Jeudi 16 février 4 16 /02 /Fév 20:39

Chapitre 5 : Le contrat

 

Laure se leva tard le dimanche matin. Le samedi soir, elle s’était effondrée dans son lit après son retour de chez Orane. Epuisée, elle s’était endormie immédiatement. Le soleil brillait haut dans le ciel, inondant sa chambre de lumière. Pendant un instant, encore dans les brumes du sommeil, elle crût avoir rêver tout ceci. Oui, se disait-elle, ce qui s’est passé hier soir était bien trop irréel. Jamais une fille de son rang, enviée de tous et respectée, n’aurait pu avoir un tel comportement.

 

Surtout devant une fille, qui malgré tous ses efforts, ne lui arrivait pas à la cheville en terme de popularité. Elle se redressa dans son lit, promenant son regard sur le décor familier de la vaste pièce. Ses innombrables peluches reposant sur une étagère complète, témoignaient de son enfance dorée. Des posters tapissaient les murs de sa chambre, comme chez toutes les filles de son age. Tout le vernis de la normalité se disait-elle. Puis elle regarda ses poignets qui portaient encore les traces de la corde à sauter qui avait servi à l’attacher hier soir. Elle se revit obéissant avec une abjecte servilité à toutes les exigences d’Orane, se comportant comme une chienne. Mais le pire était sans aucun doute le plaisir monumental qu’elle avait éprouvé à se faire humilier de la sorte. Son incapacité à contrôler ses pulsions lui avait fait abandonner toute dignité. Et cela n’allait pas s’arrêter là. En partant, Orane lui avait fait par de son intention de lui faire subir un dressage complet. A cette idée, son corps s’alanguissait, et cela lui faisait horreur. Pour se calmer et punir ce corps si lascif, elle s’imposa une longue douche froide. La vue de son sexe glabre lui rappelait à chaque instant que son corps était désormais la propriété de sa Maîtresse.

 

Après le déjeuner, son père lui proposa de profiter de ce bel après-midi pour faire une promenade à cheval. Laure adorait l’équitation depuis l’age de huit ans, et son père lui avait offert son propre cheval à dix ans. Ce dernier adorait sa fille unique, et lui passait tous ses caprices. Pourtant, malgré son envie de l’accompagner, Laure refusa, prétextant un devoir de maths en retard. Orane devait l’appeler, et elle redoutait de manquer son coup de fil. Elle passa donc l’après midi dans sa chambre, appréhendant les futurs exigences de Mademoiselle.

 

Une fois de plus, celle-ci la laissa mijoter longtemps, comme si elle savait l’effet que pouvait avoir cette attente sur les nerfs de son esclave. Lorsque le téléphone sonna enfin, Laure se précipita sur le combiné de sa chambre.

 

- Allô, salut poufiasse ! C’est moi, Orane.

 

- Bonjour, Mademoiselle, répondit respectueusement Laure, malgré l’insulte.

 

- Bien, je vois que tu es toujours dans de bonnes dispositions. Je présume donc que tu es prête à continuer le jeu.

 

- Oui, Mademoiselle, je vous obéirai

 

- Il est vrai que tu n’avais pas l’air de trouver cela trop déplaisant, traînée. Je te préviens, avec tout ce que je sais sur toi maintenant, le prix de mon silence sera très élevé.

 

- Je… Je vous appartiens, répondit Laure en blêmissant. Faites de moi ce que vous voulez, mais, par pitié, ne dites rien à personne.

 

- Cela ne dépend que de toi, petite pute. Tu as de quoi écrire ?

 

- Oui, Mademoiselle

 

- Alors note.

 

Orane lui dicta alors ce qu’elle appelait le contrat d’esclave de Laure. Celle-ci recopia un à un les commandements qui régiraient sa vie jusqu’à la fin de l’année scolaire :

 

1) Moi, Laure Clermont, déclare être l’esclave et le jouet de Mademoiselle Orane de Bréot, en échange de son bienveillant silence concernant mes honteuses manies et mon comportement lubrique.

 

2) Tout mon temps libre devra être consacré à satisfaire du mieux que je pourrai les moindres désirs de Mademoiselle Orane de Bréot.

 

3) Je fais don de mon corps et de mes orifices à Mademoiselle Orane de Bréot, et m’engage à toujours lui en laisser l’accès libre.

 

4) Je m’engage par ailleurs à toujours être parfaitement épilée, sexe et anus compris, en bonne poupée que je suis.

 

5) Mademoiselle Orane de Bréot pourra me punir de la façon qu’elle désirera si elle s’estime insatisfaite de mes services. Je devrai alors la remercier de cette punition.

 

6) Je ne suis autorisée à tutoyer Mademoiselle Orane de Bréot que dans les lieux publics, sinon je dois la vouvoyer et me tenir à genoux devant elle.

 

7) En signe de respect, je dois en permanence baisser les yeux devant ma Maîtresse et conserver à son égard une attitude humble et respectueuse.

 

8) Il m’est rigoureusement interdit me mettre en valeur en public, et je dois au contraire toujours adopter une position basse et servile.

 

9) Quel que soit l’endroit, lorsque Mademoiselle Orane utilise sa clochette pour me sonner, je dois immédiatement me déshabiller intégralement et me mettre à sa disposition en baisant ses pieds.

 

10) Il m’est interdit de faire quoi que ce soit sans en avoir préalablement demandé la permission à Mademoiselle Orane.

 

Laure signa alors le document, sur ordre de la jeune fille.

 

- Voilà, tu as des remarques à faire sur ce contrat ?

 

- Non, Mademoiselle

 

- Alors je te préviens une fois pour toutes, si tu ne le respectes pas à la lettre, je montre illico les photos en insistant bien sur tous les détails croustillants. Il n’y aura pas d’avertissement.

 

- Je comprends. Je ferais de mon mieux pour vous servir.

 

- Parfait. Alors voici ton premier devoir d’esclave. Tu vas apprendre par cœur ce contrat, et tu me le réciteras avant le début des cours demain.

 

- Bien, Mademoiselle.

 

- Et pour t’aider à bien t’en imprégner, comme je sais que tu n’es qu’une idiote dévergondée, tu me le copieras 100 fois. Avec les voyelles en bleu et les consonnes en vert. Alors, qu’est ce qu’on dit ?

 

Malgré sa docilité, Laure déglutit péniblement avant de répondre, s’efforçant de suivre les consignes du contrat

 

- M…Merci d’aider votre esclave à vous servir de son mieux.

 

- Bien, ria Orane, je te laisse, tu as des devoirs à faire, esclave. Rendez-vous demain matin, à huit heures moins le quart devant derrière le lycée. Je vérifierai alors ton travail. Souviens-toi, gare à toi si tu me déçois !

 

Orane lui raccrocha alors au nez. Laure regardait le contrat, la tête vide. Avec résignation, elle se mit au travail. Cela lui prit des heures et elle put à loisir goûter l’imagination sadique de sa jeune maîtresse. Elle devait tout le temps changer de stylo, et se trompa souvent au début. Elle déchirait alors la feuille de rage, sachant qu’Orane lui ferait payer cher la moindre rature ou trace de typex. Elle n’avait toujours pas fini quand sa mère l’appela pour le dîner, et dut travailler encore une bonne partie de la nuit. Cette corvée stupide avait sur Laure un effet lénifiant, et elle s’imprégnait malgré elle du texte. Elle me conditionne comme une chienne de Pavlov pensait la jolie lycéenne. Une fois son « devoir » achevé, elle s’écroula épuisée sur son lit. Sous ses paupières dansaient des consonnes vertes et des voyelles bleues.

 

Laure n’eut aucun mal à faire sa récitation devant la jeune asiatique le lundi matin. Les mains dans le dos, le regard bas, comme une élève de cours primaire, elle remis ensuite à Orane sa punition. A son grand désarroi après le mal qu’elle s’était donnée, sa Maîtresse jeta à peine un œil à l’épaisse liasse de papier, avant de la remiser dans son cartable.

 

- Tiens lui jeta-t-elle en lui tendant son cartable, tu me le porteras jusqu’à la salle de classe

 

- Bien Mademoiselle

 

- Tu portes une culotte ? s’enquit Orane

 

- Euh, oui Mademoiselle

 

- Alors donnes.

 

Laure se garda bien de lui faire répéter l’ordre. Le coin de rue où Orane lui avait donné rendez-vous était encore désert à cette heure matinale, à son grand soulagement. La jeune fille fit donc remonter les pans de sa jupe longue et passa les mains dessous pour faire glisser son slip de coton blanc le long des ses jambes cuivrées, avant de le tendre à sa Maîtresse. Orane récupéra le sous-vêtement prestement :

 

- Confisqué pour la journée ! Un peu d’air frais calmera peut-être tes ardeurs, qu’en dis tu ? Dit-elle en sortant de sa poche un épais marqueur. Retournes toi maintenant et touche la pointe des tes pieds.

 

A peine Laure eut-elle prit position qu’Orane remonta sa jupe, dévoilant ses fesses rebondies.

 

- Vois-tu esclave, j’ai un souci. Mon marqueur ne tient pas dans ma trousse.

 

Alors, je vais t’utiliser comme trousse de rechange, dit-elle en enfonçant profondément l’imposant feutre dans sa chatte.

 

- Oouh, gémit Laure, alors que le stylo emplit brutalement son vagin.

 

- Redresse toi, voilà quelqu’un dit Orane en lui claquant légèrement le derrière.

 

Laure se releva vivement. Elle aperçut en effet Samia et Claire, deux élèves de sa classe qui venait de passer le coin de la rue, et elle eut à peine le temps de rajuster sa tenue. Orane lui fit comprendre d’un geste dédaigneux qu’elle pouvait disposer, avant de rejoindre ses deux amies. La rue s’emplissait peu à peu de lycéens, et Laure dut serrer les cuisses afin d’empêcher le marqueur de tomber à la vue de tous. Elle était parfaitement consciente du caractère grotesque de sa démarche, alors qu’elle montait péniblement les trois étages du lycée afin de rejoindre sa salle de classe. Le marqueur faillit tomber à plusieurs reprises, et elle dut le renfoncer plus profondément en elle tout en faisant semblant de relacer ses souliers. Elle était persuadée que tout le monde savait et la dévisageait. Elle fut réellement soulagée quand elle put enfin s‘asseoir à sa table. Quelques élèves s’étonnèrent de la voir porter le cartable d’Orane, et elle ne sut que bredouiller qu’au fond, elle aimait rendre service.

 

Le cours fut pour Laure un véritable supplice. Elle redoutait à chaque instant que la prof de math ne l’envoie au tableau, car elle sentait le marqueur glisser constamment en elle. Elle en était réduite à sa tortiller lamentablement sur sa chaise pour l’empêcher de tomber. Et plus elle sentait le stylo remuer en elle, plus elle sentait son sexe s’humidifier, ce qui compliquait encore plus sa tâche. A la récréation, Orane la força à la suivre dans les toilettes peu utilisées du troisième étage. Laure se dandina comiquement derrière sa Maîtresse, la suivant jusqu’au cabinet. Orane referma alors la porte derrière elles, et s’assit pour pisser. Laure dut rester à genoux devant elle, les mains derrière la tête. Elle ne put s’empêcher de regarder la fine toison rectangulaire d’Orane, dont la noirceur contrastait avec la peau dorée de la jeune asiatique. Pendant un instant, elle souhaita recevoir l’ordre d’embrasser la vulve si délicate de la belle adolescente, et cette pensée la déstabilisa profondément. Mais celle-ci avait d’autres projets, et Laure dut se contenter d’essuyer le sexe de sa Maîtresse avec son propre mouchoir brodé. Orane ne lui permit pas de se libérer du marqueur, et elle dut le garder en elle jusqu’au dernier cours de la matinée, à l’issu duquel Orane l’entraîna de nouveau dans les toilettes désertes du troisième étage.

 

- Ote ta jupe, et met toi à 4 pattes dit Orane d’un ton sec

 

- Bien Mademoiselle répondit Laure en s’exécutant, heureuse de se défaire de cette contrainte.

 

Orane passa derrière elle, ravie de voir l’extrémité du marqueur pointée hors du sexe rasé de son ex-rivale. Elle se recula de quelques pas et ordonna :

 

- Maintenant ma grosse trousse va gentiment venir me remettre mon stylo. Allez, recule, au pied !

 

Laure resta un instant pétrifiée par la honte. A chaque fois qu’elle pensait toucher le fond, Orane inventait une nouvelle humiliation encore plus infamante que les précédentes. Mais Mademoiselle ne lui laissa guère le temps d’avoir des états d’âme, et la rappela à l’ordre en lui bottant les fesses si violemment que ses épaules et son front heurtèrent le sol. Se souvenant que sa Maîtresse détestait attendre ou se répéter, Laure recula à quatre pattes aussi rapidement qu’elle le put, rougissant de sa posture grotesque. Elle s’arrêta aux pieds de son intransigeante propriétaire, qui la toisait, hautaine :

 

- Allons, tu n’espère quand même pas que je vais me baisser. Tend ton cul correctement ! Allez, du nerf, grosse pouffe !

 

Laure se redressa tant bien que mal, prenant appui sur les mains et sur la pointe de pieds afin de monter peu à peu sa croupe à la hauteur de la main d’Orane. Lorsque Mademoiselle s’estima satisfaite, elle daigna enfin retirer le marqueur rendu poisseux par les sécrétions de sa chienne. Elle le tint alors à la hauteur de son ventre, et ordonna à Laure de le nettoyer, comme si elle taillait une pipe, les mains dans le dos. L’adolescente s’exécuta toujours à demi nue, terrifiée à l’idée que quelqu’un ne finisse par les surprendre. Elle était décidée à satisfaire Orane le plus rapidement possible, afin de pouvoir se revêtir au plus vite. Bien qu’elle n’ait jamais fait de fellation, il lui était arrivé de voir quelques pornos sur le câble, et elle mima de son mieux, avalant le feutre au maximum, puis le léchant délicatement, la langue bien sortie. Elle était telle que Mademoiselle le désirait : servile et obscène. Une fois le marqueur bien propre, elle se laissa passivement tagué le mot « PUTE »sur les fesses en caractère gras. La sonnerie annonçant le deuxième service de cantine retentit, et Laure fut un instant soulagée. Orane allait sûrement lui rendre sa jupe et sa culotte avant d’aller déjeuner. L’asiatique esquissa d’ailleurs un geste dans ce sens, puis s’interrompit, semblant se souvenir de quelque chose.

 

- Dis-moi, ne devait-tu pas respecter à la lettre un certain contrat d’esclavage ? Or, il me semble que tu devais me remercier pour chaque punition. Et j’ai eu l’amabilité de te botter le cul… Quand dit-tu ? s’enquit Orane d’un ton menaçant.

 

Laure ressentit une angoisse folle devant le ton glacial de sa Maîtresse, qui sonnait comme un avertissement. Elle se précipita à ses pieds, les couvrant de baisers.

 

- Je suis désolée, Mademoiselle, ayez l’indulgence de pardonner l’erreur de votre esclave… Cela ne se produira plus, je vous jure. Pitié, pitié. Je vous remercie humblement de m’avoir botté le cul, je le méritais, je suis lente et stupide.

 

- Il me semble que cette faute mérite tout de même une punition, non ? Fit Orane, enchantée de voir la jolie déléguée supplier en se traînant à terre

 

- Oui Mademoiselle. Je vous suis reconnaissante de me punir et de me garder comme esclave.

 

- Alors, tu vas entrer dans ce chiotte, et y rester dans cette tenue jusqu’au cours de quinze heure. Tu es privée de repas, compris !

 

- Oui, merci Mademoiselle murmura Laure en tremblant

 

Orane la laissa ainsi, privée de sa jupe et son slip, avec cette insulte obscène qui lui barrait les fesses. Elle s’enferma vivement dans un cabinet en entendant du bruit dans le couloir. Elle y resta deux heures, se faisant la plus discrète possible, tremblant de peur à chaque fois que la porte des toilettes s’ouvrait. Une élève essaya même d’entrer dans son cabinet, mais heureusement elle n’insista pas face à la porte verrouillée. Elle n’osait imaginer ce qui se passerait si on la surprenait ainsi. Laure eut donc tout le temps de réfléchir à la meilleure manière de suivre les instructions de Mademoiselle, les nerfs tendus à craquer, redoutant de ce qui pourrait arriver si elle lui déplaisait encore. La punition avait eut l’effet escompté, et lorsque Orane lui rapporta enfin sa jupe, elle demanda d’elle-même, à genoux, la permission de s’habiller. Mademoiselle fut satisfaite, elle avait de nouveau réussi à mater Laure, et elle était à présent sûre que celle-ci respecterait à la virgule près son contrat d’esclave. Ses fantasmes de dominatrice allaient avoir de beaux jours devant eux.

 

Par histoires-erotiques-de-soumission-feminine - Publié dans : L'asservissement de Laure - Communauté : Soumissions féminines
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