Dimanche 4 octobre 7 04 /10 /Oct 21:06

Chapitre 2b : Bonjour docteur: remise en question

 

Rêvait-elle ou s'était-elle montré fuyante…? Mélanie jurerait que le médecin avait éludé sa question. Elle ignorait simplement que la praticienne avait besoin d'en savoir davantage avant de préciser sa réponse. Eh puis Mélanie tiqua à son tour sur l'ajout du terme petite amie. Pourquoi le Docteur Williams s'était sentie obligée d'émettre l'idée qu'elle puisse être homo...? C'était stupide, elle ne l'était pas. Mais comment aurait pu le savoir le Docteur Williams en fait…? Peut-être que certaines de ses patientes l'étaient…? C'était même sûr vu sa spécialité pensa Mélanie. Et peut-être que la sexologue glissait ce genre de petites ouvertures pour que celles qui pourraient être gênées n'aient pas à mettre elles-mêmes le sujet sur la table…

 

Mélanie (répondant, puis précisant): Non, je suis seule. Je n'ai pas de petit copain.

 

La jolie Mélanie avait répondu en regardant la sexologue se reculer dans son fauteuil et décroiser les jambes avant de les recroiser l'une sur l'autre, rajoutant la dernière partie de sa phrase en croyant bon de lui préciser de cette manière qu'elle était hétéro.

 

Dr. Williams: Eh bien comme je te disais, ce n'est pas mal. Seulement pour une femme célibataire se masturber aussi régulièrement peut poser problème à la longue.

 

De l'inquiétude apparut clairement dans les yeux de Mélanie à l'écoute de ces mots. Elle avait bien entendu des choses qu'elle avait toujours considéré comme farfelues, tel que le fait que se masturber pouvait rendre sourd, mais elle avait toujours crus à des légendes urbaines stupides et infondées. Mais même si ce n'était pas ça, quels genres de problèmes elle encourait à se masturber aussi souvent…? Enfin, en dehors du fait de se faire surprendre par sa belle-mère sous la douche. Le Docteur Williams lisait bien le besoin de réponses sur les yeux froncés de sa jeune et jolie patiente, et expliqua de quoi il retournait.

 

Dr. Williams: En soit, se masturber est une bonne chose, parce que tu apprends à connaître ton corps et que tu éduques ton cerveau à recevoir du plaisir. Mais le revers de la médaille, surtout si tu es seule, c'est que tu finis par te rendre dépendante à ton propre toucher, et qu'à la longue tu t'insensibilises aux attouchements que pourraient te procurer tes partenaires. Il peut suffire de quelques mois, et à ce rythme tu pourrais devenir la seule capable de te donner du plaisir. Ce qui serait assez triste, tu en conviens.

 

Pour Mélanie, ce fut la douche froide. Depuis combien de temps se masturbait-elle comme ça…? Elle avait bien dû franchir le cap de l'année, alors les mois dont venait de parler le Docteur Williams… Est-ce que plus personne ne serait en mesure de lui faire connaître la jouissance à cause de ses habitudes…?

 

Mélanie (légèrement paniquée): Mais je…! Et si ça faisant plus longtemps que je me masturbais…? Est-ce que je pourrais quand même jouir…? Je veux dire avec un garçon…? Ou c'est trop tard…?

 

La jeune praticienne ne put s'empêcher de rire devant le quasi affolement de la jeune fille, mais elle se reprit bien vite car il ne fallait pas la braquer ou lui laisser croire qu'elle se moquait d'elle.

 

Dr. Williams (reprenant un ton sérieux et plus maternel): Non ma chérie. Bien sûr que non. Simplement tu pourrais rencontrer de sérieuses difficultés pour arriver à jouir avec quelqu'un d'autre par la suite. Ca prendrait alors beaucoup de temps et de patience avant de parvenir à prendre du plaisir et à atteindre l'orgasme avec une autre personne, et en générale, la frustration ressenti fait perdre patience à beaucoup de gens et brise beaucoup de couples.

 

La jolie Mélanie était partagée entre espoir et déception. Elle en était probablement à ce stade depuis le temps, mais il y avait tout de même une chance qu'elle puisse avoir des orgasmes aves ses futurs amants…? Une idée germa dans son esprit, espérant que ça puisse aider. "Finalement, c'était peut-être bien une chance que Sarah m'ait surprise sous la douche", pensa Mélanie.

 

Mélanie: Alors il faut que j'arrête de me masturber…!?

 

Dr. Williams (clamant): Ou que tu trouves quelqu'un pour le faire à ta place…! Ce qui serait bien plus agréable tu peux me croire…!

 

Cette fois-ci elle ne retint pas le léger rire qui s'évada de se bouche et le Docteur Williams ajouta même un clin d'œil à l'attention de la belle femme-enfant assise devant elle.

 

Vraiment, cette femme était aussi franche et naturelle que ses origines ethniques le laissaient paraître, son côté ardent relevé par sa beauté. Une image qui alliée à ses propos, finissait de rendre la jolie sexologue déstabilisante aux yeux de la jeune fille, dans un joyeux sens du terme pensa-t-elle.

 

Dr. Williams (souriant amicalement): Je ris mais je ne ris pas de toi. J'aimerais simplement que tu te rendes compte qu'il n'y a à priori rien de dramatique à ta situation, et qu'il y a des problèmes que l'on peut régler en prenant du plaisir. T'en fais pas, tu auras des orgasmes avec tes partenaires.

 

Mélanie: Sauf si je tombe sur un gros nul.

 

Dr. Williams: Tu as tout compris…!

 

Les deux jeunes femmes rirent franchement de concert, ce qui fit un bien fou à Mélanie, maintenant rassurée et aussi parfaitement détendue. Elle crut même apercevoir du coin de l'œil sa belle-mère émettre un léger rire malgré elle, et il était si rare de la voir rire pour de vrai que la jeune fille fut heureuse d'en être témoin. Le rire se tarit doucement et c'est le médecin qui les ramena tout à fait la réalité.

 

Dr. Williams (levant les yeux au ciel): Ah, si toutes mes patientes pouvaient être comme toi… Enfin, revenons à nos moutons. Mais avant qu'on poursuive je voudrais poser une question à ta mère, tu permets…?

 

Redirigeant son attention sur la jolie britannique qui était, à un semblant de rire près, restée presque totalement silencieuse jusqu'à ce moment de l'entretient, le Docteur Williams l'interrogea pour éclaircir un détail dont elle connaissait d'avance la réponse venant de Mélanie.

 

Dr. Williams (questionnant): Si je puis me permettre Madame, Mélanie a-t-elle déjà présenté des signes d'attirances pour d'autres femmes avant aujourd'hui…?

 

Sarah (reculant brusquement dans son fauteuil, ouvrant de grands yeux): Comment…!?

 

Les deux femmes assises à une enjambée de distance de l'autre côté du bureau tombèrent des nues simultanément. Mélanie ne comprenait pas pour quelle raison le Docteur Williams remettait le sujet sur le tapis, beaucoup plus directement cette fois. Et surtout, pourquoi ne lui posait-elle pas directement la question si elle voulait avoir la réponse…? Mélanie, un peu déboussolée, se rappela avoir répondu indirectement pourtant. Trop indirectement…? Mais la conversation reprit sans qu'elle ne puisse comprendre le pourquoi du comment de la question du médecin, et elle se résolue bon-gré mal-gré d'écouter ses explications, espérant obtenir la réponse.

 

Dr. Williams: Eh bien, je constate seulement que depuis le début de notre entretient, Mélanie n'a de cesse d'observer mes attributs, sans que cela ne me pose de problème pour autant, mais avec une réelle insistance. En relevant ce fait, je m'interroge naturellement sur son orientation sexuelle, mais compte-tenu de ses déclarations qui laissent entendre le contraire, je vous demande à vous de m'éclairer si vous le pouvez…? A moins que ce soit un détail que vous souhaitez dissimuler toutes les deux…? Sans quoi sachez que je suis tenue au secret médical et qu'aucune information donnée ici n'est divulguée hors de ce cabinet.

 

Sarah (partagée): Je ne peux pas vous renseignez. Vous plaisantez, je vous ai choisi parce que vous êtes la plus réputée dans votre branche, il ne me viendrait même pas à l'esprit de remettre en cause votre professionnalisme…!

 

Dr. Williams (dubitative): Donc mon œil d'experte aurait été trompé…?

 

Sarah (portant une main à sa bouche, ébranlée): Oh grand dieu je ne sais pas…! Mais ne me dites pas qu'elle aussi pourrait l'être…? Pas mes deux filles…!?

 

Dr. Williams (levant les sourcils): Je ne suis pas sûre de vous suivre…

 

Sa jolie frimousse se contractant, Mélanie n'en était pas certaine non-plus, aussi prit-elle soin comme le médecin de prêter attention aux déclarations de Sarah à ce sujet, taisant l'envie de crier qu'elle n'était pas homosexuelle, car curieuse de pouvoir apprendre des choses qu'elle ignorait visiblement au sujet de sa demi-sœur.

 

Sarah (relatant): Voyez-vous Docteur Williams, mon aînée, Alysson, s'est découverte être lesbienne. Et lorsqu'elle m'en a entretenue il y a quelques années, j'en ai naturellement été ébranlée. Moi qui pensait l'avoir éduqué dans la droiture, la découvrir pratiquante de ces… perversions, a été un vrai choc. J'ai bien tenté de lui faire entendre raison et de la ramener à l'amour des hommes, hélas sans succès. Et vous me dites aujourd'hui que la sexologue professionnelle que vous êtes a l'impression que ma chère Mélanie pourrait à son tour tomber dans le gouffre du lesbianisme…? C'est plus que je ne pourrais entendre je crois…

 

La jeune fille n'en revenait pas de ses oreilles, c'était impossible…! Alysson, homo…!? Elle en oublia tout le reste l'espace d'un instant, y compris que c'est finalement elle qui restait au cœur de la discussion. Alysson homo…? Alysson homo…! Mais pourquoi ne lui avait-elle rien dit…? Elles étaient pourtant devenues si proches, qu'est-ce qui aurait bien pu pousser sa demi-sœur à ne pas lui avouer alors qu'elle-même s'était confiée sans retenue sur son compte…?

 

Dr. Williams: Oui, je comprends mieux votre trouble, ce que peut engendrer comme bouleversements d'apprendre l'homosexualité de l'un de ses enfants. C'est un avenir clair qui semble soudain se compliquer et ce n'est pas ce qu'on espère pour eux. Mais ce n'est pas une fatalité, ils peuvent toujours parvenir à être heureux, et le soutien des parents et des proches est un pilier qui peut faire toute la différence.

 

Etait-ce pour ça…? Etais-ce parce qu'elle avait été repoussé de la sorte par sa propre-mère qu'Alysson avait choisi de ne rien lui dire…? Ca expliquerait les tensions dont elle avait été témoin et qui semblaient s'être atténuées un peu ces derniers temps. Mais si effectivement Sarah n'avait pas accepté de but en blanc la nature véritable de sa fille, Mélanie comprenait qu'Alysson ait eu peur de lui parler de ça, de peur d'être jugée et rejetée de nouveau.

 

C'était décidé oui, il faudrait qu'elle parle à sa demi-sœur, Mélanie devait lui dire qu'elle ne l'a jugerait pas et que ça ne changeait rien pour elle. Rassérénée par l'idée de venir en aide à l'autre jeune fille, la belle Mélanie reporta totalement son attention sur ce qui se disait entre les deux autres femmes. Après tout, il allait encore lui falloir leur dire qu'elle n'était pas attirée par les femmes.

 

Dr. Williams: Ce que j'essaie de vous faire comprendre, c'est que le vrai mal c'est de chercher à lutter contre cet aspect de leur personnalité. Ca peut vous amener jusqu'à renier quelqu'un que vous aimez, et je vois que vous aimez vos filles madame de Frémont, votre simple présence ici montre votre intérêt et le souci que vous avez pour elles.

 

Sarah (étouffant un sanglot): Je sais que ce que j'ai fait n'était pas la bonne chose à faire, mais vous avez raison, j'aime mes filles, et j'ai fini par accepter Alysson pour ce qu'elle est. Mais là tout est remonté à la surface d'un coup, et j'ai eu peur de revivre cette épreuve. Je veux dire, je suis prête à soutenir Mélanie quoi qu'il arrive, mais apprendre que ma deuxième fille aussi préfère les femmes, de cette façon et aussi soudainement… c'est… enfin vous voyez…

 

Dr. Williams (gênée, tentant de se montrer rassurante malgré les circonstances): C'est un choc, et c'est normal que ça vous touche autant, il s'agit de votre fille. Mais il se peut aussi que je me trompe malgré mon expérience.

 

La belle adolescente ne fut pas capable d'interjeter immédiatement. Car pour la première fois elle voyait celle qui avait pris le rôle de mère dans sa vie verser des larmes. Sarah pleurait, et c'était parce qu'elle se faisait du souci pour elle, parce qu'elle tenait vraiment à elle…! Cette constatation bouleversa Mélanie qui sentit ses propres yeux s'humidifier. Voir la Sarah d'ordinaire si digne et inébranlable s'accorder un tel instant de fragilité devant elle, lui donna encore davantage de motivation à rétablir la vérité au plus vite.

 

Mélanie (confirmant l'erreur): C'est exactement ça, je ne suis pas homosexuelle.

 

La déclaration lui valut un petit sourire énigmatique de la belle spécialiste et un regard septique dans lequel elle pouvait lire un doute où pointait la douleur chez sa belle-mère. La jeune et belle brune aux yeux verts enchanteurs sentit redoubler en elle son empathie pour Sarah, frustrée de voire que son mal semblait si profond que ses mots ne parvenaient pas à rassurer cette femme qui la considérait comme une fille, là où elle ne l'avait que si peu considérer comme une mère. Comment la rassurer…?  Et comment lui montrer qu'elle tenait finalement à elle, à ce lien filial que Mélanie avait secrètement toujours voulue avoir, fille désespérément orpheline d'une mère morte en couche et d'un père fantomatique, dont seul quelques objets bougés ici et là à des semaines entières d'intervalles indiquaient la présence passagère dans la maison…?

 

La sexologue de son côté observait la situation que les doutes raisonnables qu'elle avait soulevés provoquaient chez les deux autres femmes, elle se devait donc de débloquer la situation, gardant dans le même temps la conviction certaine qu'elle ne devait pas se fier à la déclaration de la belle jeune femme en devenir.

 

Dr. Williams (proposant, conciliante): Si cela peut vous aider, je peux facilement procéder à une petite batterie de tests pour que nous soyons définitivement fixées sur la question des préférences sexuelles de cette jolie demoiselle.

 

D'un geste délicat, la jolie blonde essuya les reliquats des larmes précédemment versées à l'aide d'un mouchoir tout en redirigeant son attention envers la femme qui venait de s'exprimer, et la questionna comme si elle avait oublié ce que sa belle-fille venait de lui dire.

 

Sarah: Vous pouvez faire ça….?

 

Pour le coup, Mélanie fut aussi curieuse de l'apprendre. Elle croyait savoir que les homosexuelles avaient une sorte de radar qui leur permettaient de savoir qui l'était ou non, alors pourquoi pas une professionnelle des comportements sexuels diplômée…? Ca faisait parfaitement sens.

 

Dr. Williams: Bien sûr, très facilement…! Vous savez, l'homosexualité n'a rien d'une maladie mais ça se diagnostique très bien. Il y a des tests très simples et 100% fiables pour le déterminer.

 

Sarah (le ton plein d'espoir): Fiable à 100%, c'est sûr ça…?

 

Dr. Williams: Eh bien en plus de neuf ans d'existence les résultats n'ont jamais été démentis où que ce soit dans le monde. Voyez-vous, ces tests sont faits pour relever et mesurer les réactions physiologiques des sujets en réponse à certains stimuli extérieurs, autant les réponses physiques que comportementales. Et il se trouve que le cerveau humain est tout simplement incapable de tricher sur ces deux plans en même temps.

 

Sarah (détournant lentement la tête vers Mélanie): D'accord, ça me parait très bien mais… Je ne sais pas si…

 

Mélanie (la coupant): C'est d'accord…! Faisons ces tests.

 

L'entrain de Mélanie engendra une certaine surprise chez les deux autres femmes, mais l'enthousiasme de la jeune fille n'était pas feint, pour elle il était clair que c'était là l'occasion idéale de rassurer les craintes de Sarah en effaçant les incertitudes. Ou plutôt en confortant aux yeux de sa belle-mère ses propres certitudes quant à son orientation sexuelle, clairement définit dans la tête de la jeune fille.

 

Eh puis qui sait…? Ca pourrait être amusant. Elle qui avait toujours eu le secret désir de s'essayer à des tests de type Rorschach, de s'amuser à décrypter des taches sombres pour y voir des images et apprendre ce que ça pouvait révéler sur elle. Et en révélations, la si belle Mélanie allait être servie.

 

Dr. Williams (joignant ses mains l'une dans l'autre): C'est parfait. Alors attelons-nous à la tâche. Laissez-moi simplement une petite minute…

 

Ce faisant, le joli docteur se détourna vers l'ordinateur ornant son bureau pour s'y activer quelques instants avant de finalement faire pivoter l'écran en direction de la jeune fille, et de mettre en marche la caméra numérique trônant sur le dessus de l'écran, cherchant à la diriger en direction de sa patiente.

 

Dr. Williams (ajustant l'angle de la caméra): Est-ce que tu pourrais seulement décaler un peu ton fauteuil sur la gauche s'il te plait Mélanie…? Stop, c'est parfait.

 

La sexologue retourna son attention sur la jeune fille et après confirmation que cette dernière voyait bien l'écran, le Docteur Williams lui fournit les explications nécessaires avant de débuter le premier test.

 

Dr. Williams (plaçant sur le bureau un miroir de poche lui reflétant l'image de l'écran): Nous allons effectuer deux tests distincts. Pour le premier, je vais te faire visualiser une série de trois fois trois images. Ce sera rapide, donc tout ce que tu as à faire de ton côté, c'est de te concentrer sur chacune d'entre elles, rien d'autre. Dès que tu es prête, on peut commencer.

 

La belle et innocemment désirable Mélanie ne put empêcher l'excitation grandissante qu'elle ressentait de monter en elle à l'idée de passer un de ces tests qu'elle trouvait si ludique. Aussi ne se fit-elle pas prier pour donner son signal.

 

Mélanie (hochant la tête avec assurance): Prête…!

 

La première série de clichés débuta alors avec en première image celle d'un jeune homme torse-nu aux abdos saillants, qui s'afficha l'espace d'un instant avant d'être remplacée par celle d'un homme plus âgé représenté lui entièrement nu, sur une photo en noir et blanc. Enfin le dernier cliché apparut pour laisser s'afficher un sexe vaillant en érection.

 

Dr. Williams: Les trois prochaines maintenant.

 

La jeune fille avait blêmit, plus si sûre d'être aussi prête après une première série de photos étrangement déstabilisantes. Mais à l'appel de la femme-médecin, Mélanie concentra de nouveau pleinement son attention sur l'écran, bloquant inconsciemment sa respiration dans l'expectative de ce qui arriverait après ça.

 

La seconde série commença elle avec l'image d'un homme et d'une femme marchant main dans la main sur la plage. Lui succéda celle d'un autre couple qui partageait un tendre baiser. Puis l'image d'un couple faisant l'amour dans un fauteuil en osier, la femme assise enlaçant son partenaire, vint boucler cette seconde vague.

 

Le visage de la belle Mélanie avait changé du tout au tout à la vue de ces images là et elle arborait maintenant des traits visiblement bien plus détendus, et le docteur Nina Williams annonça la dernière série de photos.

 

La première image arriva alors, pour représenter un groupe de plusieurs jolies jeunes femmes, agglutinées sur un canapé et partageant rires et sourires ensemble. La seconde image mit l'accent sur une jolie surfeuse au creux d'une impressionnante vague et dont la beauté des courbes se disputaient à celle de l'impressionnant panorama. Puis l'ultime cliché fit apparaitre un sublime top-modèle défilant en sous-vêtements lors d'un prestigieux défilé.

 

Dr. Williams (annonçant, retournant l'écran vers elle): Voilà, nous en avons finis avec le premier test. Il va seulement me falloir quelques instants pour en extraire les résultats. Il va vous falloir faire preuve d'un peu de patience.

 

La jolie Mélanie finit le test plus que rassurée, finalement ça n'avait rien eu de terrible malgré ce que lui avait suggéré son inconfort à la vue des trois premières images. En fait, ça avait même été amusant de sentir ce petit pic d'adrénaline dû à l'anticipation de l'inconnu et l'appréhension d'être surprise. Pendant que la jeune spécialiste s'activait sur son ordinateur, Sarah et Mélanie s'échangeaient de discrets regards dans un silence qu'aucune n'osaient briser. Au bout de quelques courtes minutes la jolie femme-médecin revint à elles, prête à leur faire part de ses premières constatations.

 

Dr. Williams (basculant l'écran d'ordinateur en biais): Si vous voulez bien vous rapprochez un peu de ce côté du bureau je vous prie, nous allons regarder ça ensemble.

 

Les deux femmes assises de l'autre côté du meuble de travail déplacèrent légèrement leur siège  pour se rapprocher comme demandé.

 

Dr. Williams (expliquant): Je vais faire défiler aléatoirement les photos de toi prises pendant le test, et je vais te demander de me dire ce que tu as l'air d'exprimer sur chacune d'entre elles. Prête…?

 

Mélanie (acquiesçant): Oui, j'ai compris. Vous pouvez y aller.

 

Dr. Williams: Voici la première, dis-moi selon toi ce qu'exprime ton visage sur cette photo.

 

La première photo de Mélanie prise pendant le diaporama s'afficha alors, Mélanie y montrait une mine rebutée, pour ainsi dire choquée.

 

Mélanie (à sa propre surprise): Je… J'ai pas l'air très contente. J'exprime une sorte de… répulsion.

 

Dr. Williams: Bonne analyse, c'est presque ça. Personnellement je parlerais de l'expression caractéristique du dégout. On convient en tout cas de dire que ce que tu regardes ne te plaît clairement pas.

 

Sans attendre, la sexologue poursuit avec une seconde photo. Sur celle-là Mélanie apparaissait la mine détendue, presque attendrie.

 

Dr. Williams: Et que t'inspire celle-ci…?

 

Mélanie: J'ai l'air mieux. Je suis plus souriante sur cette photo que sur celle d'avant.

 

Dr. Williams: Donc tu identifies clairement un changement entre les deux photos. Tu dirais que tu apprécies moins ou plus ce que tu es en train de regarder…?

 

Mélanie: Plus.

 

Dr. Williams: Très bien, une autre photo maintenant. Que penses-tu de celle-ci…?

 

Sur la photo en question, Mélanie se montrait des plus troublantes, se mordant la lèvre inférieure, les pupilles visiblement très dilatées et le rose de ses joues picorées de légères taches de rousseur ressortant particulièrement sur le teint très pâle de sa peau laiteuse.

 

Mélanie (cherchant ses mots): Heu…

 

Sarah (penchant en avant sur son siège): Elle a des étoiles dans les yeux.

 

Un peu surprise de la prise de parole de la jolie blonde, les deux autres femmes détournent les yeux vers elle l'espace d'une seconde.

 

Sarah (se reculant, confuse): Veuillez, m'excuser. Je ne voulais pas vous interrompre, continuez.

 

Dr. Williams: Vous êtes toute excusée, c'est vrai qu'il est difficile de rester de marbre devant une si jolie photo.

 

Accordant un petit sourire amical à Sarah pour lui signifier qu'elle était d'accord avec le joli médecin, la belle Mélanie reporta son attention sur la photo, devant bien admettre en la regardant que sa belle-mère n'avait pas tort.

 

Mélanie: Ma belle-mère à raison je trouve. J'ai l'air assez heureuse sur celle-là.

 

Dr. Williams: Par rapport à la photo précédente, tu dirais que tu à l'air de moins aimer, ou de plus aimer ce que tu vois.

 

Mélanie: Bin, plus, je crois que c'est clair…!

 

Dr. Williams: J'ai envie de dire que je lis de l'envie dans ton regard, je me trompe…?

 

Mélanie (admettant): Je ne crois pas. Enfin je veux dire que oui, ce que je vois à vraiment l'air de me plaire.

 

 

Dr. Williams (acquiesçant d'un mouvement de tête satisfait) : On est d'accord, c'est l'expression du désir dans toute sa splendeur. Maintenant je vais refaire défiler l'intégralité des photos en superposant cette fois celles qui correspondent à ce que tu regardais au même moment. Et à chaque nouvelle photo je veux que tu me dises si tu à l'air plus ou moins heureuse que sur la photo d'avant. On y va dans l'ordre, voici la première.

Par histoires-erotiques-de-soumission-feminine - Publié dans : Sarah et Mélanie, de KS - Communauté : Soumissions féminines
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