Le mercredi après-midi de Laure fût bien sur employé au service de Mademoiselle. Elle sonna à sa porte dès quatorze heures. Sur le palier, Orane fit mine de ne plus se souvenir ce qu’elle faisait là. D’une voix troublée, Laure bredouilla selon ses instructions :
- Je viens faire la bonniche et me faire traire.
Orane avait exigé qu’elle prononce cette mortifiante phrase.
Laure dut revêtir rapidement sa ridicule tenue de soubrette qui ne cachait rien de son anatomie. Puis elle se présenta devant sa Maîtresse, à genoux, attendant ses instructions. Elle ne put s’empêcher de constater une fois de plus à quel point Orane était belle. Elle était vêtue d’une jupette écossaise et d’un body moulant sa poitrine menue. Ses longs cheveux noirs noués en un chignon compliqué et son maquillage sophistiqué lui donnaient un air plus âgé et plus strict. Ce contraste avec sa propre tenue le mettait d’autant plus mal à l’aise et renforçait son sentiment d’infériorité. Les parents d’Orane étaient au travail, et la maison était déserte. Orane la fit attendre un moment, avant de venir soupeser ses seins nues avec sa règle de plastique plate.
- Tu as vraiment des mamelles de vaches. Voyons voir si tout cela tient au moins en place. Sautille un peu.
Laure dut faire de ridicules petits sauts sur place pour que sa lourde poitrine ballotte. Orane exigea de tout voir bouger, et Laure s’appliqua du mieux qu’elle put, ses seins remuant dans tous les sens. Ses mamelons ne tardèrent pas à se durcir, et Orane les pinça méchamment, pour éprouver leur texture. Elle lui donna quelques cruelles pichenettes sur les tétons, encourageant Laure à bien agiter ses mamelles. Laure fut bientôt rouge et essoufflée, et Mademoiselle lui laissa enfin un répit, en l’envoyant s’occuper du ménage de sa chambre.
Laure passa l’aspirateur, changea les draps, fit le lit, épousseta les meubles… Elle dut laver à la main la lingerie fine de Mademoiselle, et s’occuper du repassage en retard, pendant qu’Orane la surveillait en se prélassant sur son lit. Elle était aux anges. Son esclave obéissait de façon mécanique, prenant toutes les positions humiliantes qu’elle lui dictait alors qu’elle nettoyait sous un meuble ou qu’elle lavait les carreaux. L’adolescente était toujours très excitée quand elle dominait Laure, mais elle était passée maître dans l’art de dissimuler ses émotions. Elle avait une intuition très fine en ce qui concernait les rapports de pouvoir, et sentait instinctivement qu’il pouvait être dangereux de se laisser aller devant un esclave. Mais elle sentait également que Laure était à présent suffisamment domptée pour pouvoir s’abandonner à la jouissance en sa présence. Et même avec sa participation active. Elle eut un sourire cruel et dit :
-Va me chercher le vernis sur la commode. Tu vas m’en mettre sur les ongles.
Laure obéit et lui vernit les ongles de pieds, à genoux, lançant parfois un regard à la dérobée vers les longues jambes fines et nues de sa Maîtresse. Elle apercevait parfois l’éclat noir du slip d’Orane. Elle fit sécher le vernis en soufflant doucement sur ses orteils. Une fois le vernis sec, la belle asiatique s’étira comme un chat.
- Huumm, il fait si chaud. Tu vas me servir de ventilateur. Allez, au boulot, souillon.
Orane fit alors remonter sa jupette le long de ses longues jambes dorées. Laure comprit ce que Mademoiselle voulait, et au fond elle-même, elle espérait confusément cet ordre. Elle avança la tête et souffla sur la culotte de satin de l’Asiatique, s’enivrant de son parfum délicat. Orane commença à s’exciter, et passa un doigt sous sa culotte, avant de l’agiter sous le nez de Laure.
- Allez toutou, lèche !
Laure sentit le doigt luisant de cyprine forcer l’entrée de ses lèvres, et s’abandonna. Le goût chaud et salé l’excita malgré elle. Dans sa tête, elle entendit une voix la traiter de sale gouine vicieuse. Orane échancra complètement son slip, mettant à nu les lèvres de sa vulve et s’ouvrit de deux doigts en V, exhibant les crêtes écarlates et luisantes.
- Allez, ma chienne, lèche moi bien, gémit-elle
A sa grande honte, Laure n’hésita pas un instant et plongea sa tête entre ses cuisses avec un empressement obscène. Jamais elle n’aurait imaginé pouvoir désirer une autre fille. Pourtant elle suçait à présent sa rivale avec une joie non feinte. Elle sentait son bouton sous la langue, et tournait autour pour le faire sortir. Orane essayait de garder le contrôle de son corps. Laure entendait à peine parfois quelques soupirs étouffés.
- Enfonce bien ta langue, Allez plus loin. Oui comme ça… Plus bas maintenant, passe ta langue entre mes fesses.
Laure s’appliqua à masser l’anus avec sa langue, pénétrant parfois la mince rondelle. Elle n’osait poser les mains sur sa Maîtresse, et les garda dans le dos, s’activant seulement avec sa bouche et ses lèvres. Ce qui autrefois l’aurait dégoûtée la conduisait à présent au bord de l’orgasme. Elle sentait aux raidissements des cuisses de l’asiatique que celle-ci luttait pour retarder son orgasme. En vain. Son corps fut soudain parcouru de spasmes et elle poussa un long soupir satisfait.
- Bien, cela n’était pas trop mal… mais il vrai que les salopes comme toi sont douées pour tout ce qui sexuel. Je suis sûre que tu as aimé ça, cochonne comme tu es, non ?
Laure resta sans réaction face à l’insulte. Elle n’espérait pas de remerciements. Le pied nu d’Orane se glissa sous son minuscule tablier, et elle gratta légèrement son clito saillant. Un long tremblement la fit frissonner de la tête aux pieds.
- Oui tu as aimé ça, je le sens, avoue-le.
- Ooui Mademoiselle, geignit Laure, j’ai aimé…
- Tu as aimé ? C’est tout ?
Le ton était soudain plus froid, et Laure réfléchit un instant au genre de réponse que Mademoiselle souhaitait entendre.
- Merci Mademoiselle de m’avoir permis de vous sucer. La gouine en chaleur que je suis ne le mérite pas.
- C’est mieux, fit Orane en retirant son orteil de la chatte de Laure et en le portant à ses lèvres. On dirait que tu es devenue une vrai lèche-cul à présent, non ?
Laure suça docilement l’orteil de Mademoiselle avant de répondre, les yeux baissés.
- Oui Mademoiselle, je suis une lèche-cul et j’aime ça.
- Tu peux te branler si tu veux, mais fais ça en silence ! Il faut bien te soulager puisque tu as le vice dans la peau.
Honteuse, Laure glissa une main sous son tablier.
- Pas comme ça ! Je veux tout voir. Allonge toi sur le dos et retrousse ton tablier. Oui, lèves bien tes cuisses, je veux aussi voir ton cul. Ecarte les fesses !
Tremblante d’excitation, Laure se branla rapidement, ouvrant de deux doigts ses fesses rondes, exhibant servilement son anus. Ses halètements devinrent de plus en plus fort, et Orane l’intima au silence en plaçant un doigt sur sa bouche. Elle jouit en se mordant les lèvres.
- C’est déjà fini ? Tu es soulagée ? Alors tu peux disposer…
Laure se redressa, morte de honte.
- Tu es vraiment écœurante. Si les copines savaient quelle truie tu es ! Mais je suis trop bonne, cela restera entre nous, bien sur ! Du moins tant que je ne me serai pas lassée de jouer avec toi, fit-elle en lui tapotant la tête, comme à un animal domestique.
Laure garda la tête basse. Mademoiselle lorgna entre ses cuisses avec une moue dégoûtée. Elle se sentait indécente et souillée. Puis elle lui jeta charitablement un kleenex aux pieds. Laure la remercia en le ramassant et Orane ne la quitta pas des yeux tandis qu’elle s’essuyait le sexe. Puis elle la congédia lorsqu’elle estima que son amour propre avait suffisamment mis à mal :
- Tu peux y aller maintenant.
- Bien Mademoiselle
Orane l’arrêta d’un signe avant qu’elle ne passe la porte :
- Au fait j’ai oublié de te donner tes devoirs. Demain, je veux que tu viennes en cours sans culotte et sans soutien-gorge, avec le mot « Lécheuse de chattes » écrit au feutre sur tes grosses loches. Compris ?
- Oui à vos ordres, Mademoiselle
Laure rentra chez elle pantelante et honteuse. Orane exigeait toujours plus d’elle, et plus elle la dépravait, plus Laure jouissait. Comme si son corps autorisait implicitement Orane à lui faire subir les pires dégradations. Elle se masturbait de plus en plus fréquemment le soir, peinant à trouver le sommeil, ses sens étant constamment stimulés. Elle se caressait d’une main, se frappant de l’autre les seins ou les cuisses, obtenant plusieurs orgasmes à la file. Elle appréhendait et espérait en même temps chaque nouvelle lubie de Mademoiselle.
Ainsi, chaque séance renforçait encore un peu plus l’emprise qu’avait Orane sur elle. Elle utilisait son ascendant sur Laure à chaque instant. Il lui prenait parfois la fantaisie de la déculotter ou de lui faire enlever son soutien-gorge dans un recoin du Lycée, au risque de voir déboucher un élève, ou pire un prof du couloir. Ou bien, elle lui envoyait des SMS sur son portable durant les cours, pour lui annoncer que ce soir elle serait enculée avec une banane. Ou bien encore Laure se voyait appliquer une solide fessée, sans aucune explication, et était aussitôt envoyée, honteuse et essoufflée, demander des renseignements à un prof. Orane tenait tout particulièrement à vérifier son épilation, ce qui donnait lieux à de longues et humiliantes inspections de chaque recoin de son intimité. Laure devait lui demander la permission pour tout : prendre son repas à la cantine, travailler à la bibliothèque ou même aller aux toilettes. Durant cette première semaine, la jolie lycéenne comprit pleinement le sens du mot esclavage. Et l’échéance du Bac était encore bien lointaine.
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