Mais à quoi peut-donc ressembler Miss Camping?
Pour moi, un peu à ceci. Avant le concours du moins!
Mignon, non?
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Mais à quoi peut-donc ressembler Miss Camping?
Pour moi, un peu à ceci. Avant le concours du moins!
Mignon, non?
Chapitre 1 : Condamnée
Debout dans le box des accusés, j’avais encore du mal à réaliser ce qui m’arrivait. Mais je restais confiante. Mon avocate m’avait assuré que pour un délit aussi
mineur, je ne risquais qu’une condamnation de principe, sans doute une amende, ou un travail d’intérêt général.
Les faits remontaient à la semaine précédente. A la suite d’un pari stupide avec Luc, mon amant, je devais voler une parure de lingerie sexy dans un magasin spécialisé. Si je le réalisais, il me
promettait de me faire l’amour revêtu de cette parure une nuit entière ! « Pas chiche », m’avait il dit, et j’ai relevé le défi !
Je n’ai guère eu de mal à choisir un ensemble noir très osé, soutien gorge à balconnets, laissant libre la pointe des seins et la culotte fendue assorti. J’imaginais sans peine l’effet que ferais
cet ensemble sur mon corps. Du haut de mes 25 ans, je suis une belle brune plutôt grande (1m75), dotée de longue jambes, mince mais avec des formes placées là ou il faut, notamment avec une
poitrine généreuse (95 D) mais ferme, et je ne doutais pas de l’impact de cet ensemble sur Luc.
Je dissimulais mon larcin dans mon sac, mais à la sortie, une alerte se déclencha! Le vigile voulu ouvrir mon sac. Prise de panique je refusais. Il appela la
direction qui ne me fit pas de cadeau et porta plainte. Et me voici devant ce tribunal, en comparution immédiate.
Sur les conseils de mon avocate, je la jouais profil bas. Sagesse et discrétion : je portai un petit tailleur tout simple sur un chemisier blanc impeccable. Et autour du cou, une croix d’argent,
gage de moralité !!
Voilà maintenant c’est mon tour. Le procureur fait l’interrogatoire d’identité :
« Carole S……. née le ……………demeurant à …………….reconnaissez vous les faits ? »
Je me fais la plus humble possible et répond en baissant les yeux.
« Oui…..je demande pardon…….je regrette…….. »
Le silence s’établit dans le prétoire. Soudain le procureur se lève.
« Vous reconnaissez avoir dérobé cela ? »
Et il jeta sur la table, au vue de tous, le soutien gorge et le string….
Je n’avais pas prévue cela, et je me sentais perdre pied.
« Répondez ! » tonitrua le procureur « vous avez volé ces sous vêtements pour votre usage personnel ? »
Je commençais à paniquer. Je cherchais du regard mon avocate, mais elle détourna les yeux.
« . . . oui… » fis je dans un souffle. Chacun pouvait imaginer sans peine ma poitrine, malgré le tailleur qui tentait de la dissimuler, parée de ce soutien gorge dont les généreuses échancrures
auraient laissées pointer mes tétons durcis. Et je ne parle pas de la culotte fendue, dont le minuscule triangle de tissus noir aurait à peine caché mon sexe . . .
« Et c’était pour utiliser en privé ou pour exercer une activité plus . . . publique ? », demanda le procureur.
Le public éclata de rire. Je ne savais plus ou me mettre.
Mon avocate pris alors la parole.
« Votre honneur, ma cliente a agit sous l’emprise d’un coup de folie ! Son casier judiciaire est vierge, c’est son 1erlarcin, qui je le répète a été commis non par soucis de lucre, mais plus par soucis de . . . luxure ! Tout ce que l’on peut reprocher à ma cliente est d’avoir le sang trop chaud».
L’assemblée éclata à nouveau de rire. Je piquais un fard.
« Ma cliente reconnaît cependant les faits, les regrette et est consciente qu’une juste punition est méritée. Nous en appelons donc à votre clémence votre honneur. », reprit-elle.
Il y eu une suspension de séance de quelques minutes, durant lesquelles j’étais sur les charbons ardents. Je me faisais aussi discrète que possible, gardant les yeux baissés, les genoux serrés,
bien droite sur le banc des accusés. Inquiète, j’étais cependant optimiste : le juge était une femme et comprendrais surement un moment d’égarement.
Puis le procureur revint. Je me levais pour entendre la sentence. Elle tomba comme un couperet :
« Carole S….. vous êtes reconnue coupable de vol avec préméditation. Mais comme vous avez reconnu les faits et fait amende honorable . . . vous n’êtes condamnée qu’à six mois de prison ferme.
Affaire suivante ! »
Je sentis mes jambes se dérober. J’essayais de voir mon avocate mais elle avait déjà disparue. Je croisais le regard de mon amant dans le public et une bouffée de chaleur m’envahie. Il m’avait
encore fait l’amour pendant la nuit précédente, et l’avais jouie encore plus fort que d’habitude. Maintenant quand allons nous de nouveau nous étreindre ? Une violente poussée de désir me nouait
le ventre, je senti que ma vulve s’ouvrait malgré moi et que mon slip devenait humide…Mais brusquement deux gendarmes m’encadrèrent, et avant que je n’ai pu esquisser le moindre geste, me
passèrent les menottes et me lièrent les poignets derrière le dos.
Je sorti du tribunal sous les quolibets du public. J’entendis distinctement des « salope », « garce », « chaud au cul », « vont la dresser en tôle »
Je me suis retrouvé dans le fourgon cellulaire qui m’emmenait à la maison d’arrêt sans m’en rendre compte. Après une demi-heure de route, le fourgon arriva en vue de la prison pour femmes de C………. Des murs d’une grande hauteur, des barreaux aux fenêtres, je reconnu le bâtiment devant lequel j’étais passée plusieurs fois, sans imaginer y venir un jour, sans une pensée pour les femmes qui y étaient détenues. C’était mon tour de me retrouver retrancher du monde. Combien de temps allait-il falloir à mes amis, à ma famille pour m’oublier ?
Toujours menottée, je fus conduite devant la directrice.
Je dus attendre près d’une heure dans un couloir sombre, debout, toujours mains liées derrière le dos, silencieuse. Une envie pressante commençait à me tenailler, mais personne en vue pour me
conduire. L’attente devenait de plus en plus pénible. Enfin la directrice arriva et me fit entrer dans son bureau. Elle était vêtue d’un tailleur de cuir noir très strict, paraissait la
quarantaine, avait des traits fins et réguliers, et des yeux très clairs, que je n’osais regarder en face. Deux gardiennes arrivèrent également et se placèrent respectueusement debout de part et
d’autre de la directrice.
Je restais debout, toujours menottée, n’osant souffler mot. J’essayais de faire bonne figure, me tenant bien droite gardant les yeux baissés. Les bras et les épaules maintenus très en arrière pas
les menottes faisaient saillir ma poitrine. Ma croix d’argent brillait dans l’échancrure de mon chemisier. La directrice me détailla du regard puis se plongea dans mon dossier que lui avaient
transmis les gendarmes. Evidemment elle prit connaissance de mon inculpation, et ricana. Elle montra du doigt une feuille aux deux matonnes, qui ricanèrent à leur tour. La description de mon vol
devait les amuser. Enfin la directrice m’adressa la parole.
« Chère Carole, tu es ici pour six mois et tu vas en baver ! »
Ca commençait bien !
« Ici la règle est simple et se résume en trois mots : Travail Obéissance Chasteté ! Répète !! »
« …Travail…obéissance….Chaste….Chasteté »
« Plus fort salope ! »
« Travail Obéissance Chasteté… »
« Travail : lever six heure, douche froide, pain sec et café, et à l’atelier travail en silence de six heure trente jusqu’à dix neuf heure. Quinze minutes pour déjeuner et quinze minutes de
pause. 6 jours sur 7 Vu ?
« …oui… »
« Oui qui ? salope »
« Oui Madame la directrice »
« Obéissance : c’est la soumission absolue au personnel de l’établissement. Vu ?
« Oui Madame la directrice »
« Chasteté : pas de douceur, pas de câlins, pas de caresses seule ou avec d’autres. Abstinence totale. Vu ? »
« Oui Madame la directrice »
« Chaque manquement à l’une de ses règles : punitions. C’est le cachot, les chaînes, le fouet, ou toute punition que je juge nécessaire. Tarif double pour
manquement à la chasteté. Vu les dernières lois répressives adoptées et les résultats de cet établissement, j’ai carte blanche en la matière ! Vu ?
« Oui Madame la directrice »
« Pas de visite au parloir avant un mois ! Vu ? »
« Oui Madame la directrice »
« Fais gaffe. Jeune et jolie comme tu es, tu va exciter tes copines. Et vu ce que tu as volé . . . ça m’étonnerais que tu puisses rester sage longtemps. Vous l’aurez à l’œil.» ajoute t elle en
direction des deux gardiennes, qui approuvèrent servilement
Elle précisa encore :
« Pour elle vous doublerez la dose d’aphrodisiaque : je veux qu’elle en bave cette salope »
L’entretien était terminé. L’une des gardiennes m’empoigna sans ménagement et m’entraîna dans le couloir.
« Pourrai- je aller aux toilettes » demandais je à voix basse à la gardienne qui m’accompagnait.
Elle s’arrêta et me regarda droit dans les yeux :
« N’adresse jamais la parole au personnel, salope. Tu pisseras quand je le déciderai. Et baisse les yeux »
Elle me dirigea vers les douches et me laissa seule encore un quart d’heure dans le vestiaire. Elle ouvrit un robinet et laissa couler un filet d’eau. Je sentais que ma vessie allait éclater : je
n’avais pas fait depuis le matin et je n’en pouvais plus. Enfin la gardienne revint et me libéra des menottes.
« A poil et vite ! Salope !»
Rapidement j’ôtais mon tailleur BCBG, mon chemisier, mes chaussures, mes bas et restais en slip et soutien gorge (bien sage celui là !)
« J’ai dis a poil, t’as pas compris ? », hurla ma gardienne.
Je m’exécutais. Avec rudesse, elle me poussa dans une cabine de douche et ouvrit le jet. L’eau froide failli me couper le souffle et, réaction immédiate j’urinais violemment. Mais j’étais enfin
soulagée et je restais quelques minutes sous l’eau glacée. Je sorti et la gardienne m’attendait avec une serviette, une bombe de mousse à raser et un rasoir.
« Mets toi là et écarte les cuisses en grand » ordonna t elle en me désignant une table. «Et surtout ne bouge pas ! je vais te raser, c’est le règlement. »
Avec une dextérité qui trahissait une grande expérience, elle ma rasa prestement la toison autour du sexe, qu’en quelques minutes elle laissa lisse et tendre. Je m’étais déjà fait épiler « le
maillot », mais jamais entièrement. J’avais l’impression d’être encore plus nue et vulnérable.
Elle me sécha elle même, me frictionnant vigoureusement, puis avec plus de douceur sur les seins, et avec insistance cette fois, entre les cuisses, qu’elle m’obligea à garder écartées. Malgré moi
une douce chaleur commença à envahir mon bas ventre devenu glabre. Malgré la situation, ou peut être à cause d’elle, j’avais envie de caresses sur cette zone qui était devenue hyper sensible.
« Ah tu aimes ça hein salope ! la directrice avait raison !! mais fait gaffe, ça pourrait te coûter cher ! »
Elle insista cependant sur ma fente, jusqu’à presque l’ouvrir, sans que je me défende…
« Bon Dieu ! qu’es ce qu’elle en veut celle là » murmurera t elle. Puis à haute voix : « Allez grouille au vestiaire ! »
Elle m’emmena toujours nue, dans un long couloir, poussa une porte et s’adressant à une collègue :
« Des fringues pour cette salope ! » et se retira, nous laissant seules.
Cette nouvelle gardienne était assez jeune, le visage ouvert et sympathique, encadré de cheveux blonds, mais je n’osais lui adresser la parole. Elle prenait tout son temps pour me détailler. Je
restai nue devant elle, droite et fraîche, vêtue de ma seule croix d’argent qui ornait toujours ma gorge, la poitrine raffermie par l’eau froide, les cheveux mouillés tombant sur les épaules, le
sexe désormais entièrement rasé. Je me savais jolie, et je devais offrir à cette jeune femme un tableau charmant, genre Vénus sortant du bain !! Mais je gardai le silence et les yeux sagement
baissés.
Enfin elle me tendit mes vêtements ou plutôt mon vêtement : une robe d’uniforme gris clair en nylon assez fin.
« Essaye la » me dit-elle d’une voix douce. Tiens elle ne m’avait pas appelée salope !
« Pardon, mais il n’y a pas de sous vêtement » murmurai je timidement, toujours les yeux baissés.
« Comme ceux que tu as volé ? » ironisa t elle « Avec le corps que tu as, ça serait dommage » ajouta t elle gentiment. Je me mis donc en devoir d’enfiler cette robe à même la peau. Elle me paru
un peu juste, moulant bien mes forme malgré la coupe assez quelconque.
« Ho ! C’est bien trop grand ! » reprit la gardienne « Essaye plutôt celle là »
Je fis un nouvel essai, et cette fois, cette robe était visiblement deux tailles en dessous de la mienne. J’ai eu du mal à la boutonner et je fus obligé de comprimer mes seins. Le tissu, me
moulait littéralement. Elle était très courte, j’avais peur de la faire craquer ! et qu’en me baissant on voit mes fesses…
« C’est parfait » fit la gardienne. «laisse le col ouvert, qu’on voit ta croix : ça te donne l’air si sage » ajouta t elle rêveuse.
Malgré moi je me suis senti excitée d’être si impudique dans cet uniforme simple mais collant comme une seconde peau et si court. Surtout, je prenais conscience maintenant que j’allais être
totalement privée d’amour pendant six mois, alors que je me sentais déjà en manque…
L'histoire qui va suivre se situe dans un futur proche.
Dans l'ensemble des pays occidentaux, des partis politiques rétrogrades prônant le retour aux valeurs morales sont arrivés au pouvoir. Un ensemble de lois coercitives ont été adoptées, particulièrement à l'encontre des femmes, considérées comme « licencieuses » par nature. A l'encontre de celles-ci, les pouvoirs de la police, des juges et des autorités pénitentiaires ont été renforcés pour devenir quasi-discrétionnaires.
Le système éducatif a totalement été repris en main. L'uniforme est obligatoire. Les garçons et les filles suivent de nouveau un enseignement séparé. Pour égaliser les chances de réussite, le pensionnat est devenu une obligation. Les châtiments corporels, y compris publics, sont de nouveaux permis.
Le racolage sur la voie publique est interdit, mais les maisons closes sont légalisées.
Dans cet avenir proche, la vie d'une femme peut basculer du jour au lendemain de la normalité à « l'enfer ».
L'histoire de Carole en est un exemple.
Les malheurs de Carole est ma 2ème histoire publiée sur le net. Elle aussi a visiblement été appréciée, même si elle n'a pas suscité les mêmes vocations que Miss Camping!
C'est en me retrouvant sur l'estrade avec les 9 autres concurrentes que j'ai réalisé que je n'aurais jamais dû accepter ce concours de " Miss camping juillet 2006 "... Trop tard ! Mais mon époux avait tant insisté, et moi, amoureuse éperdue, je désirais tant lui faire plaisir !
N'est-il pas naturel d'être amoureuse de son mari lorsqu'on a seulement 4 mois de mariage ? Si, bien sûr. Et c'est pour cela que j'ai accepté de passer nos premières vacances (notre " voyage de noce ") dans ce camping de la côte d'azur ou il revient chaque année depuis trois ans...
Moi qui n'avais jamais campé, j'aurais préféré une ambiance plus intime et surtout plus de confort... Mais il a argué que nous étions jeunes (23 ans pour lui, 19 pour moi) et que cela constituerait une nouvelle expérience pour moi. Bien sûr, j'ai plongé ! Je l'avais déjà fait quelques mois plus tôt en me fiançant et me mariant en un temps record tout simplement parce que j'étais amoureuse (nous ne nous connaissons que depuis janvier 2006). Ah l'amour !
Toujours est-il que trois jours seulement après notre arrivé dans ce camping en bord de mer (" tout confort avec accès plage direct, piscine et supérette "), Jean m'a annoncé qu'il m'avait inscrite au concours de beauté du camping ! Moi qui suis timide et introvertie, j'étais tout simplement furieuse. Je n'avais aucune envie de me présenter devant tout le camping en maillot de bain pour être jugée de uniquement sur mes qualités physiques, être évaluée comme une vulguaire « pouliche » ! De quel droit, d'ailleurs, allaient-ils choisir la plus belle ? Selon moi, la beauté est trop subjective pour faire l'objet d'une récompense...
Bref, j'ai tenté de toutes mes forces de m'opposer à ma participation. Mais, encore une fois, j'ai cédé. Et pour cela, qu'a-t-il eu à faire ? Pas grand chose hormis me caresser doucement les cheveux et les fesses en répétant " je veux que tu participes, et en plus, je veux que tu gagnes ". Doucement, oui, mais avec tendresse, persuasion et surtout avec une farouche détermination. Et moi, comme d'habitude, j'ai fondu...
J'étais donc là, le soir même, montant les marches de l'estrade à l'appel de mon nom par l'animateur (le directeur du camping), morte de peur et de trac. Cependant, au moment déterminant, mon stress s'est mué en une assurance dont je ne me croyais pas capable. Je suis venue au centre de la scène, habillée de ma plus jolie robe rouge. Un vêtement ordinaire (je n'avais rien apporté de très habillé au camping !) mais néanmoins suffisante dans ce cadre décontracté. J'ai souris au public qui était vraiment très nombreux (on dit que j'ai un beau sourire et un visage harmonieux : tant mieux, c'est utile dans ce genre d'occasion !). J'ai répondu à quelques questions, mais je n'ai pu m'empêcher de rougir à l'énoncé de mes mensurations (que l'on s'accorde habituellement à donner comme " idéales "). Le speaker en a profité pour dire que j'étais toute intimidée (ce que je m'efforçais justement de cacher). Puis il termina ma présentation par une phrase un peu énigmatique pour moi : " C'est souvent les plus timides qui vont le plus loin, peut-être pourront-nous le vérifier tout à l'heure ".
Je suis allée ensuite rejoindre mes concurrentes en ligne au fond de l'estrade tandis qu'une autre était appelée à son tour. J'en profitais pour jeter un coup d'œil aux autres : certaines étaient plus jeunes que moi, mais la plupart un peu plus âgées. Elles étaient toutes mignonnes dans leurs genres, mais aucune véritablement très belles. " Ouf, me suis-je dit, j'ai peut-être une chance ! Jean a tellement envie que je gagne, je dois y arriver pour lui faire plaisir ! ". Sur le côté du public, mon mari me faisait justement un signe de la victoire ! Je gonflai alors ma poitrine et me cambrai au maximum pour mettre en avant mes atouts. Bien sûr, je n'oubliais pas de sourire généreusement...
Une fois les dix participantes présentées, chacune dû faire un tour d'estrade à l'appel de son nom afin de permettre au public de se faire une première opinion (les votes étant effectués à mains levés). Celles qui passaient devant moi adoptaient toutes une attitude très aguicheuse, ce qui me fit penser que la lutte allait sans doute être rude.
Lorsque ce fût à moi, je ne parvins pas à adopter la même attitude. Je me rendis compte rapidement que j'étais en retrait par rapport à mes compétitrices. Jean me fit d'ailleurs un signe en ce sens... Heureusement, nous avions toute un deuxième passage : celui ou nous devons retirer nos robes pour apparaître en maillot de bain deux pièces.
Là, je n'avais plus le droit à l'erreur. Aussi, lorsque ce fut à moi, je mis immédiatement " le paquet " : œillade vers le public, passage suggestif de mes mains sur mon corps... Je fis glisser langoureusement ma robe à mes pieds et l'envoyai dans le public d'un coup de pied, en espérant que Jean pourrait tout de même la récupérer ( !). Je fis ensuite le tour de l'estrade en me cambrant au maximum avec un air un peu mutin qui me sembla être du meilleur effet. Je retournais ensuite satisfaite à ma place. Un coup d'œil à Jean : il était aux anges !
Les autres candidates, débarrassées de leurs principaux vêtements, ne disposaient pas toutes d'un corps aussi équilibré que le mien. Certaines avaient de grosses poitrines, mais aussi, la plupart du temps un gros popotin. D'autres, moins callipyge me semblaient un peu plates au niveau de la poitrine... Cependant, quelques concurrentes (les plus " sérieuses ") avaient elles aussi à la fois une belle silhouette, un corps harmonieux et avaient eu l’intuition de mettre des strings mettant leurs fesses parfaitement en valeur . . . ce que je n’avais pas fait !
On passa ensuite au vote. Il en ressortit le nom de 5 d'entres-nous. Citée en second, j'avais des raisons d'être contente, mais en fait, j'étais déçue de ne pas être première... Je commençais à m'orienter vers l'escalier, pensant l'épreuve finie.
Mais je m'étais trompée : les cinq encore en lices devaient continuer afin qu'il n'en reste plus que trois, puis qu'ensuite soit choisie la " reine de beauté " du camping.
Jean vint me rejoindre pendant la pause et s'ingénia à me " mettre la pression " pour que je fasse " absolument tout " pour gagner. Il y tenait tellement que je ne le reconnaissais plus : lui si calme d'habitude, pourquoi ce concours le mettait-il dans un tel état ? Je lui promis de tout faire ce qui était en mon pouvoir, mais en même temps, je m'inquiétais des autres épreuves. Il ne voulut rien me dévoiler en arguant que les règles changeaient d'année en année. Mais il ne voulut rien me dire sur les épreuves des années passées...
A nouveau sur l'estrade pour le second round, nous étions appelées vers le devant de la scène par l'animateur une par une. Autres
questions anodines, vite expédiées. Puis l'animateur commença, à ma grande stupeur, par réaliser un " tour du propriétaire " de chacune d'entre nous. La première candidate, une grande blonde
bouclée assez élégante, se nommait Julie. Il la tutoya rapidement et en joignant le geste à la parole, il décrit son physique de haut en bas :
" Julie a de belles jambes soyeuses (il lui caresse les jambes), de belles cuisses pleines et puissantes (il lui caresse les cuisses), des fesses bien rebondies (il
l'a fait tourner sur elle-même et lui caresse les lobes avec insistance)... ". Enfin, remontant le dos, il lui dégrafa le soutien-gorge et lui fit enlever pour le jeter dans le public. Elle dut
ensuite se mettre de face et de profil pour que chacun apprécie les rondeurs juvéniles - elle devait avoir une vingtaine d'années comme moi - de ses obus en forme de pomme dont il caressa aussi
les mamelons avec insistance afin que ceux-ci s'érigent, ce qu'ils firent d'ailleurs ! Julie se laissa faire, le sourire aux lèvres, puis Christelle, une jolie brune aux yeux clairs, subit le
même sort.
Désespérée, je regardais Jean avec des larmes dans les yeux pour lui demander d'abandonner. Mais celui-ci, inflexible, me fit signe que non seulement je devais continuer, mais aussi gagner !
Je passai en troisième position. L'animateur avait lui-aussi gagné de l'assurance. Manifestement, j'étais à son goût, car il flatta longuement toutes les parties de mon corps, sous prétexte de mieux les montrer au public. Il souleva même un peu mon slip vers l'arrière afin d'y glisser une main que je sentis à peine, tellement j'avais le trac. Bien entendu, il me dégrafa aussi le soutien gorge et décrit avec flamme mes seins qu'il pétrissait avec empressement.
Lorsque je fus bien ravalée au rang d'un animal de foire dont on fait l'article pour mieux le vendre, je retournai à ma place, touchée dans mon amour-propre et honteuse de moi. Seul Jean me félicita à distance, et je fus rassérénée d'être soutenue par la seule personne que j'aimais. Les deux autres candidates eurent droit au même traitement avilissant ...
Un autre vote eu lieu. J'étais cette fois-ci troisième des trois finalistes. Les deux filles écartées par le vote du public descendirent de l'estrade en pleurs, accueillies l'une par son petit ami, l'autre par ses parents.
Celles qui restaient se regardaient en " chien de faïence ". Nous appréhendions toute, ce qui allait venir. L'animateur prit alors la parole : " Cette année, nous allons donner aux filles elle-même le choix des armes pour recueillir le plus de votes. Voyons jusqu'ou elles sont prêtes à aller pour gagner ! Pour ceux qui ne le savent pas encore, je rappelle que la lauréate gagne la gratuité totale de son séjour chez nous pour elle et sa famille pour le mois entier. Que la plus appétissante gagne !
Ce fût l'effet d'une bombe. Simultanément, je devinai bien des choses :
- Jean voulait que je gagne pour faire une économie. En effet, j'ai immédiatement compris après notre mariage que son pire défaut est l'avarice. J'en veux pour
preuve cette " lune de miel " dans un camping...
- Ce concours de reine de beauté tournait en un combat de séduction à la limite ( ?) de l'érotique, sans doute au grand plaisir du public venu en masse ce soir.
Effectivement, il y avait bien là plus de 500 personnes, surtout des hommes, te en tout cas la totalité des locataitres du camping..
- La troisième position me permettait de jouer ma carte en dernier, aux vues de ce qu'avaient fait mes compétitrices ! Il me suffisait d'aller un peu plus " fort "
pour gagner !
Mes sentiments étaient donc très mitigés. Cependant j'avais le cœur gros de savoir que Jean me laissait me traîner dans la boue pour gagner quelques milliers de francs... Cependant, toujours amoureuse, je ne voulais pas le décevoir...
La première candidate s'avançait. Elle commença à danser de manière très érotique. Manifestement, elle avait compris que sa première place pouvait se retourner contre elle. Aussi, elle n'hésita pas à pousser le bouchon très loin : avec stupéfaction, je la vis baisser langoureusement son slip pour découvrir d'abord son fessier (qu'elle avait très beau). Ensuite, lorsqu'elle se fut débarrassée de tout vêtement, elle se retourna puis ôta l'une après l'autre les mains qui cachaient sa toison brune et bien découpée. Elle continuait à danser, mains remontées sur la tête, poitrine en avant, alors que la foule l'applaudissait à tout rompre. Mais son final était encore plus éblouissant : elle termina sa danse les jambes totalement écartées face au public et les seins en avant (soutenus par ses mains), offerte à la foule ! J'étais désespérée.
Ensuite interrogée par l'incontournable animateur, elle en profita pour " remercier le public avec lequel elle venait en quelque sorte de faire l'amour ". Puis, à la question, " Et si vous gagnez, que proposez-vous ? ", elle répondit : " Je propose de ne pas me rhabiller pour la soirée qui va suivre afin que chacun puisse me voir de près lorsque je danserais sur la piste ! ". Elle fût bien entendue acclamée...
J'en restais bouche bée ! Mais, comme si de rien n'était, Jean, de loin, continuait à m'encourager. Il me criait " je te donne carte blanche, tu peux faire mieux " !
Déjà, la seconde candidate s'avançait. C'était la blonde Julie. Elle ne se mit pas à danser. Elle hésitait, ne savais quoi faire... Enfin, elle se décida. Elle prit la parole et dit : " Je ne danse pas très bien, mais par contre, si vous votez pour moi, sachez que je prends l'engagement de rester totalement nue dans le camping et sur la plage à partir de maintenant et pendant la totalité des vacances, jusqu'à fin juillet. Je vous promets de ne rien vous cacher de mon anatomie et de rester souriante et avenante pour chacun. Maintenant, je vous montre tout de suite ce que je vous offre ". Elle joignit le geste à la parole et retira sa culotte avec une certaine maladresse. Chacun put alors voir qu'il s'agissait d'une vraie blonde. Dont les poils, peu touffus, ne cachait pas la fente, longue et ourlée. Quelques sifflements d'admirations vinrent saluer cette mise à nu, suivie d'applaudissements appuyés. L'impétrante rougie violemment, puis comme dans un dernier défit à elle-même lança à l’assemblée : « et pour que l’on puisse encore mieux m’admirer, je m’engage à m’épiler totalement mes parties intimes ! ». Après avoir montré ses fesses, elle retourna à l'arrière scène, rouge pivoine.
Enfin, ce fût à moi. Comment faire mieux ? Mue par mon stress, je ne tergiversai pas longtemps : je choisis tout simplement de reprendre à mon compte la meilleure des deux propositions et de surenchérir. Je fis donc un petit show au terme duquel ma culotte s'envola dans le public. J'exposai donc à la fois ma croupe, mes mamelles et ma chatte au regard et à la concupiscence de chacun, sans toutefois écarter trop les jambes (un zest de pudeur, peut-être !). Je ne me reconnaissais plus moi-même, d'ordinaire si calme et si réservée ! La honte de me montrer nue devant une foule d'inconnu ne me tarauda pas un instant : il fallait que je le fasse, je le faisais !
Puis, j'annonçai à tous que moi aussi, je resterais nue en toute occasion jusqu'à la fin du mois en cas de victoire et que je me raserai les parties intimes. Mais, en plus de ce que proposait Julie, « chacun aura le droit de me toucher et de me caresser, à la demande, sans que je ne puisse rien dire, et pourra ainsi vérifier la justesse de son vote ! »
« Un engagement facile à lancer, mais peut-être difficile à tenir ! » lança le Directeur du camping « car une fois échauffés, certains de vos électeurs pourraient se montrer très entreprenants » !
Le souffle ma manqua. L’instant était décisif. Je jetai à nouveau un regard à Jean, me fit le signe de la victoire.
Je repris mon souffle, souris de toutes mes dents et mains sur les hanches abattis mes dernières cartes : « allons Mr le Directeur, nos amis ici présents sont tous des gentlemen et ils ont toute ma confiance . . . mais si je venais à manquer mes engagements, même légèrement, je trouverai parfaitement normal de me faire punir à leur convenance . . . et que l’on me retire mon titre et mon prix ! » .
Sur le moment j’étais très fière de moi d’avoir eu le courage de me lancer de la sorte. J’étais à mille lieux d’imaginer à quel point mes « électeurs » n’étaient pas du tout des gentlemen !
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