Chapitre 2: Travail, obéissance et chasteté
Cette première journée fut consacré à faire connaissance avec ma nouvelle vie de détenue, et après le repas du soir, soupe tiède et pain sec, je fus conduite en
cellule. Je partageais cette pièce minuscule avec quatre autres jeunes femmes. Il n’y avait que trois lits. Une fille dormait déjà par terre sur un matelas. Mais pas de matelas pour moi, je
dormirais sur les dalles enveloppée dans une couverture. Je n’osais protester.
« Et touchez pas à la nouvelle, bande de salopes, je branche la caméra » prévint la gardienne avant de fermer la lourde porte.
En effet, une caméra fixée dans un angle était braquée sur nous. J’avais ôté ma robe et m’étais enveloppée, nue, dans le drap avant de m’enrouler dans la couverture le plus vite et le plus
discrètement possible. Mais mes codétenues avant gardées les yeux sur moi, et leurs regards vicieux ne m’avaient pas échappés. Heureusement que la caméra me protégeait !
Je profitais de cette relative intimité pour demander à ma voisine des explications sur la vie de la prison. Voici en résumé ses propos, échangés à voix très basse, serrée l’une contre
l’autre.
« La vie ici est elle vraiment très dure ?
« Plus que tu ne l’imagines… A la privation de liberté s’ajoute le travail et surtout l’abstinence sexuelle, très dure pour des jeunes femmes, ici depuis des mois, voir des années…La moindre
relation est impitoyablement punie…et les gardiennes, sadiques, ajoute des aphrodisiaques aux repas…certaines d’entre nous en deviennent folles…surtout avec le travail…Sais tu en quoi il consiste
? Il faut mettre en sachet, douze heures par jour, des godemichets et des vibro masseurs pour une entreprise de VPC. Pendant douze heures on doit manipuler des gros sexes plus vrais que nature,
des vibro dont on imagine sans peine le plaisir qu’ils peuvent délivrer…La nuit on ne rêve plus qu’a ça…Certaines craquent, se retrouvent discrètement sous les douches, ou derrière la chapelle…
ou encore se caressent seules… Mais il y a toujours une gardiennes dans les parages, quant ce n’est pas une détenue qui dénonce, par jalousie…
« Il paraît que les punitions sont doublées si… enfin, si on est pas restée chaste ?
« Exact, que tu ai fauté volontairement ou que des codétenues t-aient forcée, peu importe. Doublées ou triplées…La directrice est une spécialiste du bondage. Elle nous ligote pendant des heures
dans son bureau…la nuit c’est le cachot…on est fouettée matin et soir…on est au pain sec et à l’eau, mais toujours mêlé d’aphrodisiaque…
« Tu as été punie ?
Ma camarade hésita un instant
« Oui une fois…j’étais incarcérée depuis quatre mois…je n’en pouvais plus…je crevais d’envie…j’ai cédée à une amie, sous la douche…Elle m’a fait jouir très fort …Je n’ai pu m’empêchée de gémir de
plaisir…Une gardienne est arrivée, et j’ai pris pour un mois de cachot…Tiens, rien que de penser à cet orgasme, je mouille encore…
A l’idée que ma camarade était encore excitée à ce souvenir je sentais une chaleur sourde envahir mon bas ventre. Moi aussi, j’avais envie, je me sentais devenir garce. C’est à cet instant que je
compris que dans cet univers reclus et avec les traitements qui étaient infligés aux détenues, j’allai très vite ne plus pouvoir penser qu’au sexe, que j’allai devenir totalement obsédée.
« Et la directrice t’a ligotée ?
« …oui…Pendant trois jours j’ai eu droit à un bondage sévère dans son bureau…Ligotée sans pouvoir faire le moindre mouvement…Et pour me punir, elle m’avait introduit deux boules dans le sexe…Je
mouillais comme une folle, sans pouvoir jouir….
« Ca durait longtemps ?
« …la journée entière…en fait elle me préparait…
« A quoi ?
« La directrice est une lesbienne, c’est connue. D’ordinaire, elle a des relations avec les gardiennes. Mais quand l’une d’entre nous est punie, on devient sa proie…
J’étais de plus en plus excitée par le récit de ma camarade
« Ensuite ?
« Elle m’a libérée, m’a fixé une ceinture de chasteté, fermée par cadenas…Elle a voulue que je la lèche toute la nuit….je lui ais donné ainsi de nombreux orgasmes, sans pouvoir jouir moi même…si
tu savais comme elle crie quand elle jouit !
« Et tu as gardé longtemps cette ceinture ?
« …je…oui…je l’ai encore…depuis trois mois…je la garderais jusqu’à la fin…encore un mois à tenir…
Elle termina sa phrase dans un soupir de frustration. Soulevant légèrement le drap, elle me montra son ventre, effectivement emprisonné dans une large ceinture de cuir qui lui recouvrait
entièrement le sexe…je glissais ma main sur le cuir, tirait sur la boucle de fermeture, appuyait sadiquement sur son pubis prisonnier…Elle gémissait en me suppliant d’arrêter. Je prenais plaisir
à la torturer ainsi et à la voir dans cet état, mais moi, je ne valais guère mieux…
Le lendemain, comme toute nouvelle arrivée, je dus passer une visite médicale et je fus conduite, par deux matonnes, jusqu’à l’infirmerie. Outre une jeune infirmière moulée dans une blouse
blanche à demi transparente sous laquelle on devinait sans peine sa nudité, il y avait la Directrice, toujours aussi raide, les deux gardiennes, et trois autres jeunes femmes, des détenues comme
moi, qui sans doute attendaient leur tour.
L’infirmière me mesura, me pesa, prit ma tension et me fit lire en me cachant alternativement un œil sur un panneau à trois mètres de distance. Jusque là, rien que de très classique. Je m’en
tirais bien !
« Enlève ta robe »
L’ordre de la Directrice claqua sec : il fallait obéir. Je dégrafais mon habit, et bien sur, ne portant aucun sous vêtement, j’apparue dans le plus simple appareil devant les sept femmes qui
faisaient cercle autour de moi.
« Allonge-toi là » me demanda l’infirmière d’une voix douce, sans doute pour me mettre en confiance. Je m’allongeais donc sur la table de gynécologie vers laquelle elle me poussa. Je glissais de
moi même mes pieds dans les étriers prévus à cet effet. Une gardienne me lia immédiatement les chevilles avec des courroies de cuir, pendant que sa collègue, me saisissant les poignets, me ramena
les bras au dessus de la tête, et les attacha solidement avec de semblables courroies. La Directrice acheva de m’immobiliser en fixant une dernière courroie autour de ma taille, me maintenant
étroitement le bassin plaqué sur la table. Plus aucun mouvement ne m’était possible, et l’infirmière, actionnant une petite manivelle, augmenta l’écartement de mes jambes au maximum : j’étais
désormais offerte largement ouverte aux yeux de toutes…
Tous ses préparatifs m’avaient troublée, mais maintenant, ma situation de totale dépendance commençait à m’exciter singulièrement. Ma fente s’ouvrait d’elle même, et je sentais une humidité
sournoise autant que délicieuse m’envahir le sexe.
« Tu es vierge ? demanda la Directrice
« …non…je…non madame…
« Madame qui ? fit elle durement en écartant mes lèvres, maintenant toute mouillée
« …Madame…Madame la…la Directrice
« Vérifiez sa propreté fit elle en s’écartant devant l’infirmière
La jeune femme n’attendait que ça. Profitant de mon impuissance, elle enfonça deux doigts dans mon vagin sans défense. Je poussais un gémissement de surprise et de plaisir. Plus de plaisir
d’ailleurs que de surprise.
« Montrez son clitoris demanda la Directrice
L’infirmière, en vrai technicienne (techichienne devrai je dire !) trouva sans peine mon petit bourgeon déjà bien gonflé et le titilla jusqu'à ce que mes gémissements, l’alertant sur mon état, la
fissent arrêter.
« Maintenant vérifiez le point G poursuit la Directrice
Je n’en croyais pas mes oreilles. Offerte sans défense, déjà passablement excitée, elle allait me faire jouir à coup sur… Effectivement, ses doigts me pénétrèrent au plus profond, se tendirent,
s’agitèrent, et enfin s’immobilisèrent sur la zone sensible. J’étais arrivée au bord de l’orgasme, tendue dans mes liens, haletante. Mais elle se retira, me laissant insatisfaite, pantelante, à
demi consciente.
« A vous maintenant ordonna la directrice à l’une des gardiennes. Et je du subir de nouveau les mêmes attouchements de cette femme, moins délicate cependant que l’infirmière, mais qui su
cependant s’arrêter à temps avant que mon plaisir n’éclate.
Puis ce fut le tour de la seconde gardienne, et successivement des trois détenues…Toute honte bue, je les suppliais de m’achever, de me faire jouir, de me prendre, puisque j’étais à leur merci.
Mais elles s’y refusèrent, obéissant certainement à une consigne de la directrice. Enfin elles se retirèrent, me laissant seule, attachée, frustrée et gémissante.
« On te délivrera quand tu sera calmée » fit la Directrice en fermant la porte.
Combien de temps restais je ainsi, immobile, liée sur cette table, le feu au ventre ? Une heure ? Deux heures ? Peut être trois ? Peu à peu je me calmais, la fièvre retomba, mais une sourde
chaleur rayonnait toujours dans mon ventre. Enfin l’infirmière revint et me délivra. Je remis ma robe et une gardienne me conduisit à la chapelle.
Nous pénétrâmes dans la chapelle, obscure et fraîche, aux murs massifs. Face à l’autel, une vingtaine de prie dieu, et dans un angle un confessionnal de bois sombre étaient le seul mobilier.
Sur l’ordre de la gardienne, je me mis à genoux sur les dalles de l’allée centrale. Elle me lia les mains derrière le dos avec des menottes.
« Attend ton confesseur et bouge pas » puis elle partit, me laissant seule dans le silence impressionnant des lieux.
A la vue de la croix d’argent qui brillait toujours à mon cou, la Directrice avait conclue que je devais être catholique pratiquante, et à ce titre, que je devais me soumettre aux obligations de
ma foi. Elle avait aussi ajouté que ma conduite se devait d’être irréprochable, et que tout écart serait doublement sanctionné. Voilà pourquoi j’étais là, à genoux depuis maintenant une heure
dans cette chapelle silencieuse. Nue sous ma tunique d’uniforme, je commençais à ressentir des frissons, et le froid faisait durcir mes pointes de seins…
D’ailleurs, mon corps n’avait encore oublié le traitement spécial de l’infirmerie, et un sourd désir me taraudait en permanence, rendu plus intense encore par l’état de soumission ou l’on m’avait
laissée.
Enfin mon confesseur arriva. Je le vis à peine. Il s’engouffra dans le confessionnal sans un mot. Me redressant avec peine, je l’y rejoignis. Je m’agenouillais dans l’obscurité, les mains
toujours liées derrière le dos. La position m’obligeait à cambrer, rendant bien visible les pointes de mes seins qui pointaient sous le nylon.
« Bénissez moi mon Père, j’ai beaucoup péchée… (ça c’était bien vrai…)
« Je t’écoute fit il d’une voix sourde
Je décidais de jouer le jeux et d’être sincère dans ma confession. Je pensais que ma franchise me vaudrait l’indulgence, et peut être assouplirait quelque peu ma condition dans cette prison.
« J’ai commis le péché de chair…
« Seule ou avec d’autres ?
« …Seule…et avec d’autres…
« Quand la première fois ?
Il me fallut donner tous les détails, préciser les circonstances, les lieux…
« Et les autres fois ?
Je dus parler des garçons avec qui j’avais couché, toute jeune fille, et chaque fois mon confesseur voulait plus de précisions : comment j’avais jouis, combien d’orgasmes, quelles positions
j’avais prise.
« As tu connu des femmes ?
Il me fallu bien avouer que, oui, effectivement, je m’étais donnée également à des femmes, et là encore, décrire avec minutie mes aventures.
A ce stade de la confession, j’étais devenue brûlante entre les cuisses, je coulais sans retenue, et je comprenais pourquoi on m’avait laissé les menottes : sinon je me serais déjà sûrement
caressée…
« Et avec ton amant ?
« Oui…je fais l’amour presque toutes les nuits…Parfois plusieurs fois dans la nuit…C’est un étalon insatiable »
Il sentait combien toutes ces souvenirs me troublaient, et il prenait un plaisir sadique à exiger un luxe de détails, sachant que leur évocation ne pouvait que m’exciter davantage. Je dus donner
toutes les précisions, et effectivement, j’étais maintenant bien allumée. Mais je dus encore avouer que je me masturbais très souvent et finalement le tableau que je donnais de moi était celui
d’une parfaite salope qui ne vit que pour et par le sexe.
« Tu es vraiment une grande pécheresse, me dit il, je ne sais pas si je peux t’absoudre si facilement. En attendant va te mettre à genoux au pied de l’autel et attends ma décision »
Ce que je fis en silence. Et je me retrouvais sur les dalles de granit, agenouillée, droite et tendue au pied de l’autel. J’avis les poignets endoloris par les menottes que je portais depuis deux
heures maintenant. Mais surtout, ma confession m’avait mis dans un état d’excitation incroyable : je crois bien qu’un simple attouchement sur les seins ou le ventre m’aurait fait jouir
immédiatement. Une mouille chaude coulait sans arrêt de mon sexe embrasé, inondant mes cuisses que laissait nues ma blouse trop courte. J’étais morte de honte d’avoir tellement envie. Je dus
attendre près d’une heure dans cet état.
Enfin mon confesseur revint.
« Je vais t’absoudre, petite salope, mais ta pénitence sera sévère. Tu acceptes ? »
Je n’avais pas le choix si voulais retrouver la paix avec ma conscience teessayer d’amadouer le prêtre pour m’en faire un allié…
« Tu seras transférée au cachot pour la totalité de ta peine et fouettée matin et soir par les gardiennes : tu es bien trop sensuelle pour rester en cellule. Nous verrons ensuite quelles mesures
prendre à ton égard. »
La sentence, car ce n’était pas autre chose me laissa sous le choc.
Il me confia aux bons soins d’une gardienne, qui m’emmena aussitôt sous la douche glacée pour me calmer…..
Je passais une dernière nuit en cellule, ou l’on me laissa menottée, par sécurité. Malgré la caméra, mes compagnes, me voyant sans défense, ne se privèrent pas de se livrer à des attouchements
impudiques. Surtout la jeune Nathalie, celle qui portait en permanence une ceinture de chasteté. Elle se vengea en laissant des heures ses doigts caresser mon pubis, et descendre à vers mes
grandes lèvres inondées de nouveau, refusant de me faire jouir…Je dormis très mal et j’en vins à être satisfaite d’être isolée au cachot pour la suite de ma peine!
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