Dr. Williams (récriminant): Vous vous êtes bien tenue de me dire que votre chère Mélanie était une monumentale bombe…!
Sarah (incertaine): J'ai bon souvenir de vous avoir précisé qu'il s'agissait d'une belle jeune femme en devenir…
Dr. Williams (rétorquant, véhémente): Belle…? Non…! Entre belle et la jeune fille qui se trouve dans la pièce d'à côté, il y a un gouffre abyssal…! Cette jeune fille, on croirait l'incarnation terrestre de la Déesse Aphrodite…!
Sarah (admettant): Certes, j'ai peut-être manqué de minutie pour décrire son physique, mais qu'est-ce que ça change pour vous au fond…?
Dr. Williams: Tout…! Ca change tout. J'aurais été préparée, un minimum…! Est-ce que vous savez ce que ça fait de devoir poser les mains sur une telle créature aussi intimement tout en restant professionnelle…? Je n'ai pas pour habitude d'être poussée dans mes derniers retranchements, et encore moins par une jeune fille. C'est à moi de la faire douter de sa sexualité, pas l'inverse…!
Sarah (rétorquant): Imaginez alors mon trouble au quotidien, sans excuses valables pour pouvoir poser mes mains sur elle.
Dr. Williams: Certes…
Les deux femmes se jaugèrent du regard, visiblement elles se comprenaient, le physique de leur centre d'intérêt commun les mettant d'accord.
Sarah: Donc si je peux me permettre, et pour en revenir à ce que je disais, quel talent…!
Dr. Williams: Le talent ne serait rien sans le travail. Beaucoup de préparation, de psychologie, le tout guidé par l'intuition et l'expérience. C'est une science-très exacte, où je ne laisse aucune place au hasard. Même s'il faut savoir s'adapter très vite à chaque sujet. A ce titre, votre Mélanie ce n'est pas rien, et la surprise de la découvrir n'a pas été pour m'aider.
Sarah: Vous n'avez rien laissé paraître de si évident, enfin pas plus de quelques instants.
Dr. Williams: Le conditionnement. C'est une mécanique bien rodée qui m'a permis de garder le contrôle pour faire ce que j'avais à faire.
Sarah (curieuse): En parlant de cela justement, pouvez-vous m'expliquez votre approche. J'ai beau y avoir assisté, je ne comprends pas.
Maintenant que la consultation était bien avancée, elle pouvait se permettre de lui expliquer sa façon de faire.
Dr. Williams: Le but premier de mon approche est de provoquer une réaction chez le patient. A partir de cette réaction, je vais adapter mon comportement pour conditionner ses réponses dans le sens voulu. En résumé, j'amène ici Mélanie à faire face à une pensée cohérente avec sa façon d'agir, afin de lui présenter un résultat qu'elle ne puisse pas réfuter sans se compromettre.
La séduisante noiraude se recula dans sa chaise de bureau pour se désigner elle-même.
Dr. Williams (écartant un peu les bras): Et ça commence avec mon apparence, la fameuse première impression. Ainsi, je m'apprête de façon à ce que l'on soit obligé de me regarder, ensuite selon les réactions que je lis sur les regards, j'adapte ma façon d'agir, je me montre plus ou moins suggestive. Comme avec Mélanie.
Sarah (penchant légèrement la tête): C’est-à-dire…?
Dr. Williams: Elle m'a très clairement observé. Et à partir du moment où elle me regarde, j'émets des doutes sur sa sexualité en mettant l'accent sur l'attirance évidente que semble avoir mes charmes pour elle. Et peu importe qu'elle m'ait regardé avec une admiration innocente et dénuée de vice, elle m'a regardé, et elle ne peut pas le nier.
Sarah: Et si elle ne vous avait pas regardé…?
Dr. Williams: Eh bien j'aurais misé sur autre chose. Le refoulement, la peur, la honte. Qu'elle en plaisante, s'offusque ou détourne les yeux, il a une réponse adéquate à chaque réaction. Seule l'indifférence est plus difficile à démonter. Mais je lui ai dénoté trop de caractère pour qu'elle reste indifférente à une situation stimulante.
Sarah: Et pour les tests, ça marche comment…?
Dr. Williams: Pour les tests c'est pareil, je vois en fonction des réactions. Mélanie a de l'admiration pour les belles femmes. Très certainement parce qu'elle n'a pas conscience de sa beauté. Elle se sait jolie, mais ignore à quel point, ou en doute. En tout cas elle ne réalise pas encore son pouvoir d'attraction, qui est pourtant… considérable. Ce n'est pas rare chez les très belles femmes. Elles sont si souvent draguées sur ce seul critère qu'elles viennent à douter d'être aussi belle qu'on leur dit à longueur de temps, surtout à son âge.
Sarah: Et pour en revenir aux tests…?
Dr. Williams: Oui, pardon. Eh bien pour obtenir la meilleure réponse émotionnelle possible, c'est cette admiration que j'avais tout intérêt à rechercher en réaction aux images qui étaient censées prouver son attirance pour la gente féminine. D'où la sélection de clichés présentant des femmes dénudées et désirables, mais placées dans un contexte qui force l'admiration. Après ça, quelques petites retouches photos rapides par-ci par-là sur le visage de Mélanie, pour accentuer la profondeur d'un regard, le teint des joues, et le tour est joué.
Sarah: Je vois, mais comment vous y êtes-vous prise pour qu'elle réagisse aussi froidement à ses messieurs…? Je veux dire, même moi, ça m'a indisposée.
Dr. Williams (pianotant sur son ordinateur): Vous avez vu les clichés avec elle, vous n'avez rien remarqué…?
Sarah: Je ne sais pas, une sensation étrange, mais je n'ai pas saisit pourquoi. Pourtant j'ai bien regardé les photos quand vous les avez repassez mais rien ne m'a sauté aux yeux.
Dr. Williams: Rien de surprenant, quand je l'ai ai repassé, ce n'était plus les mêmes. Tenez, regardez, vous ne voyez vraiment rien…?
Le Docteur Williams bascula l'écran de son ordinateur en direction de Sarah, qui put alors voir se superposer les deux clichés du charmant jeune homme au buste dénudé, dont à première vue rien ne les distinguaient, ou presque.
Sarah: Il y a bien quelque chose de dérangeant sur celle de gauche mais je n'arrive pas à savoir ce que c'est…
Dr. Williams (regardant la montre à son poignet): Regardez au niveau des yeux par exemple…
Sarah (scrutant): Oh mon dieu, oui…!
Dr. Williams (rebasculant l'écran): Et oui, il suffit d'un petit strabisme par-là, une petite sur-pilosité ici, un nu dont on désamorce l'impact avec un rendu en noir et blanc, avant un full frontal en couleur. Tout est savamment et facilement calculé à partir du moment où l'on sait ce que l'on veut obtenir en retour.
Sarah (impressionnée): Et vous arrivez à jongler avec tout ça du tac-au-tac pour l'amener elle-même à vous apporter des éléments qui vont jouer contre elle… Je comprends mieux. Vous êtes diaboliquement efficace.
Dr. Williams: Démonter ses certitudes pour la faire douter de son hétérosexualité, ça c'est le plus facile. Le plus compliqué c'est de lui faire accepter le passage à l'acte. Mais après cette petite injection que je m'apprête à lui faire, elle réagira désormais au quart de tour. Il vous suffira du moindre petit attouchement à cet endroit, et croyez-moi, elle ne sera plus en mesure de cacher le pied qu'elle prendra malgré elle.
Sarah (réalisant): Attendez, vous voulez dire qu'elle n'a pas de problème d'insensibilité, ou comme vous avez dit…?
Dr. Williams (souriant): Au contraire, elle s'est même montrée nettement plus réactive que ce à quoi je m'attendais. J'ai dû arrêter avant qu'elle ne jouisse d'ailleurs, et ça ne lui a visiblement pas plu. Mais il le fallait pour motiver l'injection d'acide hyaluronique qui vous permettra d'avoir une meilleure prise sur elle.
Sarah: Mais alors tout cette histoire de masturbation excessive, de perte de plaisir, c'était du flan…?
Dr. Williams: Absolument pas. Si vous prenez l'habitude de vous masturber trop régulièrement sur une période de temps trop prolongée sans autres types de rapports, par habitude votre corps s'habituera à la façon dont vous vous donnez du plaisir, et si d'aventure votre partenaire ne s'y prend pas exactement comme vous, le plaisir s'amoindri. A trop spécialiser sa sexualité, l'orgasme se meurt.
Sarah: Donc en ce qui me concerne, il y a toujours un risque…?
Dr. Williams: Que le plaisir avec vos partenaires sexuelles s'amoindrisse, oui. Mais Mélanie va remédier à tout cela pour vous très bien, j'en suis sûre. J'aurais voulu vous le dire tout à l'heure, mais le moment n'était pas venu.
Sarah (incrédule): Je me suis faite manipuler moi aussi en fin de compte…
Dr. Williams: Vous ne m'avez pas laissé le choix. Vous comprenez un peu mieux pourquoi je préfère que mes clients gardent le silence d'ordinaire.
Sarah: Je vais faire attention de me taire à l'avenir.
Dr. Williams: Surtout pas. Plus maintenant, ça pourrait paraître suspect. Continuer à rester naturelle. Je m'occupe du reste.
La belle blonde acquiesça d'un mouvement silencieux de la tête. Cependant une question taraudait encore son esprit.
Sarah: Il n'empêche que je ne comprends pas, si elle était sur le point de jouir sous vos doigts, pourquoi ne pas avoir continué…? Ca aurait été un argument irréfutable pour lui faire croire qu'elle est lesbienne.
Dr. Williams (exposant): Réflexion juste mais dont la pertinence ce serait arrêter à ce seul moment. Elle s'est laissée apprivoiser ici parce qu'elle a été mise en confiance, par le lieu, par mon titre, par mes mots. A ses yeux il ne s'agissait là que d'une professionnelle objective, qui procédait à un examen lui donnant l'occasion de prouver qu'elle n'est pas ce que le médecin que je suis insinue qu'elle est.
Sarah: Mais quitte à procéder à cet examen, je ne vois toujours pas pourquoi ne pas aller jusqu'au bout…?
Dr. Williams (regardant sa montre à nouveau): Si je l'avais fait, je n'aurais pas eu d'ouverture pour amener l'intervention, et sans cette intervention, vous n'auriez pas eu de meilleure ouverture pour justifier de vos attouchements sur elle une fois chez vous. Mais assez discuté, j'ai une patiente qui m'attend, et je ne dois pas louper la fenêtre pendant laquelle l'anesthésie fait effet.
A ces mots, la sexologue se leva et suivit de Sarah, rejoint la pièce d'auscultation où Mélanie se trouvait encore, sagement allongée. En effet, elle n'avait pas voulu faire courir le moindre risque à sa virginité, même s'ils étaient infimes. Elle ne l'avait pas conservé jusqu'ici pour se la faire enlever par un vulgaire objet tout de même. Aussi, elle accueillie avec soulagement le retour de la praticienne, qui après s'être de nouveau lavées et désinfectées les mains puis enfilée une paire de gants, vint se rassoir entre ses jambes avant de lui retirer avec précaution l'objet dont elle avait fini par ne plus sentir la présence.
Dr. Williams: Est-ce que tu sens quoi que ce soit à ce niveau…?
La jeune fille dut se redresser un peu pour confirmer l'origine de la question, puisqu'elle n'avait pas senti la main du joli docteur s'infiltrer entre ses jambes pour introduire un doigt dans son sexe.
Mélanie: Non, rien du tout.
Dr. Williams: Parfaitement dans les temps. Je vais procéder à l'injection, ça ne durera que quelques secondes et tu ne sentiras pas l'aiguille. Mais il faut quand même que tu restes immobile.
La praticienne put mettre en place le speculum lui permettant de maintenir ouvertes les chairs roses et intimes de Mélanie, et s'emparant de la seringue toujours posée sur le plateau, elle procéda à l'injection du produit. En un rien de temps ce fut fait, et la seringue comme le speculum quitta l'entrejambe de la jolie brune.
Dr. Williams (se relevant, débarrassant le matériel): Voilà une bonne chose de faite. Maintenant que l'œuf a été retiré, l'anesthésie devrait vite se dissiper. Profitons de ces quelques minutes pour parler de ton hygiène intime, parce qu'il va falloir y faire particulièrement attention pendant les prochains jours suite à cette intervention. Même si elle est bégnine, l'incision faite par l'aiguille peut-être une porte ouverte à une possible infection bactérienne. Il faut donc prendre le maximum de mesure pour réduire le risque. Dis-moi, comment dors-tu là nuit…? Je parle de ta tenue.
Mélanie: Je porte un pantalon et un haut assortis, en laine généralement.
Elle ne pouvait quand même pas utiliser le terme pyjama devant une telle femme.
Dr. Williams: Je vois, pas de dessous…?
Mélanie: Si, mais uniquement pour le bas.
Dr. Williams: Bien. A partir de maintenant tu ne porteras plus du tout de sous-vêtements pour dormir. Pas plus que de pantalon ou short de nuit, c'est trop chaud et lourd. Chemise de nuit au-dessus du genou ou nuisette uniquement.
Mélanie (fronçant les sourcils): Ah bon, je vois pas trop le rapport avec les microbes et les bactéries…?
Dr. Williams: Vois-tu, les vêtements sont responsable d'un important développement bactériologique dû à l'augmentation de la chaleur provoqué par leur contact permanant avec la peau, et la zone la plus à risque c'est notre sexe, qui est très fragile face aux attaques des bactéries. Et c'est encore plus vrai la nuit, où le corps est en plus recouvert par les draps. A vrai dire, dormir nue est l'idéal, mais beaucoup de femmes sont mal à l'aise avec cette idée, sans savoir que ce serait ce qu'il y a de mieux pour leur corps et leur santé.
La belle britannique était partagée entre l'admiration et l'incrédulité; est-ce que cette femme inventait de toute pièce…? Emettait-elle un véritable avis médical…? Ou plus malicieux, utilisait une vérité pour sa cause cachée…?
Dr. Williams: Dans le même ordre d'idée, il faudra entièrement épiler le pubis et la zone autours du sexe et des lèvres, c'est un véritable bouillon de culture en puissance. Mais ni cire, ni pince à épiler, même pour les poils isolés, ça peut engendrer des perlements de sang et on veut justement minimiser les risques. Donc au rasoir, à manier avec prudence. Ou au laser pour le maximum de sécurité, mais là ça devient permanant, ce qui n'est pas plus mal mais enfin, c'est à vous de voir.
Elle qui avait été si contente de voir au fil des dernières années son fin duvet se métamorphoser en une vraie toison féminine, l'idée de faire disparaitre l'une des marques du passage à l'âge adulte de son corps chagrina un peu Mélanie. Mais ce ne serait que pour quelques jours, et ça repousserait, elle pourrait donc s'en accommoder. Surtout que si cette injection fonctionnait, ce serait un petit prix à payer pour s'assurer une vie sexuelle future pleine d'orgasmes.
La jolie blonde, elle, en arriva à la conclusion qu'elle s'en fichait, mensonge ou vérité, elle n'y voyait plus que des portes ouvertes sur l'intimité de sa jolie proie, et la prédatrice qui sommeillait en elle s'en pourléchait d'avance les babines.
Sarah: Nous veillerons à suivre vos recommandations docteur.
Dr. Williams: Bien, il va être temps de contrôler tout ça. Mais pour plus de confort, je vais redescendre tes jambes.
Rabaissant les étriers pour permettre aux deux jolies jambes de retrouver leur place allongée, les mollets relâchés dans le vide, à nouveau, mais en restant debout comme lors du massage, la séduisante sexologue prit place entre les jambes de la belle adolescente. Déposant une main sur le sexe de Mélanie et l'autre à plat sur la table, en contact avec la peau nue et soyeuse de ses côtes délicates, la praticienne infiltra en douceur son majeur dans l'antre charnel de la si jolie brune, un doigt qui vint directement chercher la zone la plus sensible de ses chairs intimes pour s'y positionner. Un effleurement suffit alors pour envoyer un spasme incontrôlé de plaisir qui fit réagir le corps de la jeune fille tout entier, elle qui émit un gémissement de surprise.
La jeune femme avait confirmation que la zone était aussi sensible que ce qu'elle avait espéré, et elle savait maintenant avec certitude que la petite Mélanie aurait bien du mal à contenir son plaisir si on décidait de lui en donner. Et justement, cette fois-ci plus rien ne la retenait de joindre l'utile à l'agréable. C'est pourquoi malgré que quelques attouchements supplémentaires bien placés à cet endroit auraient suffi à contraindre la belle Madone à reconnaître par l'orgasme que son corps réagissait à une femme, le médecin n'en fit rien.
Dr. Williams (soufflant): Voyons voir comment réagit mademoiselle quand nous sommes à armes égales.
Il n'était plus temps de jouer avec les nerfs de Mélanie, mais de lui offrir un puissant orgasme. Elle devait se souvenir de sa première jouissance sous les doigts d'une femme, il n'était donc pas question de bâcler le travail en se concentrant sur la zone devenue hyper-sensible de ce que certaines nommaient leur point G. Aussi, la jolie sexologue entreprit de masturber Mélanie dans les règles de l'art, la régalant de ses talents les plus experts.
Resserrant son corps contre sa propre main qui travaillant au creux de l'intimité de sa jeune et divine patiente, elle se pressa contre cette dernière pour venir accentuer le contact de la paume de sa main contre le galbe du sexe de Mélanie. De son majeur elle jouait autour de la zone à éviter, offrant un plaisir savamment distillé, mélange de caresses intenses autour du renflement de plaisir, et de touchés légers sur le dessus de ce centre de bonheur velouté, qui n'avait d'égal que la pulpe de son majeur devenu majestueux acteur de la monté en puissance de la jeune fille.
Une jeune fille qui s'était retrouvée propulsée dans un autre monde. Dès que la femme au-dessus d'elle avait appuyé là, elle avait su qu'elle devait la supplier d'arrêter. Mais alors que ce seul doigt partiellement en elle lui donnait plus de plaisir qu'elle n'en avait jamais prise en solitaire, ses mots moururent avec sa voix, emportés par une perte des sens qui électrifia tout son corps, lui faisant perdre le contrôle de sa pensée.
Et lorsqu'elle senti cette main experte buter contre son sexe gonflé, et presser de plaisir son bouton de chair, nerf ultime de son plaisir, Mélanie perdit pieds totalement, réussissant enfin à supplier pour que ça s'arrête.
Mélanie (dans l'urgence, la voix cassée): Stop. Stop…! Arrêtez… Je vous en supplie arrêtez…!!
Satisfaite de la réaction échevelée de la femme-enfant, l'attirante noiraude se pencha un peu plus au-dessus de Mélanie, pressant son buste plantureux contre le torse nu qui se soulevait au rythme du plaisir donné et ressentit.
Dr. Williams (ponctuant chaque phrase d'un passage sur la zone sensible): Que j'arrête…? Pourquoi faudrait-il que j'arrête…? Dis-moi, Mélanie…
Ses membres tremblaient, ses mains convulsant presque sur le cuir du siège où elles tentaient vainement de s'accrocher. Le plaisir parasitait tout, les mots étaient comme refoulés à l'entrée de sa gorge, sa bouche n'accordant plus le passage qu'à des gémissements erratiques et irréguliers. C'était un plaisir immense, quelque chose de terrifiant. Comme une gigantesque lame de fond qui menace de vous submerger. Votre instinct vous dit de courir, mais vous restez cloué sur place, paralysé.
Mais il ne fallait pas abuser des bonnes choses, et le Docteur Williams savait qu'il faudrait y aller en douceur encore quelques temps après avoir sensibilisé cette zone clef du sexe de la femme en puissance qui se débattait avec sa conscience, le corps remuant sporadiquement sous elle. Aussi, il fallait maintenant faire vite. C'est pourquoi la praticienne fit directement appel à l'autre femme dans la pièce – Sarah, qui rongeait sérieusement son frein comme une damnée en manque de vice devant cette scène luxuriante d'érotisme – pour exécuter le geste qui parachèverait la somme du plaisir final de Mélanie.
Dr. Williams (ordonnant, la voix grave): Venez donc m'aider en venant lui pincer un téton, et faite vite…!
La blonde en chaleur ne se fit pas prier, comprenant que l'autre femme aurait très bien put exécuter le geste elle-même, et elle vint immédiatement se coller au fauteuil pour, d'une main, venir retrouver ce contact grisant qu'elle avait déjà expérimenté une semaine plus tôt. Le Docteur Williams attendit que Sarah comprime le téton érigé entre ses doigts et que Mélanie ouvre de grands yeux surpris, lui donnant le signal qu'elle attendait pour venir caresser le point que jusqu'ici elle n'avait sollicité qu'avec parcimonie. Du bout de son majeur, elle offrit une douce mais imperturbable masturbation à ce bastion nerveux d'extase malgré les soubresauts erratiques du corps de Mélanie, qui fut damnée d'un orgasme diablement puissant et infernalement bon, quand enfin éclata le plaisir dans son sexe. Prenant naissance entre ses jambes, explosant dans son cerveau, cascadant dans ses veines et irradiant ses yeux devenus incandescents, l'extase en fusion terrassa son corps.
D'un signe de tête, le Docteur Williams incita Sarah à se reculer, ce que cette dernière fit sans discuter mais l'entrecuisse en feu – une bonne petite punition pour elle, se félicita la sexologue, remettant les comptes à zéro, voilà ce que c'était de devoir toucher sans prendre son pied. Quant au délicieux petit orgasme extra-professionnel qu'elle s'était offerte en venant tambouriner son propre sexe contre le dos de la main masturbatrice, ça resterait son petit secret.
Rapidement, la belle spécialiste du sexe quitta sa position pour se diriger une ultime fois vers son lavabo, profitant de la distance parcourue de dos pour enfourner son majeur dans sa bouche et en sucer avidement les sucs, découvrant le goût discret mais délicat de la jeune fille, et d'une fille tout court. Procédant à un lavage de mains express, elle revint vite auprès de Mélanie une serviette-éponge humide à la main. Précautionneusement, elle vint déposer la serviette sur le visage de la jeune fille, tamponnant la peau rougis et rafraichissant les esprits. De son autre main restée libre, elle vint remettre quelques mèches de cheveux en place, câlinant de gestes lents et doux.
Dr. Williams (adoptant un ton maternel et rassurant): Chuuu. Nous avons fini. Détends-toi. Tout va bien. Respire doucement, lentement.
Plus que par le plaisir ressentit et par son propre orgasme, c'était bien par ce spectacle d'une Mélanie divine jouissant sous elle, et reprenant pied sous ses caresses, en observant son beau visage d'ange se détendre après la crispation, que la femme au-delà de la sexologue fut reconnaissante envers la jeune fille d'avoir été la première, si ce n'était à lui faire l'amour, à lui faire connaître l'extase suprême. Sublime souvenir d'un spectacle que jamais elle ne pourrait oublier à l'avenir. Pas plus que la jeune fille espéra-t-elle, avec une touche d'innocence sentimentale.
Une fois que la jeune fille eut retrouvé une respiration normale, le Docteur Williams cessa ses attentions pour se reporter entre les jambes inertes, et usant de l'autre côté de la serviette, vint très délicatement essuyer le fruit rendu sensible par l'explosion de jouissance. Sa tâche effectuée, elle se releva pour déposer la serviette à l'évier et désinfecter une dernière fois ses mains avant de se diriger vers la sortie, retirant sa blouse et la déposant sur l'accroche murale.
Dr. Williams (ouvrant la porte donnant sur le bureau): Nous allons passer à côté et te laisser le soin de te rhabiller tranquillement avant de nous rejoindre. Prend tout le temps qu'il te faut.
A l'invitation, Sarah sortie la première, et avant de refermer la porte en sortant à son tour, la sexologue adressa quelques mots à Mélanie.
Dr. Williams: N'ai aucun honte de ce qui vient de se passer, et ne te culpabilises surtout pas. Nous t'attendons.
La porte se referma et le silence revint dans la pièce où Mélanie se retrouva seule pour la seconde fois. Elle s'autorisa à ouvrir les yeux qu'elle n'avait pas eu le courage de desceller jusqu'ici. Elle avait joui. Elle savait qu'elle ne devait pas. Mais elle avait joui. Et elle était heureuse d'avoir eu un orgasme, vraiment heureuse, cela voulait dire que son corps pouvait toujours en avoir. Mais elle l'avait eu sous les doigts d'une femme. Et ce fut bon, terriblement bon. A ce point que Mélanie en vint à douter que ce qu'elle avait pu ressentir avant ce jour au moment de jouir de ses masturbations aient réellement été des orgasmes. Et comment appelait-on les femmes qui avaient des orgasmes avec d'autres femmes…?
Elle aurait pu tout arrêter, rien ne l'avait empêché de se redresser de cette table d'examen. Mais ça aurait équivalu à admettre qu'elle prenait du plaisir. Enfin, son corps. Oui, c'était son corps qui avait pris du plaisir. "Contre ma volonté…!", s'invectiva-t-elle intérieurement. Elle avait même demandé à ce que ça s'arrête croyait-elle se souvenir, ça devait bien signifier quelque chose…? Autre chose que de vouloir cacher à tout prix ce qui n'était à ses yeux si ce n'est un mensonge, une absence de vérité. Elle ne l'était pas. Elle ne pouvait pas l'être. Elle ne voulait pas.
Exténuée, autant physiquement que mentalement, Mélanie finit par se redresser en s'asseyant sur le fauteuil médical. Elle ne pouvait pas rester planquée dans cette pièce indéfiniment, comme si elle avait quelque chose à cacher. D'ailleurs le Docteur Williams lui avait bien dit qu'il n'y avait pas de raison d'avoir honte et de culpabiliser. C'était peut-être bon signe finalement. C'est sur cette note un peu plus optimiste que Mélanie, toujours en tenue d'Eve, se leva avec précaution. Ses jambes étaient encore sujettes à de micro-tremblements et ne la soutenaient plus avec la même force qu'au moment de monter sur cette table. Elle dut attendre quelques secondes avant de pouvoir se détendre totalement et marcher à pas lents jusqu'à la chaise où ses vêtements se trouvaient encore. Après avoir remis son soutien-gorge, et avoir vainement tenté de remettre sa petite-culotte en levant les pieds – ce qui lui valut une ou deux pertes d'équilibre – elle dut se résoudre à s'assoir pour enfiler son dessous en le remontant le long des chevilles jusqu'aux genoux, avant de terminer en se relevant tout à fait. Une fois totalement habillée, Mélanie prit la direction de la sortie, sans se presser, son équilibre rendu encore précaire par ce qui venait de se passer. Arrivée à la porte elle entendit des voix, visiblement les deux autres femmes discutaient, et elle était maintenant assez proche pour les entendre. S'immobilisant la main sur la poignée, Mélanie pris le temps d'écouter la teneur de la conversation, pour, peut-être, avoir une idée de ce qui l'attendrait une fois de l'autre côté…
Sarah: "Donc si je comprends bien c'est très positif…?"
Dr. Williams: "Ce qui est sûr c'est que c'est très encourageant pour elle. Ou pour vous, devrais-je dire, car j'entrevois une solution idéale pour toutes les deux. Mais je vais attendre le retour de Mélanie pour vous l'expliquer."
Sarah: "Vous savez docteur, ce qui compte pour moi, c'est qu'au final tout s'arrange."
Dr. Williams: "Vous n'avez plus de soucis à vous faire en tout cas, je crois que ça vous fera un poids en moins à toute les deux, je me trompe…?"
Sarah (avec un petit rire): "Non, vous avez raison. Je n'en espérais pas temps après ça, vous êtes vraiment formidable docteur."
Sa belle-mère semblait contente et rassurée, c'est que tout devait s'arranger, et il semblait qu'un poids allait être retiré de ses épaules. Tout ça était très engageant et rendit un peu plus d'optimisme à Mélanie. Suffisamment pour ouvrir la porte pour rejoindre les deux autres femmes dans le bureau de la sexologue. Elle eut toutefois un peu honte lorsque l'un de ses genoux fléchit malgré elle, la faisant légèrement trébucher en rejoignant son siège, mais elle put finalement s’asseoir pour prendre part à la discussion.
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