune cherchait de son côté à se protéger, n'osant pas mettre en valeur un corps dont elle n'avait pourtant aucune honte. Elle se fit la réflexion que si c'était ça une femme libérée et en accord avec sa sexualité, alors c'est qu'elle était en réalité une fille vachement coincée.

 

Se disant qu'elle devait faire quelques efforts pour paraitre plus comme elle, comme cette femme à laquelle elle se dit qu'elle aurait de la chance de ressembler si elle le pouvait – sans aucune conscience de son propre potentiel de sex-appeal –  Mélanie prit sur elle de répondre.

 

Mélanie (prenant du courage, retrouvant peu à peu son assurance): Je le fait. Je veux dire, je me masturbe c'est vrai.

 

Ca y était, on arrivait au délicat moment où la jeune fille commençait à se confier, la praticienne savait qu'elle devrait choisir ses mots avec soins pour maintenir le lien de confiance qu'elle avait réussi à tisser avec sa patiente, trouver l'équilibre entre la rudesse de la franchise et la délicatesse des encouragements.

 

Dr. Williams: Voilà un bon début. A quel rythme…? Une fois par mois…?

 

La jolie Mélanie ne put empêcher un petit rire de passer le barrage de ses lèves douces et roses, réalisant sans qu'elle n'ait à réfléchir que la fréquence de ses masturbations était bien plus élevée. Trop élevée…? Un petit doute s'insinua dans son esprit à ce propos.

 

Dr. Williams (souriant, amusée): Je vois… C'est plus d'une fois par mois alors…

 

Ce n'était pas vraiment une question, plutôt une constatation amusée faite à haute voix, à laquelle Mélanie prit quand même la peine de répondre d'un hochement de tête affirmatif.

 

Dr. Williams: Plus d'une fois par semaine…?

 

Cette fois-ci la jolie jeune fille dut réfléchir pour évaluer le nombre moyen de ses petits plaisirs solitaire. Quand elle réalisa le chiffre elle répondit plus vaguement qu'elle l'aurait voulu, ne sachant trop si la réponse exacte serait convenable aux oreilles de sa belle-mère plus que de la sexologue.

 

Mélanie (acquiesçant): Oui, plusieurs fois.

 

Dr. Williams (s'avançant en entrecroisant ses doigts, les coudes sur le bureau): Mais encore…? N'aies pas peur d'être précise, je préférerais pouvoir me baser sur des exactitudes.

 

Réagissant aux gestes de la belle sexologue, le regard de Mélanie fut capté une fois de plus par le décolleté de l'autre femme, qui était maintenant pointé droit sur elle, ses yeux s'agrandissant à cette vue. La jeune fille déglutit et se dit que décidément, le Docteur Williams n'avait pas froid aux yeux, ni ailleurs.

 

Dr. Williams (appelant): Mélanie…?

 

Mélanie (émettant un léger sursaut): Hein…!? Heu, oui…?

 

La jolie praticienne s'amusait intérieurement des réactions de la belle Mélanie à son égard, elle avait parfaitement conscience de l'effet que ses atouts pouvaient avoir sur les autres; du désir, souvent; de la jalousie, parfois; mais aussi de l'indignation, plus rarement. Mais en t'en que sexologue praticienne, elle savait que son corps était aussi sa vitrine, et elle savait le mettre en valeur pour se mettre en avant.

 

Dr. Williams: Tu étais sur le point de me dire combien de fois tu te masturbe par semaine…?

 

Mélanie (inspirant puis expirant): Deux-trois fois par semaine.

 

Dr. Williams: Plutôt deux ou plutôt trois…?

 

Mélanie (avouant): Plutôt trois.

 

Une pointe de gêne ressurgit en elle lorsque Mélanie vu subrepticement mais de façon visible le visage du médecin tiquer au chiffre qu'elle venait de donner. De toute évidence elle était un peu surprise. Mais qu'est-ce que ça pouvait bien vouloir dire…? Le doute et l'incertitude poussèrent Mélanie à poser la question sans attendre que le docteur ne s'exprime à son tour.

 

Mélanie (redoutant un peu): Est-ce que c'est mal…?

 

 

Dr. Williams: Mal…? Non, ce n'est pas mal. Dis-moi plutôt, tu as un petit ami ou une petite amie…?

Par histoires-erotiques-de-soumission-feminine - Publié dans : Sarah et Mélanie, de KS - Communauté : Soumissions féminines
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Samedi 3 octobre 6 03 /10 /Oct 16:40

Après un temps d'ettente un peu plus log que prévu, Le 2eme chapitre de "Sarah et Mélanie" nous arrive enfin!

Mais pour compenser, c'est un chapitre particulièrement long, publié en 6 parties!

Et soyons clair: ça devient de plus en plus "chaud" et pervers pour notre pauvre "Mélanie"!

Bonne lecture!

Par histoires-erotiques-de-soumission-feminine - Publié dans : Sarah et Mélanie, de KS - Communauté : Soumissions féminines
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Jeudi 1 octobre 4 01 /10 /Oct 21:34

Je l'ai dis à plusieurs reprises, mais je le répéte: l'éthudiante Thaï en uniforme est le must de l'érotisme! Comment ne pas avoir envie de leur donner des cours très particulier et surtout de sévir pour leur plus grands bien!

 

En tout cas, il est clair qu'à cette jeune et belle étudiante, je suis prêt à donner des cours de langue particulier et à me montrer intraitable!

 

 

Etudiante-thaie-89.jpg

Par histoires-erotiques-de-soumission-feminine - Publié dans : Fesses Book - Communauté : Soumissions féminines
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Mercredi 30 septembre 3 30 /09 /Sep 21:27

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Par histoires-erotiques-de-soumission-feminine - Publié dans : Fansadox: Confiscated Twins - Communauté : Soumissions féminines
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